mercredi 23 avril 2014

Recours en annulation (3)

Nous en étions restés à nous demander quelle pouvait bien être la raison d'un recours en catimini (effectué par un particulier) que même les candidats battus (Laurent Lopez et Jean Broquier) n'ont pas jugé utile de faire. Donc nous avons cherché dans les motivations, autant que nous sachions aucune ne nous paraît très sérieuse, mais entre le jugement du tribunal administratif et un éventuel appel, le verdict final pourrait ne pas intervenir avant des mois. Rappelons que cela n'est pas gratuit et que c'est donc le contribuable qui paie ! Alors nous nous sommes tournés vers ce qui pouvait changer la situation entre recours en cours et pas de recours. Bien sûr nous avons trouvé et nous vous le livrons tel quel. Pour cela il faut se rappeler qu'au soir du 30 mars notre députée maire doit se mettre en conformité avec la loi actuelle sur le cumul des mandats, c'est à dire démissionner d'un des 3 mandats qu'elle détient dans les 30 jours suivants. Là-dessus pas de surprise elle a clairement annoncé son intention de démissionner de son mandat de conseiller général et par voie de conséquence de son poste de vice-présidente. Oui mais avec un recours, tout est différent, plus besoin de démissionner et on garde bien entendu tous ses avantages jusqu'au verdict final ! Alors bien entendu, honni soit qui mal y pense, mais de nos jours la politique professionnelle étant ce qu'elle est, nous ne pouvons nous empêcher ne serait-ce que d'y songer. Bien sûr si une démission intervenait d'ici le 30 avril, nous nous empresserions de nous flageller pour tant de mauvaises pensées, d'autant que nous ne voulons pas mettre d'huile sur le feu mais des mauvaises pensées justement, il nous en est venu d'autres sur ce même sujet riche en possibilités politiciennes, toutefois il est encore prématuré d'en parler. Car les possibilités ne se transforment pas toujours en réalité !

2 commentaires:

  1. C'est insensé ce que je lis. Elle n'est pas venu là pour sauver les brignolais , mais au contraire les enfoncer en pensant qu'à sa propre petite vie.Lamentable.

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  2. Pour "Sauver Brignoles", encore faudrait-il l'aimer, or la première chose que les politiques professionnels aiment (en tout cas ceux qui durent), c'est d'abord leur nombril qu'il croit être le centre du monde, allez savoir pourquoi, tout en vous faisant croire le contraire avec une panoplie de trémolos dans la voix, d’œils légèrement humectés et d'intonations lyriques ! Et ça marche, la preuve, ils sont élus. Attendons tout de même le 30 avril, peut-être que, sait-on jamais... Nous aussi on peut se tromper sur la nature profonde de l'être politique, parfois !

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