mardi 30 septembre 2014

"Le Parlement comprend l'Assemblée nationale et le Sénat qui, de leur côté, font de leur mieux pour comprendre ce qu'on leur dit." Pierre Dac

Commentaire de Georges Ginesta concernant le résultat des sénatoriales : "... A titre personnel, cette défaite n’a aucune importance parce que je reste député. C’était l’occasion de préparer l’avenir mais changer d’hémicycle c’était plus de l’inconfort...". Quelle motivation et quel dédain ! De quel avenir parle-t-il, si ce n'est du sien ! Commentaire d'Hubert Falco sur ce même scrutin : "... je fais remarquer qu’il y a 150 voix de dissidence farfelue, qui ont permis au Front national d’entrer au Sénat." Quel mépris pour des dissidents qui en ont peut être marre de n'être que des paillassons. En voilà deux qui illustrent à merveille la citation de Pierre Dac et font sûrement de leur mieux pour comprendre ce qu'on leur dit. Et tout ce petit microcosme politicien de serrer tout de même les fesses pour la prochaine échéance électorale qui interviendra dans 6 mois à peine. Car aucune illusion à avoir, ce qui importe ce n'est toujours pas le bien commun et le rassemblement des compétences et des savoir-faire, mais au contraire un exercice solitaire, aveugle et cynique du pouvoir, souvent aidés en cela par la complaisance et l'avidité de quelques noblaillons plus intéressés qu'intéressants. La vanité leur servant toujours de guide suprême...

mercredi 10 septembre 2014

"La fraude est à l'impôt ce que l'ombre est à l'homme". George Pompidou.

Il ne pouvait savoir à quel point cette citation serait d'actualité plus de 40 ans après.

M. Thévenoud le fraîchement nommé Secrétaire d'Etat démissionnaire avait été précédemment élu Vice-Président de la mission d'information sur la fraude fiscale et Vice-Président de la commission d'enquête sur l'affaire Cahuzac ! Excusez du peu, c'est dire que sa démission pour "des problèmes de conformité avec les impôts" selon Matignon, en clair une fraude fiscale sur plusieurs années d'un membre de gouvernement, qui à vous aurait fait l'objet d'un traitement musclé dans les mois suivants la première échéance, est un minimum. Surtout que le personnage s'était cru obligé d'en rajouter une louche à l'occasion d'une interview d'un journal régional, à destination du citoyen : "....on n'est pas tous des Cahuzac !". Et que dire d'un étonnant discours moralisateur à la tribune de l'assemblée, pour dénoncer les turpitudes de son petit camarade.
Quand on apprend enfin que le Monsieur ne payait pas non plus son loyer pendant la même période et que Madame occupe le poste de Chef de Cabinet du Président du Sénat, que les moyens du couple sont donc tout sauf misérables et qu'elle pouvait difficilement ne pas savoir, on croit rêver. Mais bien sûr qu'il faut encore plus de transparence pour les élus, ce n'est pas de l'inquisition comme voudraient nous le faire avaler les principaux intéressés, mais une oeuvre de salubrité impérieuse.

Rappelons donc à cette occasion la publication du mensuel Alternatives Economiques, concernant la proposition d'une vingtaine de députés UMP au moment de l'affaire Cahuzac justement, notre Député Maire en tête, visant à amnistier ceux qui ont illégalement fait partir des capitaux à l’étranger, sous réserve d'une contribution forfaitaire de 5 % des sommes rapatriées, voire une exonération sous conditions, rien de moins ! Bref absoudre le plus légalement du monde pour ceux qui se feraient prendre par la patrouille, le détournement d’argent délibéré à des fins personnelles, tout particulièrement si cela intéresse des élus. Vous imaginez bien entendu que cela ne concerne pas ceux comme vous et nous qui sont surveillés comme le lait sur le feu par l'administration fiscale, ou d'autres qui rament pour boucler les fins de mois et qui voudraient bien en payer des impôts.

Mille pardons aux aficionados, fortunés ou non, de notre Duchesse de revenir sur cette brillante initiative et prise de position, preuve irréfutable s'il en était de son génie politique, de son sens de l'à-propos et de sa conception toute personnelle de la gestion des recettes fiscales et des deniers public, mais l'occasion offerte était trop belle ! Du coup on n'est pas si mécontent de la rareté de son activité parlementaire. Et puis non, tout compte fait nous ne demandons pas pardon... C'est ainsi.

dimanche 7 septembre 2014

L'ineptocratie au service de l'inaptocratie et inversement !

C'est assez régulièrement que nous entendons le message : "mais ils ne sont là que depuis peu, laissons leur le temps de montrer de quoi ils sont capables...".

A cela une première remarque : les personnes qui suivent à titre professionnel la vie politique, celles qui la côtoient au quotidien par leur métier ou leur engagement vous le confirmeront, ce sont les cent premiers jours qui déterminent pour l'essentiel ce que sera le suite d'un mandat, quel qu'il soit. Et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, ils sont maintenant passés. C'était vrai pour l'ancienne municipalité, c'est tout aussi vrai pour l'actuelle, cela se vérifie à chaque fois...

Deuxième remarque : c'est toujours la même rengaine, les supporteurs du camp majoritaire ne supportent aucune critique et l'argument suprême invoqué reste sans surprise toujours le même : et les prédécesseurs, qu'ont-ils fait ? Comme si nous avions fait l'apologie de la municipalité précédente. Comme si les supposées turpitudes et incapacités d'un camp justifiaient celle d'un autre, d'autant que dans ce domaine le temps ne fait rien à l'affaire, au contraire il aggrave. Evidemment on comprend que cela fasse mal aux tripes de reconnaître qu'on a pu se faire avoir, si tous les citoyens s'intéressaient d'un peu plus près à la politique au lieu de laisser ce soin à d'autres en les idolâtrant bêtement comme des icônes ou des êtres exceptionnels qu'ils ne sont définitivement pas, cela ne serait pas ou si peu...

Troisième remarque : il faudrait être particulièrement stupide pour imaginer que la communication officielle qui est faite, les (fausses) informations qui peuvent être délibérément lancées et entretenues, les réponses qui peuvent être données au gré des rencontres avec les concitoyens, ne le sont pas souvent à dessein et dans un but précis : celui d'endormir les concitoyens, de les manipuler au gré d'intérêts clientélistes, au besoin de couper des têtes qui gênent. Et à ce petit jeu la politique professionnelle ne néglige absolument rien, croyez-nous, tous les moyens sont bons pour justifier la fin.

Quatrième remarque : nous ne nous situons pas dans une critique purement politique, nous avons trop de respect pour cela et nous n'avons pas davantage la prétention de dire que telle ou telle décision sera la bonne, au seul motif qu'elle est de droite ou de gauche. Ce qui nous importe, c'est la pertinence, c'est la compétence, c'est l'expertise, c'est la sincérité, c'est l'anticipation, c'est la vision, c'est le travail, c'est le bon sens, c'est l'authenticité au service de la seule chose qui compte, celle de l'intérêt général ! Le reste peu nous en chaut. Alors quand il s'agit de montrer l'envers du décor, nous choisissons la manière qui nous convient... D'autant plus quand nous faisons face à de grands premiers prix de vertus (Brignoles en regorge), dont les comportements et le cynisme au quotidien ne sont guère avouables et que nous en avons la preuve.

Nous en terminerons avec cette boutade de Woody Allen : "Malheureusement, nos politiciens sont soit incompétents, soit corrompus. Quelquefois les deux en même temps, le même jour". Nous y ajoutons que les seuls fautifs, ce sont trop souvent les électeurs eux-mêmes, dont nous faisons partie tout comme vous !

samedi 6 septembre 2014

En politique, l'opposition désigne un ensemble d'actions visant à contester les décisions d'une majorité au pouvoir, dans l'intérêt général en principe.

Du temps de la splendeur de Leonid Brejnev il avait une vision bien à lui de l'opposition : "Chez nous en URSS il n'y a pas de parti d'opposition, parce que nous pensons qu'une opposition pourrait troubler les rapports affectueux qui unissent le gouvernement au peuple." Sic !

Peut-être que l'opposition à Brignoles en a pris de la graine, car avez-vous vu se manifester une opposition à la majorité municipale, les avez-vous vu déambuler dans les rues ? Ces deux derniers mois ont été tout particulièrement bien silencieux, la période estivale ne pouvant tout expliquer. En même temps, vu l'activité frénétique municipale qui règne à Brignoles, l'opposition se met énergiquement au diapason, quoi d'autre ?

Tout se passe en effet comme si Brignoles baignait dans la volupté d'un meilleur des mondes, avec une bienveillance toute en douceur et en finesse de l'opposition, qui ne souhaiterait pas rompre le lien affectif, ardemment et patiemment tissé, unissant la majorité municipale au peuple de Brignoles. Car les braves Brignolais ne sont pas égoïstes, loin de là, depuis que la Duchesse veille amoureusement sur eux et les couvre de ses nombreux bienfaits, ils n'ont de cesse d'aller la remercier, un peu comme les Saint-Maximinois vont prier Marie-Madeleine... Vous n'êtes pas d'accord ? Nous aurons tout de même essayé !

Brignoles "en grand danger" ? Allez c'était une galéjade de Madame la Maire. Ou bien c'était pour mieux justifier astucieusement l'inaction rampante dans la commune, fortement endettée certes, mais plutôt très loin des cadors dans le domaine (On y reviendra d'ailleurs, nous ne sommes pas plus bêtes que la moyenne, en toute modestie bien entendu pour les adorateurs de Madame la Duchesse et de son génie, nous savons bien lire aussi les chiffres et les graphiques quand ça nous chante). Après tout est question de ressources et surtout d'imagination, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas au pouvoir ! Comme à l'habitude, nous ce qu'on en dit....


jeudi 4 septembre 2014

"Avant d'éblouir le peuple en lui promettant de l'eau chaude, il faut donc lui fournir des récipients pour la recueillir". Alphonse Allais, un connaisseur en communication politique.

Ces politiques, ils ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer. Nous en voulons pour preuve un article récent paru dans Var Matin, présentant le premier troisième adjoint putatif de la ville de Brignoles, alias Monsieur oui-oui, comme l'artisan d'un projet de fusion des formations seniors de l'ASB association bien connue des Brignolais et de l'OSM son alter ego de la ville voisine, ville que le promoteur immobilier connaît particulièrement bien, normal il y vit !

Patatras, on ne peut plus compter sur la discrétion des journalistes, ne voilà-t-il pas que deux jours plus tard, Var Matin révèle que notre hyper délégué municipal à tout et à rien (il sert à quoi l'adjoint au sport à Brignoles ?) n'est pas l'initiateur, mais rendant à César ce qui appartient à César, seulement le rapporteur de l'adjoint au sport de... Saint-Maximin. Raté l'exercice de communication à deux balles !

Ajoutons que si on voit bien l'intérêt de Brignoles pour enfin redorer son blason et son budget, nous avons du mal à voir celui de Saint-Maximin dans cette affaire, du moins pour l'instant. D'autant plus qu'au vu de la différence de niveau entre les deux formations, cela ne nous incite guère à l'optimisme pour la réussite d'une telle fusion que nous avons même du mal à appeler projet.  

Il va falloir aussi nous expliquer comment deux villes distantes d'une vingtaine de kilomètres, peuvent contourner le règlement de la FFF qui stipule que "La fusion n'est autorisée que si la distance qui sépare les sièges des clubs concernés est inférieure ou égale à 15 km, voie routière la plus courte." Bon d'accord, ce ne serait pas une fusion des clubs, juste une fusion des équipes seniors.

Tout de même croyez-vous que les concitoyens se préoccupent vraiment de la fusion des équipes de football de Brignoles et de Saint-Maximin, deux villes relativement éloignées pour créer un engouement certain, et ainsi espérer faire adhérer les supporteurs à ce qui paraît plus une opération de marketing politique, que de véritable projet sportif ! N'y a t-il donc aucune autre priorité à Brignoles, que de passer son temps pour notre triumvirat étranger, à saisir chaque opportunité de créer artificiellement l'empathie des électeurs avec celui qu'on nous annonce avec insistance comme le futur maire, et en aurait-il les capacités et la légitimité, avant même d'avoir été élu ?

mercredi 3 septembre 2014

Le cinéma ? Je le fais sur un écran, pas dans la vie ! De Louis de Funès

Tandis qu’en politique c’est exactement le contraire, si on en juge par la gestion de notre commune. Depuis dimanche soir le contrat liant la FOL (gérant) à la Mairie a pris fin entraînant dans la foulée la fermeture de l’unique cinéma à Brignoles.

Rappelez-vous Madame la Maire vous criant en même temps son amour et son intérêt pour le projet de cinéma lancé par la municipalité précédente, malgré la mise en garde selon de nombreuses sources que lui aurait prodigué son premier adjoint (l’officiel, pas le putatif) pour diverses raisons. Résultat, nous entamons le sixième mois, le fameux projet est toujours dans les limbes et l’actuel cinéma est fermé.

Bravo Madame la Duchesse, la rentrée est à peine commencée que l'on enchaîne déjà les âneries au sein de la municipalité ! Nous tenons quand même à faire savoir au plus grand nombre que la situation n’a pas été découverte dimanche soir, elle est parfaitement connue de la municipalité depuis des mois, ce qui vous en dit long sur la capacité de gestion et la réactivité dans les plus petites choses, alors imaginez pour le reste ! Mais nous ce qu'on en dit, c'est juste pour votre culture...

"L'immobilisme est en marche et rien ne pourra l'arrêter". (D'un politique célèbre disparu).

Il est en général de tradition que les maires, sauf cas de force majeure, prennent la peine de venir assister en personne à la rentrée des écoles, accompagnés de l'élu(e) chargé(e) des affaires scolaires... Surtout que cette année, la mise en place des rythmes scolaires était de nature à venir prendre la température directement sur le terrain.

Nous disons bien en général, parce qu'à Brignoles, si l'élue en question était bien présente et dans son rôle, ce n'était pas le cas de Madame la Maire. Cela ne l'intéresse visiblement pas, en tout cas pas davantage qu'une permanence au bureau électoral. Il faut croire que ces corvées municipales l'ennuient, car nous pouvons vous certifier que de la même façon que pour les élections européennes, Madame la Duchesse était bien présente ce jour là à Brignoles. Ce n'est certes pas d'une gravité absolue, mais cela montre bien en revanche que Brignoles, ça l'enquiquine toujours aussi prodigieusement ! D'autant qu'aux dernières nouvelles de personnes l'ayant croisée, elle n'avait rien, mais alors rien d'absolument dé-bor-dée...