lundi 30 novembre 2015

Bienvenue au pays du parti d'en rire pour ne pas avoir à en pleurer. Postures...

« UMPS », voilà une trouvaille du FN qui n'a eu de cesse d'appuyer « là où ça fait mal ». A moins d'être particulièrement béotien en matière politique, cet acronyme faussement simpliste n'est pas qu'une invention issue d'un politicien plus malin que d'autres, mais un coup de projecteur sur la réalité d'un système. Croire en effet que les deux partis dominants depuis des dizaines d'années réfléchissent et œuvrent à l'avenir du pays, est d'une grande naïveté. Ils protègent avant tout leurs intérêts et ceux des plus gros donateurs. Le problème n'est pas tant de cadenasser ses intérêts, que de ne plus penser et faire autre chose que cela. D'autant qu'il s'agit d'intérêts qui profitent à un microcosme, au grand dam du reste de la population. Mais il en est ainsi parce que nous le voulons bien, nul besoin de complot là-dedans, la nature a simplement horreur du vide.

Il est amusant de constater que l'on navigue aujourd'hui entre la lobotomisation façon médias (front républicain d'entre deux tours, bla-bla-bla…, qui sait qui l'a dans le bas du dos ?) et façon politique avec Gaudin (les électeurs matures contre le parisianisme, c'est pas une merdeuse blondasse, bla-bla-bla..., on a gagné) ou Falco (ma petite ritournelle toulonnaise sur l'expérience FN, bla-bla-bla, je vous emmerde...). Dans les trois cas, il s'agit plus de lavage de cervelles anémiées que d'arguments fondés et de raisonnements construits, élaboré sur l'autel commode de la culpabilisation d'électeurs qui pensent mal. Car on n'arrête pas de réciter le mantra aux électeurs que « bien penser » n'est pas donné à tout le monde, c'est un domaine réservé. Au vu des résultats, beaucoup ont décidé qu'il est grand temps de mettre un terme à la procuration.

Habitués en vérité à partager un fromage, certains ont du mal à admettre qu'un tiers vienne réclamer sa part, des fois qu'il lui pousse des dents aussi longues et pire encore des idées. Rappelons la célèbre vanne de Coluche sur les trous dans le gruyère qui matérialisent (si l'on peut dire) les politiques, leur accroissement diminuant d'autant la quantité de fromage. On garde toujours la poire pour la soif : orchestrer la peur d'un parti présenté comme le parti... de la peur, plongeant dans les abysses de la connerie, dont le fond n'a toujours pas été atteint. Pour faire bonne mesure face à « la droite la plus bête du monde », certains n'hésitent pas à présenter « la gauche la plus conne du monde » ! Ajoutez le « parti de la peur » et il vous reste le « parti d'en rire »... Et vous trouvez ça drôle ? Avec Pierre Dac et Francis Blanche oui !

dimanche 29 novembre 2015

L'activité intellectuelle n'est une dangereuse subversion que pour le façonnement des esprits.

Qu'on se le dise, l'idée fondatrice des politiciens et de leurs proches collaborateurs est toujours la même dès que les citoyens, par crédulité, par bêtise ou par intérêt personnel, renoncent à mettre leur nez dans le domaine des affaires publiques : partager le territoire et surtout les indemnités qui vont avec, pour ne plus lâcher la poule aux œufs d'or ! Quand les conditions sont réunies, laissez tomber toute illusion, la perversité du système est à ce prix.
Evidemment il n'est ici nullement question d'élus locaux qui s'engagent par conviction et souhaitent ardemment apporter à la collectivité leur expérience, leur compétence, leur disponibilité, leur volontarisme en toute intégrité. Ils sont au mieux impuissants à bousculer l'ordre établi, au pire les idiots utiles de plus gradés. Non, ce dont il est question se décide à d'autres niveaux. Et le meilleur niveau qui soit, c'est d'être aux commandes locales du parti dominant entouré d'affidés de préférence corruptibles et ineptes. Ainsi va le Var et demain ses communautés d'agglomération, à force de se comporter comme de paisibles moutons de Panurge qui ne reconnaîtraient même pas un crocodile au beau milieu de l'étang s'ils en voyaient un...
Enrichissement matériel et appauvrissement moral guident certains élus, mais pas que, restons lucides ! A de rares et notables exceptions près, il serait aussi illusoire de chercher dans une presse uniforme, incolore et insipide la moindre velléité d'insubordination. Une place douillette, une vie sociale bien lisse, la promesse d'une reconnaissance, des commandes et des aides publiques trop présentes, il n'en faut guère plus pour se vautrer sur l’esprit du journalisme en passant sous silence tout ce qui pourrait vous intéresser. La bonne vieille sentence, frappée au coin du bon sens, que la politique est d'abord l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde a encore de beaux jours devant elle !

samedi 28 novembre 2015

Quand "élus" rime avec "cocus"

Dernier avatar de notre conseil municipal qui n'aurait même pas sa place aux guignols de l'info pour cause de médiocrité quand la réalité dépasse de trop loin la fiction. Le Quartier de Paris, c'est comme le Cours Liberté, vous avez droit de temps en temps à un rappel de tout le stock de poncifs lamentables disponibles :
Nous possédons un patrimoine exceptionnel ! C'est le futur de la commune ! Nous avons un projet stratégique ! Les vilains de la municipalité précédente ont foiré ! Aujourd'hui c'est plus comme si c'était avant, ça a changé ! C'est notre solution qu'elle sera bonnarde ! C'est trop tôt pour en parler ! On va lancer une étude ! On va y réfléchir !... EPFR, SPL et au final emprunt pour racheter ce qui nous appartient déjà, presque deux ans pour en arriver là !
« C'est l'histoire d'une commune... - Vous la connaissez ? Non ? Oui ? Non, parce que sinon... parce que des fois y a des communes... bon... ah oui... Parce que y a des communes... - Vous la connaissez ? Non, dites-le parce que quand les gens y la connaissent après on a l'air d'un con. »

Vous voulez qu'on vous dise ? Quand un dossier est mal parti, toutes les conditions sont parfaitement réunies pour qu'il se termine mal et que ça vous coûte un max !

Agglo, ma belle agglo dis-moi qui est le/la plus bête ?

Quand Guy Mollet, à côté de qui Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen paraîtrait un dangereux gauchiste en matière de politique sécuritaire parlait de « la droite la plus bête du monde », il ne pouvait savoir qu'il faisait référence aux prémices d'un abêtissement qui allait fortement s'aggraver. Et s'il avait pressenti ce que serait un jour la droite brignolaise, la sentence eût été plus féroce encore !
Combien de temps devrons-nous supporter autant d'âneries cumulées concernant l'agglomération. Retour sur une délibération qui fait tâche. Déjà vous vous prenez à rêver que des politiques qui ont la prétention de conduire la destinée d'un pays ou d'un territoire sachent faire autre chose que de nous réciter un texte lu à haute voix qui semble les dépasser complètement. Comment après cela oser envisager sérieusement qu'un débat (au sens premier du terme), puisse éclore sur une délibération majeure, dans l'intérêt des concitoyens. Vous aimeriez également savoir qu'en amont d'un vote qui va engager durablement la collectivité, un travail préalable, sérieux et documenté a été effectué pour le bien des administrés. Autant vous dire qu'il n'en est absolument rien, nous en voulons pour preuve les récentes positions de petites communes qui ont fait savoir tout le mal qu'elles pensaient de ces procédés iniques, et ce à juste titre.
Dire à grands renforts de pompeux effets de manche, comme nous l'avons entendu, que s'opposer ou s'abstenir sur une telle délibération montre un manque de responsabilité et de clairvoyance, c'est envoyer aux élus de petites communes qui votent « contre » le message qu'ils sont des demeurés. Nous pensons au contraire que ce sont eux les responsables et les clairvoyants.
Nous n'avons pas besoin de revenir sur le vide stratosphérique qui anime systématiquement les conseils municipaux de Brignoles pour inviter à plus d’humilité dans le processus de brassage d’air. Si l'argument principal est celui de la mutualisation et des économies, à part des imbéciles heureux qui passent leur temps à enfiler les perles et jouer les serpillières de service, en tentant désespérément de faire croire à l'auditoire qu'ils ont une cervelle, nous ne voyons pas bien qui pourrait encore se faire berner. Nous ce que nous savons, c’est qu’aucune commune rurale, aucune communauté de communes rurales, digne de ce nom, n’a procédé à un vote avec autant de légèreté et d’absence de travail préalable.
Car si on ne vous le dit pas, nous n'avons pas peur de le dire : pour certains, la future agglomération n'est rien d'autre qu'une opportunité à saisir pour un partage du territoire et des indemnités qui vont avec ! Ni plus, ni moins. Si encore nous parlions de cadors qui vont développer le territoire pour le bien-être de ses habitants, mais autant parler du vent.

« La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement et c’est pourtant la plus grande de nos misères ». Au secours, Blaise...

Il a été souvent reproché à la municipalité précédente de n'être qu'une chambre d'enregistrement affublée d'une opposition qui s'opposait trop (sic !). Après les séances que nous inflige la municipalité actuelle, nous redécouvrons qu'en matière politique, le pire ne connaît aucune limite...
Ce ne sont certes pas les comptes-rendus d'une presse devenue l'ombre d'elle-même qui pourront vous en convaincre. La perte de Jean-Jacques Ottaviani, en dépit de ses engagements ostensibles, aura été largement fatale à une édition locale devenue bien tiédasse et futile, s’agissant de la chose publique.
Il y avait pourtant une tension palpable dans ce conseil aux rangs clairsemés (comme souvent d'ailleurs) et une rupture qui semble visiblement consommée entre Madame la Duchesse et son premier adjoint. Forcément quand vous avez une équipe qui ne vit pas à Brignoles, qui n'aime ni Brignoles ni davantage les Brignolais qui ne leur lèchent pas les pompes (les actes d'amour se prouvent et ne se déclament pas sur un mode emphatique), qui fonctionne en complète autarcie, il n’y a rien à espérer, les miracles se faisant rares par les temps qui courent.
Nous voilà tout de même rassurés de savoir que le nouveau porte-parole de Madame la Duchesse a pris les choses en main. L'avantage c'est qu'après chacune de ses prises de parole, vous en êtes au même point, le désert intellectuel étant la chose au monde qui se partage le plus aisément et surtout cela peut durer indéfiniment.

mercredi 25 novembre 2015

Où il est question d'instituer une société des menteurs, afin de rationaliser la production de mensonges politiques.

La charte d'éthique des candidats de la liste unis pour Brignoles, c'est un peu comme les rapports des élus et des conseillers qui sont utiles pour remplir et occuper les tiroirs, excepté qu'en cas de pénurie de papier toilette, c'est un usage de plus qui se présente...
En temps voulu, nous établirons une liste d’hommage aux fameux engagements faisant appel aux valeurs d'intégrité, d'exemplarité et de... transparence ! Des histoires à mourir de rire ou à pleurer, selon votre humeur ! Une pensée émue nous vient pour le regretté Michel Audiard, ce dernier avait le sens de la formule, en témoigne cette saillie célèbre du non moins regretté Lino Ventura : « Les cons ça ose tout, et c'est même à ça qu'on les reconnaît... »
Aujourd'hui, nous nous intéressons particulièrement à l'engagement n°4 : "Ne jamais utiliser nos fonctions à des fins personnelles pour nous-mêmes ou l'un des membres de nos familles". Le genre de phraséologie dont raffolent les politiques pour mieux berner leur monde.
Depuis l'élection, un membre de la liste "Unis pour Brignoles" (non élue car en fin de liste) a été embauché à la communauté de communes. Des compétences particulières à la fonction ? Pas à notre connaissance, mais on s'en fout, les compétences de nos jours prennent des formes diverses et étonnantes ! Mieux encore, une conseillère municipale de Brignoles vient de rejoindre récemment les rangs de la communauté de communes. Elle s'en est même vantée. Par lassitude, nous ne commenterons pas davantage pour dire tout le mal que nous pensons de cet abrutissement permanent, devenu inhérent à la conduite de toute activité politique !
Bien évidemment, cela n'a rien à voir avec le pouvoir que confère les fonctions. Comme n'a rien à voir avec l'absurdité, le fait que deux membres d'une même association exerçant une mission de service public de proximité, siègent ensemble au conseil municipal de Brignoles. Il est vrai que nombre d'activités de ce type dégagent souvent beaucoup de temps libre, pour quoi faire on ne le sait toujours pas, mais là aussi on s'en fout, car si en plus d'être élu il fallait travailler, être compétent et efficace, où irait-on ? Comme n'ont rien à voir du reste avec l'exemplarité les nombreuses situations de conflits d'intérêts que nous voyons poindre, aussi sûrement que Madame la Duchesse voit poindre des polémiques dont elle est la seule et unique cause, laissant à ses larbins les plus insignifiants, le soin d’attiser les braises, quel flair !

lundi 23 novembre 2015

Culture du déni, de la soumission, du paraître, de l'insignifiance, de la vacuité, de la duplicité, de la cupidité, de l'approximatif, de l'irréflexion, de la flatterie, culture des ganaches !

Cela n’empêche nullement de réussir. Le tout est de s'entendre sur le mot réussir. Nelson Mandela n'a pas réussi dans la vie (27 ans de prison et bien plus encore de misère), mais a indubitablement réussi sa vie ! Patrick Balkany a réussi dans la vie (Manoir, Riad, luxueuses villas, lambris dorés de la république), mais sa vie ? Rien n’est moins sûr !
En politique la culture du néant est suffisante pour prospérer en toute quiétude et ses limites s’apprécient à nos dépens. Les tragiques attentats récents ont mis en lumière l'étendue des manquements et des errements en matière politique. Bien sûr, cela ne date pas d'aujourd'hui. Toute la classe politique a déjà fait fi de la nationalité majoritaire des salafistes djihadistes du 11 septembre 2001, leur appartenance à la haute bourgeoisie moyen-orientale et leur niveau d'études ! Comme elle oubliera bien vite qu'un des djihadistes les plus recherchés d'Europe appartenait à la classe moyenne belge, qu’il était appliqué dans ses études, avant qu’il ne bascule dans l'abomination.
Le traitement des défis qui se présentent demanderait des cervelles bien plus trapues et « burnées », que les émanations d’un système frelaté proposées en rayon, depuis plus de 20 ans ! Le verrouillage des partis a tellement gangréné notre pays que la tâche est ardue et demande une résilience exceptionnelle, même pour des cervelles de cette trempe. Pour être en position éligible sur une liste aux régionales, le candidat filtré au tamis de la soumission (ils appellent ça la loyauté, faut-il être aussi con pour le croire ?), aura déboursé des milliers d'euros (14 000 à 15 000 euros pour la liste Estrosi selon des sources sûres). Il ne faut pas s'étonner que le pays aille mal. C’est étudié pour !
Quand on veut se débarrasser politiquement des incompétents ou des encombrants, il y a toujours l'Europe. Le résultat pour la défense de nos intérêts a bien été au rendez-vous d’une telle absurdité. Seulement maintenant il y a profusion et tous partis confondus, ils se bousculent, il en vient de partout. Résultat, alors que nous aurions désespérément besoin des meilleurs d'entre-nous, ce sont tous les ringards suffisamment aisés et insipides dont héritent les citoyens. En bref, notre calvaire semble devant nous plutôt que derrière ! Une conseillère pédagogique s'alarmait d'ailleurs récemment sur les ondes radios, du fait que la génération à l'origine des attentats n'est peut-être rien à côté de celles qui vont suivre...
L'audace et le courage du député Jean-Baptiste Baudin qui se lève, criant sur la barricade : « …vous allez voir comment on meurt pour 25 francs * » s'écroulant mort sous une décharge de mousqueton, suite au coup d'Etat du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, c'est si loin ! Tellement loin...

* Montant de l’indemnité journalière d’un député à l’époque.

dimanche 22 novembre 2015

Chose promise, chose due !

En tout cas pour nous, si d'autres préfèrent se renier, s'avilir, se complaire dans le déni, croire à la Mère Noël, jouer les parvenus de basse extraction (lire ou relire Marivaux) ou encore se lamenter, c'est après tout leur fardeau. Nous vous livrons, non sans avoir dû nous frotter les yeux pour être parfaitement sûr d'avoir bien lu, le dernier épisode d'une municipalité qui n'a d’ambition que de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, faute d’avoir la capacité à nous proposer autre chose. Grâce à quelques sources ayant enfin soupé d’un bourbier putride.
Cela commence avec un mail du premier adjoint à l'attention du cabinet du maire et de ses collègues, qui exprime sa déception et sa désapprobation d’un comportement insupportable concernant l'hommage à rendre aux victimes du 13 novembre, quand on se prétend un élu responsable. C’est la moindre des choses, ne pas le faire au vu des éléments qui nous ont été rapportés et que nous avons pu constater, aurait été une faute !
Or voilà qu'un histrion (plus connu dans le secteur médical) se met en tête de jouer les donneurs de leçon pour cour de récréation d’adolescents attardés. Morceau choisi : « Je n ai sûrement pas de leçon de quelqu'un qui n a d ambition que sa personne » (sic !). Il semble poindre dans ces lignes quelque difficulté à exprimer une pensée construite et intelligible... Pour la petite histoire, ce dernier se verrait bien être le prochain maire ! Mais oui, vous avez bien lu. Toute ambition mise à part, cela va de soi. Avec Monsieur oui-oui, les deux feront la paire ! Au point où nous en sommes, le territoire ne risque plus une aliénation supplémentaire, il a déjà percuté le fond depuis belle lurette.
La réponse viendra de l'opposition, elle aussi flouée par autant de mépris au service de comportements à la petite semaine sûrement pas dénués d'arrières pensées, renvoyant le tartarin à ses chères études. Qu'à cela ne tienne, l'histrion piqué au vif n'est plus à un abêtissement près, et le bougre de commettre un nouvel attentat à l'intelligence humaine : « Il aurait fallu expliquer aux huîtres festives de samedi soir ce qu est un deuil,mais apparement même entre mollusques le dialogue est compliqué . En effet les clivages politiques s effacent ,les masques tombent ,l opposition ne parle plus que d une seule et même deux voix ! » (et resic !) La réponse de l'opposition se fera donc plus explicite, ce que nous résumerons par : « lâche, lamentable, des difficultés notoires à l'écrit ». Nous ne pensons pas avoir trahi la pensée profonde de l'auteur.
Ses prestations se termineront avec Madame la Duchesse de retour de Paris et de la cour de récréation (là aussi) du 17 novembre à l'assemblée nationale pour une séance digne des guignols, mais sûrement pas de la fonction de parlementaire. Avec un mail qui évacue toute responsabilité (qui l’eût cru ?), renvoyant la faute sur celles ou ceux qu'elle a, fidèle à elle-même, traités par-dessus la jambe de son plus profond et entier dédain ! Avec le soutien de trémolos dans le texte, le concours d'accents duplices (les actes, toujours les actes) et particulièrement ampoulés au vu des circonstances. Ce seront donc autant de formules creuses et manipulatrices, écrites pour elle évidemment... 
Vous en trouverez tout de même pour aimer et justifier ça, du moment qu'on leur répète qu'on les aime, il ne leur en faut pas plus pour connaître l’extase. Chacun a les maîtres à penser et les valeurs qu’il peut !

vendredi 20 novembre 2015

Le zéro absolu comme référence est dangereux pour qui ne maîtrise pas son emploi.

Tout le monde (doté d'un peu de bon sens) a pu remarquer que lundi matin, tant le conseil municipal que la Place Caramy étaient passablement dégarnis pour un hommage aux victimes du désormais tristement tragique attentat du 13 novembre 2015. Contrastant notablement avec la mobilisation plus significative du non moins tristement tragique attentat au sein des locaux de Charlie Hebdo.

Une situation étonnante, mais semble-t-il pas dénuée d'explications. Le moins qu'on puisse dire est que la municipalité ne s'est pas fendue pour prévenir les Brignolais de cette manifestation. Elle semble beaucoup plus inventive et fait preuve d'une grande célérité, quand il s'agit de communiquer pour brasser de l'air ! Résultat : une très grande majorité de citoyens n'ont pu se libérer à temps, voire n'étaient pas le moins du monde informés. Nous avons maintenant l'habitude, cela doit être une méthode de gestion particulièrement recommandée !

Mais ce n'est pas tout, car nous nous sommes laissés entendre dire que le premier adjoint avait fait connaître son sentiment, par écrit, sur ce qu'il dénonce (à juste titre selon nous, si tel est bien le cas) comme un manquement flagrant, délibéré et inapproprié aux obligations d'une collectivité. Figurez-vous que les élus auraient reçu par mail un avertissement, deux heures à peine avant la cérémonie. Vous voudriez exclure des personnes indésirables que vous ne vous y prendriez pas autrement. De fait l'absence notable de quelques-uns fut remarquée et même commentée ici ou là. Il est vrai que tout le monde ne vit pas de l'air du temps, doit donc travailler et prévenir suffisamment tôt, afin de se libérer de ses obligations. Il est vrai également qu'en organisant des conseils en pleine journée, comme si vous vous croyez à Toulon ou au conseil départemental, ces détails-là vous échappent totalement. Ah l'insoutenable légèreté de l'être...

Il semble également qu’un histrion, assez coutumier du fait nous dit-on, confondrait le rôle d’élu avec celui de clown grotesque, s’attirant quelques réponses musclées... Il est certain que la décence, le sérieux, l'intelligence, le sens des responsabilités ne se décrètent pas, elles se démontrent sur le terrain et jusqu'à présent vous pouvez toujours chercher, vous aurez du mal à trouver. A part peut-être les gogos. Ah si vous saviez comme « je vous aime »...

Nous ne manquerons pas de vous faire connaître le plus croustillant dès que nous en prendrons connaissance, quelques-uns outrés par des réactions inappropriées, des comportements imbéciles seraient bien décidés à nous en faire part. Et comme vous le savez, nous avons prouvé que nous avions le sens du partage !

Qui se sent morveux se mouche !

Il n'est plus rare de voir quantité de parlementaires se poser, toujours très ostentatoirement engoncés dans leurs certitudes, en donneurs de leçons qu'ils ne s'appliquent bien entendu jamais à eux-mêmes. Parlant d'autant plus facilement de l'indignité du voisin, qu'ils ignorent la leur d'un mépris souverain, quitte à arborer fièrement cette dernière telle une rosette de la légion d'honneur. Cela fait partie de la panoplie politicienne à destination de tous les imbéciles qui auront le bon goût de se laisser abuser, encore et encore.

L'opposition a ainsi donné mardi 17 novembre 2015, au sein de l'assemblée nationale, une parfaite illustration de l'adage selon lequel plutôt que de s'occuper de la paille dans l'oeil de son voisin, se préoccuper de la poutre qui traverse le sien pourrait être ô combien salutaire. Minaudant et persiflant par ci, avec le secours de grotesques sourires, vociférant et éructant par là. Risible et dramatique séance ou une fois de plus la forme aura primé sur le fond, même si le fond justement (celui de la bêtise) sera défoncé sans la moindre pudeur. Voir le seigneur de Levallois éructer, alors que ses mises en examen devraient l'inciter à beaucoup d'humilité, voir les sourires moqueurs de parlementaires qui oublient leur rôle pernicieux et désastreux en matière de politique étrangère et sécuritaire alors qu'ils étaient dans la majorité, est consternant. En voir se raccrocher aux branches des thèses du Front National (qui pour le coup trouve un écho retentissant à ses préoccupations), est une preuve de plus que le zéro absolu est également atteint asymptotiquement par la température de cervelles parlementaires.

Dès le lendemain, ils se sont (un peu mais sans plus) mouchés, conscients d'avoir pulvérisé les bornes de la décence, mais certain(e)s ont montré le temps d'un égarement de plus, leur vrai visage. La duplicité restant une valeur sûre en matière politicienne ! Il serait avantageux de rappeler que la différence qui sépare les politiques des politiciens ne sont pas les discours, mais les actes. Nous avons du souci à nous faire. "Vous devriez avoir honte", "Séance minable" ont réagi beaucoup de Français. Eh bien figurez-vous que non, ils n'ont pas honte c'est même un signe distinctif de ralliement pour nombre d'entre eux. Ils continueront donc de nous abreuver de leurs sempiternelles leçons, si certain(e)s pouvaient toutefois nous épargner leur inénarrable duplicité doublée de leur incommensurable sottise, nous leur en saurions gré, bien qu'à l'impossible nul n'est tenu !

lundi 16 novembre 2015

« La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force »

Mais uniquement dans « Le meilleur des mondes » !

Anéantissons une bonne fois pour toutes cette anti-culture sortie tout droit des abysses où nous entraînent pêle-mêle nos errances et nos angoisses faussement existentielles ; une pédagogie du néant ; une célébration systématique de l'inconséquence et de l'inconsistance ; un renversement des valeurs qui fondent une civilisation ; un abandon programmé de l'Histoire, ses fulgurances comme ses exactions, car elles demeurent notre patrimoine ; une éducation confinée depuis des lustres au rayon des pertes et profits ; une repentance érigée en unique modèle de pensée qui vaille ; un goût revendiqué pour le simplisme ; un consumérisme comme mode de vie non négociable.

Pour qu'il y ait conflit de civilisations, encore faudrait-il qu'il y ait une civilisation en face. Une civilisation Al Qaïda, que les experts (les vrais), pas ceux autoproclamés des plateaux de télévision, ne considèrent plus que comme des agglomérats contextuels de criminels opportunistes ? Une civilisation Daesh, que l'occident a lui-même engendrée sur les cendres encore fumantes de l'Irak, dans le sillage d'Al Qaïda en Afghanistan ? En réalité nous avons droit avant tout à un conflit de cultures. L’espoir d’un humanisme librement vécu, fondamentalement et viscéralement opposé à un obscurantisme dans sa barbarie la plus abjecte (l'anti-culture par excellence). Les victimes sont partout, mais les fils invisibles qui maintiennent la main du bourreau le sont tout autant. Il est grand temps de sortir de la douce torpeur dans laquelle nous maintient la facilité, mère de tous les maux. 

Condorcet l'avait déjà dit : « Même sous la Constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave. [...] Nous ne désirons pas que les hommes pensent comme nous mais qu'ils apprennent à penser d'après eux-mêmes. [...] Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre. ». Le libre arbitre existe toujours, il s’agit désormais de savoir ce que nous souhaitons en faire et  d'exiger des gouvernants qu'ils cessent, là aussi une bonne fois pour toutes, d'enfiler les perles !

vendredi 13 novembre 2015

La république des copains et des coquins choisira toujours l'ivresse mondaine et confortable du pouvoir à la saoulerie solitaire et contraignante du service !

Les communautés d'agglomération ont été instituées en 1999 dans le cadre de la loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale. Présenté ainsi, il n'y a là rien de choquant. Sauf que plus de 15 ans ont passé, nombre de communes ont franchi le pas, d'autres ont fait de la résistance, comme toujours et souvent pour de mauvaises raisons. Ces 15 ans ont-ils donc été mis à profit pour construire une forme nouvelle de collectivité, plutôt que d'avoir à la subir ? Mais vous n'y pensez-pas, d'ailleurs à quoi bon réfléchir quand il suffit de décider arbitrairement sur un coin de table entre copains, au dernier moment, mettant ainsi tout le monde devant le fait accompli.

Les dindons de la farce seront cette fois les petites communes, leur maire et des administrés sous représentés. Brignoles et Saint-Maximin ne seront pas loin d'atteindre la majorité à elles deux, quand elles ne représentent au mieux qu’un tiers de la population, si on s’en tient au périmètre défini. De plus ce qui fonctionne pour une agglomération importante ne va pas de soi dans un milieu rural notoirement plus hétérogène. A moins d'avoir anticipé et œuvré comme pour tout projet sérieux devant être mené à bien, incluant : une communication claire et transparente, un engagement et une mobilisation sans faille de tous les acteurs concernés, un regard critique nécessaire et inspiré, le cas échéant des propositions alternatives crédibles, un plan d'action concret pour une réussite au rendez-vous. Mais ceci vaut pour les aigles, pas pour les buses...

Résumons : un siège à Brignoles, une présidence à Saint-Maximin et les non-dits qui vont avec : place nette à Madame la Duchesse pour les prochaines législatives ainsi qu'à Monsieur oui-oui, futur maire de Brignoles dès 2017 (à moins que les élections législatives ne tournent mal, sait-on jamais par les temps qui courent ?) ! Et les urnes ? Elles servent surtout à recueillir les cendres d’une République malmenée. Toutefois les deux premiers points paraissent de nature à être de nettement moins mauvais choix, imaginez un peu l’inverse, ça fait froid dans le dos. En revanche les deux autres nous rappellent furieusement ces deux citations d'un célèbre cinéaste et de son non moins célèbre concitoyen, fins connaisseurs de la vie politique : « Malheureusement, nos politiciens sont soit incompétents, soit corrompus. Quelquefois les deux en même temps, le même jour. » et « La politique est supposé être la seconde plus ancienne profession. J'ai réalisé qu'elle ressemble beaucoup à la première. ». Nous n’avons rien à y ajouter.

vendredi 6 novembre 2015

Tout élu confronté à un choix, reçoit de la part de celui-ci, une poussée exercée de la tête vers les pieds et inversement proportionnelle, en intensité, au poids du volume de cervelle disponible.

D'où, peut-être, l'origine de l'expression populaire : réfléchir avec ses pieds... Ce principe qui doit beaucoup à Archimède s'est donc appliqué avec force, avant d'aboutir à une truculente position concernant le projet de contrat régional d'équilibre territorial proposé par la Région à la Provence Verte. Effet immédiat : c'est autant de financements de projets locaux, à hauteur de plusieurs millions d'euros, qui ne verront pas le jour en 2015. Ils sont donc irrémédiablement perdus pour un territoire qui comme chacun le sait est particulièrement prospère, économiquement parlant. Si d'aventure quelqu'un a lu un début de commencement d'argumentation sérieuse et circonstanciée, qu'il le fasse savoir, nous sommes vivement intéressés.
La présidente du Comté de Provence, alias Madame la Duchesse, s'est une nouvelle fois illustrée en prenant une position non explicitement motivée (exception faite des éternelles arguties politiciennes sans queue ni tête), affichant comme à l'accoutumée son plus profond dédain pour la valetaille communautaire (élus compris).
Il n'y a pourtant aucune illusion à se faire, il se trouvera toujours les mêmes clowns pour amuser la galerie en approuvant et justifiant dévotement les pires inepties au seul motif qui vaille : Madame la Duchesse a dit ! Une somme d'absurdités ducales n'a pourtant jamais fait référence en matière d'intelligence collective. S'il fallait les énumérer, une encyclopédie n'y suffirait pas.
Morale de l'histoire : réfléchir et délibérer ne sont décidemment pas à la portée de tout le monde. 
Et vous trouvez ça drôle ?