jeudi 31 juillet 2014

L'art et la (détestable) manie de toujours vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes.

Plutôt qu'un commentaire, voici un nouvel article pour répondre à quelques piques (ou qui se veulent du moins ainsi) lancées ici ou là, à notre attention.

Sur l'absence d'identité nous avons déjà consacré un article sur le sujet, nous n'y reviendrons toujours pas, à l'exception d'une précision qui est la suivante : chacun peut avoir un avis sur les raisons de cet anonymat, c'est son droit le plus absolu, mais chacun peut aussi se mettre le doigt dans l’œil jusqu'au coude sur le fait que son avis est le bon ! Et comme il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, nous n'allons pas dépenser d'énergie à justifier ce qui ne mérite pas de l'être, de notre point de vue.

La référence à Schopenhauer c'est bien essayé, mais si l'honnêteté et l'absence de vanité prédominaient en politique, d'abord cela se saurait et ensuite il n'y aurait pas de controverse. Les stratagèmes qu'il décrit dans son ouvrage s'appliquent d'abord et avant tout aux élites (à son époque ce mot voulait encore dire quelque chose), pas à celles ou ceux comme nous qui n'ont de près ou de loin aucun pouvoir d'influence notoire sur la vie des autres. Pouvoir qui se traduit parfois pour les plus modestes en bien ou comme trop souvent en mal. Nous avons en revanche le toupet de tenir un discours dont la finalité n'est pas de prendre les concitoyens pour des imbéciles, mais de leur donner une toute autre version que la soupe indigeste qui leur est régulièrement servie. Si toutefois l'envie de nous démontrer que nous avons tort vous prend, ne vous en privez pas, nous tenons quand même à vous faire remarquer que cela va être un exercice périlleux, car nous n'avons aucun message à faire passer autre que celui de bien garder les yeux ouverts et d'arrêter de croire aux sornettes politicardes et manipulatrices. Dans tous les cas, nul besoin de relire ce grand philosophe pour en avoir le cœur net ! Que les pratiques changent et nous serons heureux de le signaler, autant dire que ce n'est pas encore pour demain.

Sur le manque de courage et caetera, nous préférons nous en payer une bonne tranche de rire. Nous sommes aujourd'hui dans une société où il suffit de dire, écrire et diffuser le plus largement possible n'importe quelle ânerie sous son vrai nom, pour être taxé de "courageux". Est-il besoin d'en rajouter une couche ?

Il nous a été reproché aussi de braquer les projecteurs sur 3 personnes, nous pourrions en ajouter une quatrième avec la directrice générale des services. Sur ce point, cela demande en effet une explication. Il se trouve que sauf à nous prendre pour plus bêtes que nous ne sommes, ces quatre personnes font profession de l'activité politique, que nous qualifierons d'ailleurs plutôt et plus pertinemment de délibérément et désagréablement politicienne. Elles seules détiennent le pouvoir, tout en faisant habilement croire que d'autres le détiennent aussi. C'est un jeu de dupe et de rôle, dont seuls les administrés paient au final les pots cassés. C'est aussi la manière la plus détestable qui soit de concevoir l'action politique, qui a pu perdurer jusqu'à aujourd'hui grâce il faut bien le reconnaître à l'aveuglement volontaire ou involontaire des électeurs. Il ne nous viendrait donc pas à l'idée de blâmer des personnes, estimables ou pas, compétentes ou pas, qui n'ont en réalité aucun pouvoir réel ou si peu et qui ne sont donc à ce titre pas directement responsables. Seules les personnes détenant les leviers du pouvoir, les responsables ou irresponsables, choisissez le terme qui vous convient, nous intéressent.  

" C'est le propre de l'homme de se tromper ; seul l'insensé persiste dans son erreur. " Cicéron.

samedi 26 juillet 2014

Faire et défaire, c'est toujours travailler.

Nous venons d'apprendre que Madame la Maire venait d'établir un arrêté modificatif concernant la collecte des déchets. On vous résume la chose : retour à l'ancienne heure ! D'accord, c'est un peu caricaturé car il y aurait aussi quelques précisions concernant des modalités par secteur. Mais tout ça pour ça ! Qu'on ne vienne pas non plus nous accuser d'être contre le fait de rendre notre ville plus propre, nous pensons exactement le contraire. Seulement il y a l'art et la manière et dans ce domaine nous serions plutôt côté amateurisme, à peine éclairé ! Dont acte.

vendredi 25 juillet 2014

Veni, vidi, vici

Madame la Maire aurait-elle perdu tout sens commun, si d'aventure elle en avait conservé un tant soit peu, depuis son entrée en fonction ? D'après nos informations, des remontées de mécontentements de commerçants franchement décidés à la faire vaciller dans ses certitudes, auraient perturbé notre Duchesse. Est-ce seulement possible ? Tant on sent chez cette Duchesse, toujours le port altier, une âme conquérante de César triomphant récitant comme une bonne élève : "Veni, vidi, vici".

Ne voulant toutefois à aucun prix perdre la face, ce qui n'est pas une surprise, Madame la Duchesse aurait alors eu un éclair de génie, consistant visiblement (nous ne voyons pas d'autre explication) à faire porter le chapeau de sa décision ubuesque à la police municipale seule chargée de l'application. Que diable, n'est-elle pas le "cerveau", assisté de "bras" incompétents qui ne réfléchissent pas avant d'agir (en même temps allez-vous nous faire remarquer : des bras qui réfléchissent, ce n'est pas si fréquent, certes nous vous le concédons...). Comme tous les génies, en effet, elle n'échappe pas malgré sa grandeur à la règle, elle est par voie de conséquence incomprise ! Son arrêté ne concernait évidemment pas les commerçants, car elle voulait parler d'ordures ménagères, bon sang mais c'est bien sûr, les "bras" auraient donc tiré plus vite que leur ombre, sans le moindre discernement et sans avoir ingéré la substantifique moelle de sa volonté et pensée éminemment profonde. Tout est bien qui finit bien, affaire suivante. Ah bon et les usagers lambdas qui n'ont pas la chance d'être commerçants ? Certainement que pour eux c'est la Duchesse et une Duchesse possède forcément une raison de droit divin, envers et contre tout. Elle n'a donc plus qu'à espérer qu'ils y croient vraiment très fort... 

jeudi 24 juillet 2014

Transparence en eaux troubles.

Nous n'avons pu résister à aller jeter un coup d’œil aux déclarations des parlementaires, concernant la soi-disant transparence des élus. Bien entendu, coquins que nous sommes, le cas de Madame la Maire de Brignoles a attiré plus particulièrement notre attention.

Qu'avons nous trouvé, à vrai dire pas grand chose, notre élue est le parlementaire le plus pauvre de France ou presque. A sa décharge, elle n'a exercé aucune activité professionnelle connue, les seuls revenus provenant donc de ses mandats d'élue.

Tout de même une première remarque, puisque la déclaration est effectuée début 2013 pour une entrée en fonction au poste de député en... 2012. Vous et nous pensions que Madame la Maire avait été Député de 2007 à 2012, ce qui aurait dû nécessiter de mentionner les revenus afférents à la fonction durant cette période. Pas du tout voyez-vous, nous avons été bernés puisque Madame la Maire ne mentionne que ses revenus pour sa fonction de Vice-Présidente du Conseil Général. Elle n'était tout simplement pas là ! Tout cela est de toute façon bien anecdotique, car un Député ce n'est que ça :

Un traitement mensuel : 7 100 euros brut (indemnité parlementaire de base, de résidence et de fonction). En cas de cumul, le plafond (ne concerne que l'indemnité de base) est de 9 857 euros brut ou 8300 euros net. Le reliquat peut être reversé à l'élu(e) de son choix en toute discrétion, loi toujours en vigueur. C'est le cas pour notre Maire qui ne peut donc prétendre à l'indemnité de base en tant que Maire et Vice-Présidente de l'intercommunalité. Cela ne concerne toutefois pas les frais ou avantages afférents à ces fonctions...

Pour leur activité de parlementaire, les députés disposent en supplément : de l'indemnité mensuelle de frais de mandat (frais de représentation) : 6 412 euros,  d'un crédit informatique : 15 000 euros pour cinq années de mandat, d'un crédit mensuel pour la rémunération de collaborateurs : 9 504 euros. Viennent ensuite les avantages en nature : un accès gratuit au réseau SNCF 1ère classe, les taxis gratuits à Paris, le quota confortable de déplacements aériens, le forfait téléphone et courrier. Et la cerise : une allocation d'aide au retour à l'emploi pendant 3 ans pour assurer un revenu brut mensuel égal à l'indemnité parlementaire de base (députés non couverts par les Assedic), dégressive tous les 6 mois, avec en prime une retraite de député revue à la baisse en 2010, comptez tout de même 1 200 euros mensuels pour un mandat de cinq ans ! C'est grosso modo à peine moins que le montant moyen de la pension touchée par l'ensemble des Français après 40 ans de labeur. Cherchez l'erreur. Deux mandats et on double la mise, soit 2400 euros.

Nous allions presque oublier, chauffeur et voiture de fonction, dont bénéficie notamment la Vice-Présidente du Conseil Général toujours en exercice, grâce à un recours tombé à point nommé. Et nous ne parlons pas des déclarations de patrimoine, avant et après mandat, plus difficiles à obtenir et plus encore à vérifier. Nous ne parlons pas davantage du fait que toute cette transparence fait appel à l'honnêteté et à la bonne foi de l'élu quel qu'il soit, sans le moindre contrôle ou vérification, autant dire un vœu pieu à moins d'être d'une grande naïveté. Mais l'intention était louable.

Après ce constat, vous vous dites que toutes ces conditions avantageuses traduisent que les parlementaires doivent travailler comme des fous pour notre bien à tous et récompensent des personnes terriblement et automatiquement intelligentes, dont la probité est une vertu cardinale. Ce ne serait alors que justice. Oui, vous avez parfaitement le droit de vous le dire, cela n'engage que vous ! 

Je décide, donc j'existe.

Bien entendu si nous confirmons, que la meilleure politique est toujours celle du Mikado à Brignoles, le premier qui bouge a perdu, ce n'est pas pour autant que de temps en temps, une décision ne vient pas régaler le peuple qui en a bien besoin. Cette fois Madame la Maire a jeté son dévolu sur l'heure officielle de sortie des poubelles, faisant passer péremptoirement et héroïquement cette dernière de 19 à ... 20 heures.

Alors ce n'est pas que nous voulons à tout prix fustiger par principe chaque action de la municipalité, nous préférerions ne pas avoir à le faire, mais tout de même n'existe t-il pas des préoccupations plus prioritaires que d'enquiquiner le monde avec des fantaisies municipales qui n'ont d'autre résultat que d'agacer prodigieusement nombre de concitoyens et parfois à juste titre, pour une finalité au mieux inconsistante.

A la rigueur, cette décision pouvait s'entendre durant la période estivale, pourquoi pas, mais ensuite cela n'a d'autre intérêt que de se faire plaisir en montrant qu'on est bien là et qu'on s'active. Peut-être bien que Madame la Maire est en manque cruel de reconnaissance et qu'il faut absolument agir, y compris en faisant n'importe quoi ?   

Les Amis du Maire et plus si affinités...

Nous n'aurons pas attendu longtemps avant de voir se dérouler l'introduction consciencieusement huilée pour être totalement indolore, de vieilles techniques ayant fait leurs preuves qui restent donc en vogue dans le milieu politique. Pour cela une association type "Les Amis du Maire" ne permet peut-être pas de gérer convenablement une commune, et ne vous confère pas davantage une compétence ou une capacité, mais permet en revanche de garder un contrôle (relatif, rassurons-nous) sur la meilleure façon de penser et de voter des administrés et limiter voire juguler, autant que possible, des pensées déviantes (comme la nôtre sûrement).

Selon toute probabilité nous devrions bientôt voir éclore une association totalement désintéressée, dédiée à la gloire de Madame la Duchesse de Brignoles, mais pas que. Il est vrai qu'en à peine quatre petits mois, elle vous a déjà démontré avec brio et talent, que sans elle vous n'étiez rien que de petites fourmis besogneuses, ignares de la chose politique et sans envergure. Avec elle et son amour vous franchissez le mur de l'insouciance pour atteindre celui de la délivrance de vos turpitudes, et elles doivent être nombreuses, croyez-le bien ! Vous ne le savez pas encore, mais de significatifs changements bénéfiques sont déjà survenus dans votre vie quotidienne. Si vous ne les avez pas constatés, c'est que décidément vous n'entendez rien à la politique, là. Une politique faite de désintéressement, d'abnégation, de travail, d'humilité, d'imagination, d'efficacité, ça se mérite. Pour cela elle est déterminée à vous offrir un don de soi, sauf vilains grains de sable, via sa future association. En retour de tant d'altruisme et autres vertus politiques qu'elle prodigue généreusement, vous aurez l'obligeance de vous laisser pénétrer, non sans quelque volupté tout de même ! Pénétré d'une pensée en tout point conforme et homologuée, cela va de soi.

Cerise sur le gâteau, car tout est dans les détails, le nom du Président de cette association, parvenu à nos oreilles hilares, ne serait autre que celui de notre riche promoteur immobilier, Saint-Maximinois (si ce n'est déjà fait et s'il faut habiter Brignoles pour être élu Maire, il est prêt à tous les sacrifices) et premier troisième adjoint putatif ! La boucle serait alors bouclée pour vous démontrer que la politique est définitivement une affaire d'initiés pour des initiés, où vous n'avez pas votre place. L'objectif restant le même, celui d'obtenir à n'importe quel prix ce qui n'a pu être totalement obtenu via les urnes, faute de temps certainement. A savoir Monsieur le premier troisième adjoint putatif enfin Maire de Brignoles qui resterait alors sous contrôle (suivant le principe qu'on adore les marionnettes en politique, allez savoir pourquoi) et Madame la Duchesse appelée (qu'elle croit sûrement) à de plus grandes destinées pour le pays, rien de moins ! A moins que les administrés, excédés, ne décident de mettre bon ordre à tout cela.


mardi 22 juillet 2014

« Autruche - Seul animal officiellement doué de sens politique. » - Pierre Daninos

Nous avions mis sous le coude un événement qui nous en dit long sur l'art et la manière de conduire l'action politique, via un récent conseil communautaire. Au menu le plat de résistance se trouvait être des délibérations portant sur la fameuse piscine, qui un peu comme l'Arlésienne de Daudet faisait beaucoup parler d'elle, sans que l'on crût la voir un jour.

L'occasion était certainement belle pour un florilège de pensées profondes relatées par Var Matin, comme seuls quelques élus sont capables de nous en distiller, au fil du temps. A tout seigneur, tout honneur en matière de finances, puisque c'est bien de cela dont il s'agit, le Premier adjoint de la ville de Brignoles s'est ému, attention louable de notre point de vue d'administrés, de la capacité actuelle des communes à absorber d'éventuelles dérives dans la construction et l'exploitation future de la piscine. En effet, si tout le monde semble parfaitement convaincu de la nécessité d'avoir une piscine publique digne de ce nom dans notre région, les contribuables ne sont sûrement pas prêt à l'assumer, quel qu'en soit le coût. Pour rappel il devait être fait appel à l'autofinancement, aujourd'hui on nous parle d'une mobilisation de crédits de... 6 millions d'euros. Avouez que cela peut être perturbant. Sur ce plan nous ne pouvons que donner crédit (c’est le cas de le dire) à une légitime inquiétude d'élu responsable.

Las, tous les élus ne partagent visiblement pas ce point de vue si on en croit la réponse cinglante du Premier Vice-Président et Maire de Camps : "... Il faut être vigilant, mais ne pas faire peur à tout le monde". François Hollande en personne n'aurait pas dit mieux. En fait, l'essentiel si nous avons bien compris n'est pas de débattre et de mettre en place des contrôles et procédures appropriés, mais bien plutôt de "ne pas faire peur". Comme cela si vous courrez à la catastrophe un jour, vous aurez la décence et la courtoisie de le faire tranquillement, en silence et heureux ! Non mais des fois.
Nous avons également noté dans un registre différent, une intervention pertinente stipulant que c'était cela ou rien (entendez : pas de piscine au motif que l'intercommunalité réfléchissait depuis trop longtemps à ce dossier) ! Bravo, pour le niveau des délibérations au sein de la communauté de communes. Ajoutons pour faire bonne mesure, le mot de la Présidente et accessoirement Maire de Brignoles, qui possède un sens bien à elle des généralités, confinant parfois au vide sidéral : "mais la situation de la communauté de communes n'est pas comparable à celle de Brignoles. Je suis à peu près satisfaite...". Imparable, nous en restons hébétés de gratitude pour la justesse du propos et son apport indéniable au débat. Là aussi, foin de délibérations ennuyeuses et techniques, restons en état cérébral politique d’apesanteur qui vous donne un sentiment permanent de béatitude absolue.

Seul l'avenir nous dira qui avait raison, mais à ce stade nous pouvons quand même exprimer quelques inquiétudes sur la capacité réelle de nos élus à anticiper les difficultés et plus encore à y remédier, surtout quand on connaît la situation des piscines publiques couvertes dans le pays. Les communes n'ont pas toutes nécessairement des ressources confortablement extensibles, d'autant plus si elles sont comme Brignoles en situation de "grand danger", n'est ce pas pas Madame la Maire ? Nous n'avons donc pas été surpris d'apprendre que le Premier adjoint de Brignoles avait voté contre certaines délibérations. C'est bien le moins qu'il pouvait faire dans ces conditions en l'absence évidente, à la lecture de Var Matin, de réponses appropriées à des craintes qui ne nous semblent ni démesurément insupportables, ni injustifiées.

vendredi 18 juillet 2014

Qu'il est difficile d'aimer. Qu'il est difficile...

Nos oreilles indiscrètes ont été mises en alerte par des propos récents et récurrents comme quoi, les Brignolais allaient voir ce qu'ils allaient voir à partir de.... septembre ! Jusqu'ici, c'était pour rire. Pour notre part, avec ce qu'on a déjà vu, nous avons bien ri de peur d'avoir à en pleurer, alors nous serions tentés de dire STOP ! N'en jetez plus, la cour est pleine.

Comme toujours une fois passée notre humeur ronchon, nous avons essayé de comprendre le sens caché, car forcément, même dans un esprit peu en verve, il subsiste un sens caché pour tenir de tels propos. Sinon quoi d'autre ?

Or c'est à la fin septembre qu'ont lieu les élections sénatoriales. En politique rien n'est jamais complètement sûr, toutefois notre petit doigt nous dit que Madame la Duchesse de Brignoles ne serait pas forcément désintéressée par un poste de sénatrice. Car on a beau dire, Sénatrice, ça en jette tout de même et puis c'est moins fatigant que député, à la vérité le Sénat est une institution quelque peu obsolète tout comme ses pensionnaires qui n'en ont cure, qui reste financièrement très attractive voire plus. Seulement voilà, il y a quatre postes à pourvoir sur la liste conduite par Hubert Falco. Avec Christiane Hummel et Georges Ginesta, trois postes sont donc, sauf péripéties de dernière minute, d'ores et déjà pourvus. Reste un quatrième, pas franchement acquis malgré une gauche divisée, une UDI aux abonnés absents et un FN encore un peu tendre. Enfin les relations se sont plutôt rafraîchies entre Madame et son mentor politique, bien que dans ce milieu, les relations ça va, ça vient...

Comme vous l'aurez compris cela reste compliqué, pourtant notre Duchesse doit quand même ne pas y penser "qu'en se rasant le matin", si nous pouvons nous permettre cette expression aujourd'hui bien connue. Par ailleurs après ces élections, notre mystérieux recours va être très certainement examiné par le Tribunal Administratif de Toulon qui devrait renvoyer, selon toute probabilité, son auteur à ses chères études. Et un appel concentrerait bien trop de suspicion très inopportune, cela ferait mauvais genre, bien qu'en matière politicienne on peut s'attendre à tout, vous avez voté pour le savoir ! Devoir quitter ces bons électeurs du Beausset, de vrais citoyens ceux-là, avec la promesse peut-être définitivement envolée d'une présidence départementale, quel sort cruel attendrait Madame la Duchesse, adieu veau, vache, cochon, couvée, elle qui a tant donné pour la cause (la sienne en tout cas). Ce n'est pas comme quitter ces gueux de Brignolais, quelle délivrance ce serait ! Ah si vous saviez ce qu'elle endure, notre Duchesse, vous auriez un minimum de compassion, ce n'est pas comme les mécréants que nous sommes qui ne se résolvent toujours pas à adorer le veau d'or, tout fout le camp.

jeudi 17 juillet 2014

Je vous aime, un peu, beaucoup, passionnément... pas du tout !

Il est une tradition en politique que beaucoup d'élus et non des moindres ont bien comprise. Celle de ne jamais oublier de soigner les amis par la flatterie (les vrais, les faux, les virtuels, ceux de 30 ans, les intéressés, les circonstanciels, les crédules, etc...). Pour cela rien de tel qu'un repas que l'on souhaite le plus festif possible, avec beaucoup de convaincus. Peu importe la sincérité de la chose, l'essentiel est ailleurs, il s'agit de préserver et maintenir des liens électoraux étroits, qui s'effilochent avec le temps si l'on n'y prend garde. Finalement, la politique ce n'est pas si compliqué, une petite promesse par ci, un petit sourire par là, encore une attention par ci, une tirade enflammée par là et l'affaire est dans le sac.

Oui mais voilà, nous qui sommes de vilains empêcheurs de tourner en rond et en carré, avons trouvé Madame la Maire en plein délit de faute politique ou de mauvais goût. C'est comme vous le sentez. En effet, le fait d'avoir été élue Maire de Brignoles il y a de cela à peine trois mois, avec une confortable avance sur son adversaire, aurait dû l'inciter à organiser son repas traditionnel d'amis sur la commune de Brignoles. Et qu'on ne vienne pas nous dire qu'il n'y avait pas de possibilités. Eh bien non, Madame la Duchesse s'est empressée d'aller faire ce repas avec tous ses "amis" à... Signes ! Comble du mauvais goût, il était demandé pour cela une participation de... 30 euros, rien de moins. On a les amis fortunés, Madame la Maire, car entre le prix du repas et celui du trajet pour des Brignolais, ça fait cher la petite sauterie électorale pour des revenus modestes. Ah oui, on ne vous l'avait peut-être pas dit, mais à Brignoles tout le monde ne paie pas l'ISF !

De là à laisser croire que Madame la Maire se moque du tiers comme du quart de ses administrés, et que seule sa petite personne l'intéresse, il n'y a qu'un pas que nous nous garderions bien de franchir ! Quoi qu'à la réflexion, ça mérite d'y réfléchir encore un peu...

Pour puiser dans les caisses, mieux vaut un directeur que plusieurs moniteurs

Nous ne résistons pas au plaisir de revenir sur un article de Var Matin publié il y a deux ans, concernant l'Odel Var. C'était à l'occasion du combat des moniteurs de vacances pour faire valoir leurs droits. Nous ne nous prononcerons pas sur le fond, mais sur la forme.

Et sur la forme notre Directeur de cabinet en connaît un rayon, voilà ce qu'il déclarait à cette occasion : l'Odelvar puisera donc dans ses caisses, mais ne pourra pas le faire longtemps, prévenait Marc Lauriol, dépité. Morceaux choisis : « Être moniteur, c'est un engagement éducatif, comme son nom l'indique, une occasion pour des jeunes de découvrir un premier emploi, avec un travail au niveau des enfants » ou encore, « On ne peut pas le comparer à un travail dans l'industrie par exemple. Les colos existent depuis longtemps sans que ça ait suscité le moindre scandale ». Bien sûr, concluait-il, l'Odelvar ne va pas fermer du jour au lendemain « grâce à une gestion prudente, mais on risque de bien moins réinvestir ».

Il lui avait été répondu que c'était la fin de « la situation scandaleuse des forçats de l'animation », des salariés sous-payés à moins de 20 euros par jour. Comme si engagement et passion moyennant un salaire décent n'étaient pas conciliables, avait conclu Var Matin.

C'est vrai que notre Directeur de cabinet en matière de gestion prudente, d'engagement et d'investissement, il est au taquet. Voici donc les revenus bruts cumulés (la loi, toujours la loi) officiels, extrêmement prudentiels, engagés et sûrement bien réinvestis des trois plus hauts cadres dirigeants de l'Odel Var :

2009 : 398 494 euros
2010 : 422 713 euros
2011 : 406 514 euros
2012 : 371 604 euros (un petit effort prudentiel ?)
2013 : on attend impatiemment

Soit un minimum de 130 000 euros bruts pour chacun, et ce n'est qu'une moyenne, sans compter non plus les avantages (rutilante voiture de fonction par exemple ?...), car on voit mal le Directeur Général être au même niveau de rémunération que ses subalternes... On ne peut pas comparer à un travail dans l'industrie disait-il, en effet, sauf peut-être pour son salaire de Directeur général ! Charité bien ordonné, etc, etc..., les moniteurs apprécient sûrement ! Aussi pour les fonctions de Directeur de cabinet de la Mairie de Brignoles et de l'intercommunalité, c'est sûrement cadeau, quelle veine pour les Brignolais, toujours ça de moins à payer. Allez, retour à la réalité, il est aussi rémunéré pour cela bien sûr, car Directeur de cabinet comme moniteur c'est aussi un engagement éducatif, mais plutôt pour éduquer les masses laborieuses comme vous et nous qui ne comprennent rien à la politique, là est toute la différence !

mercredi 9 juillet 2014

Une municipalité chasse l'autre, les absurdités restent

Récemment, les commerçants recevaient un mail leur indiquant que la municipalité, forte de deux précédents événements (finales rugby RCT), allait remettre le couvert pour diffuser sur la place Caramy les phases finales de la coupe du monde de football. Et de préciser les conditions avec force détails. Sachant que la première préoccupation politicienne est toujours de divertir le peuple, comme ça il n'enquiquine pas les élus, ou beaucoup moins. Après tout, si cela redonne un semblant momentané de dynamique à cette commune, pourquoi pas. Ce ne sont certes pas les commerçants de la Place Caramy qui s'en plaindront.

Las, cela n'aura pas duré 48 heures, un autre mail, lapidaire celui-ci, expliquait que cela ne pouvait être au motif de contraintes budgétaires et techniques, ou l'inverse ! Bigre et ce gratin d'élus n'avait pu anticiper ces contraintes, avant d'annoncer à grands coups de clairon un événement, pour lequel les intéressés avaient déjà commencé à s'organiser ?

Surtout qu'avec le nombre d'adjoints censés s'occuper du centre-ville à un titre ou à un autre, on ne peut pas dire qu'il manque du personnel... A moins, comme la rumeur toujours perfide le dit, qu'ils ne servent à rien et que les décisions se prennent ailleurs, y compris et surtout les plus stupides. Parions qu'une justification mitonnées aux petits oignons par le Directeur de cabinet sera servie. Bref encore une occasion manquée de ne pas se faire remarquer, normal nous direz-vous quand la préoccupation essentielle et obsessionnelle de certains est justement de se faire remarquer.  

A l'UMP, on aime bien rémunérer ses collaborateurs...

Le canard enchaîné nous apprend que les quatre principaux collaborateurs de Jean-François Copé étaient rémunérés en moyenne 10 000 euros nets par mois. Il faut vraiment en faire des choses et avoir beaucoup de responsabilités effectives dans le privé, pour atteindre une telle rémunération. Et cela ne comprend pas les frais de représentation souvent très élevés. Rappelons que la loi impose de globaliser les sommes, pour ne pas donner d'informations personnelles. En France, on aime l'argent, mais on n'aime pas en parler.

Et bien, cela ne nous a même pas surpris, voyez-vous. En effet, comment y voir une anomalie quand les trois plus hauts dirigeants d'une association de loisirs pour les jeunes hautement subventionnée par le Conseil Général, l'Odel Var, sont rémunérés à hauteur de 400 000 euros bruts cumulés (les approchant ou les dépassant suivant les années), ce qui donne pour chacun d'eux une base nette comparable, voire bien plus pour au moins l'un d'entre eux (devinez qui ?), puisque ce n'est qu'une moyenne. Là aussi on ne vous parle pas des frais de représentation et des avantages. Oui, vous aurez reconnu le parallèle avec l'UMP, puisque la Présidente de cette association et son Directeur Général ne sont autres que Madame la Maire de Brignoles et son Directeur de cabinet, qui sauf erreur en sont d'éminents adhérents varois.

Vous l'aurez compris, dans ce parti on ne laisse jamais tomber un collaborateur dans le dénuement, c'est un principe, car on a des valeurs (surtout numéraires) !

   

lundi 7 juillet 2014

République française ou république bananière ?

Sortons un peu du microcosme brignolais, parce qu'il ne faudrait pas non plus laisser croire que tout va pour le mieux, une fois sorti du Comté de Provence. A l'heure où la presse fait ses choux gras des affaires politiques en cascade, nous avons trouvé extrêmement surprenant et choquant qu'une affaire contenant tout autant les germes d'un potentiel scandale à l'échelle nationale, ne trouve aucun écho ou presque dans les médias. Il s'agit pour ceux qui ont la mémoire longue, d'une affaire dont les premières racines ont poussé il y a maintenant pas moins de dix ans. C'est dire si le temps de la justice est long, bien long quand il s'agit d'instruire des dossiers sensibles. Car on ne nous fera pas croire que le manque de moyens est seul en cause.

Cela nous rappelle une bien étrange solidarité pour le moins déplacée entre Syndicat National des Journalistes, CGT et Syndicat de la Magistrature lors de l’affaire du mur des cons. Il s'agit bien entendu du procès du comité d'entreprise d'EDF-GDF devant le tribunal de Paris. Là aussi c'est du lourd : détournement de fonds, emplois fictifs, escroquerie, faux et usage de faux, abus de confiance, juteuses opérations immobilières, préjudice de plusieurs millions d'euros. Cerise sur le gâteau, EDF avait retiré sa plainte pour « absence de préjudice subi ». On croit rêver, mais personne n'est dupe, juste de quoi être écœuré.

Au final seize prévenus dont la CGT, la société du journal L'Humanité, une sénatrice communiste, comparaissaient en juin devant le tribunal correctionnel de Paris, accusés d'abus de confiance, recel ou complicité de recel. Un budget de 400 millions d'euros, cela suscite bien des convoitises. La Cour des comptes avait en son temps dénoncé des anomalies inquiétantes dans la gestion de cet organisme, sans plus de succès que pour tous ses autres rapports. Puisqu'en France, les rapports sont faits pile poil pour les tiroirs, c'est bien connu. Nous ne nous prononcerons pas sur le fond, le justice est là pour ça. Mais comment les citoyens pourraient-ils avoir confiance dans une presse qui pour des faits comparables, choisit qui fera l'objet de son intérêt et qui ne le fera pas. Dans ces conditions et comme on pouvait s'y attendre en l'absence de toute publicité médiatique intempestive, la montagne a accouché d'une souris avec des peines de 6 à 18 mois requises avec sursis. Tout ça pour ça ! La justice a peut-être gagné en sérénité dans son travail, pas sûr pour autant qu'elle ait été rendue ! On est même en droit de penser le contraire.

dimanche 6 juillet 2014

La poule aux œufs d'or.

Et du Madame par-ci et du Monsieur par-là, on peut dire que les conseils municipaux se suivent et se ressemblent. A se demander pourquoi le chef de l'opposition municipale distribuait des châtaignes pendant la campagne et sert autant la soupe au lendemain de l'élection, quoi qu'il en dise. Point trop n'en faut dans le jeu de dupes, quand on souhaite rester un tant soit peu crédible.

Ce qui a frappé quelques esprits chagrins à l'occasion du récent conseil, c'est le nombre d'élus absents. Tout le monde n'a pas la possibilité de vivre de ses rentes ou de mettre son patron devant le fait accompli, dans le seul but de complaire à la duchesse de Brignoles, alias Madame la Maire. Comme dans bien d'autres communes, beaucoup d'élus touchent peu ou pas d'indemnité et doivent donc... travailler. Quelle horreur. Madame la Maire, avec ses plus de huit mille euros mensuels, ses indemnités et avantages très conséquents, sa voiture de fonction et son chauffeur, peut en revanche se permettre de faire des réunions à dix heures du matin ou à quatorze heures, si tel est son bon plaisir. Entre des courtisan(e)s intéressés rêvant peut-être de se rouler à ses pieds tels des caniches et quelques rebelles encore bien tendres, l'ambiance pourrait toutefois se gâter à la longue. Et nous ne parlerons pas du départ en plein conseil du premier adjoint, qui ne trompe que les personnes qui veulent bien être aveugles. Si la forme semble avoir été de mise à cette occasion, le fond reste prégnant et nauséabond quand on s'approche d'un peu près, selon de nombreux commentateurs avertis de la chose.

Il devait quand même se douter notre premier adjoint, que la commune serait la cadette des préoccupations de Madame la Maire. Car à force de se contempler le nombril entourés de lèche-bottes choisis, c'est un secret de polichinelle, sur des critères prêtés à tort ou à raison mais aisément vérifiables dans le temps, de soumission et d'effacement (une pratique qui n'est certes pas propre à Brignoles), elle ne va pas changer ses vieilles habitudes pour si peu. Et puis le troisième adjoint est là pour ça, c'est même exclusivement pour lui qu'elle est venue, et en échange de quoi ? Bien malin qui peut le dire, même si nous avons quelques idées. Qu'on ne l'enquiquine donc pas la duchesse avec des contingences matérielles, auxquelles elle n'a plus l'air de comprendre grand chose sans son mentor qui veille sur la poule aux œufs d'or (les siens), comme un coq veille sur sa basse-cour !

samedi 5 juillet 2014

Monsieur le Préfet aux champs...

L'assemblée nationale constituante créa en son temps les départements qui favoriseraient entre autres choses le sentiment national, Bonaparte dotera ensuite chacun d'un Préfet dans le but de représenter le gouvernement et forger à l'époque une administration territoriale. C'est dire que le Préfet, ce grand commis de l'Etat nous vient de loin et quand il vient, bien évidemment nous devenons tout ouïe devant la parole du haut fonctionnaire. C'est l'Etat qui parle, à nous citoyens brignolais, via nos représentants élus. C'est donc très important, forcément ! Sauf que...

En lisant Var Matin, nous sommes restés un peu perplexes. D'abord en voyant la photo de Madame la Maire lisant méthodiquement son texte comme d'habitude, telle une élève appliquée devant le maître bienveillant. Un frisson a parcouru notre échine à la pensée (terrible avouons le) que peut-être, nous disons bien peut-être, elle ne comprenait pas entièrement de quoi il retournait vraiment. Mais faisons fi de telles médisances. Pourtant en parcourant l'article qui nous explique que Madame la Maire a dit, puis que Monsieur le Préfet a opiné du chef (normal, il est chef), un doute nous assailli. Bref, tout ça pour ça ! N'importe quel Brignolais doté de la faculté de lire et d'écouter, en sait plus depuis ces deux dernières années... Un simple courrier aurait suffi pour officialiser ce que tout le monde savait déjà et en mieux. Par ces temps de rigueur économique, avouez que déployer un tel aréopage d'élus et de hauts fonctionnaires pour arriver à brasser autant d'air, a toujours quelque chose d'étonnant.

D'autant que la rumeur (malveillante cela va de soi et honni soit qui mal y pense), nous dit que Madame la Maire, son Directeur de cabinet, Monsieur le Préfet et Monsieur le premier troisième adjoint (qui ne s'occupe pas des finances, objet paraît-il de la réunion, mais qui semble surtout connu pour s'occuper de tout en général et de rien en particulier, une posture au demeurant très utile pour réussir en politique) sont allés aux champs de Nicopolis, bras dessus, bras dessous. Cette zone économique étant gérée faut-il encore le rappeler par... l'intercommunalité, alors que ce petit monde est censé se préoccuper de la gestion de... la commune de Brignoles. Ce n'est pas que nous y voyons absolument une anomalie, tout juste une question de priorité pour le moins inadaptée. Surtout qu'une question perfide germe dans notre esprit : les autres élus cités par Var Matin (tous les adjoints selon nos sources) ne servent donc tellement à rien que Madame la Maire n'ait pas cru bon de les convier à deviser gaiement sur Nicopolis et son potentiel ? Tant qu'à faire partie des festivités, il faut savoir par moment aller jusqu'au bout !

Voici donc une journée de plus bien remplie pour tant de cervelles époustouflantes, nous espérons que les propriétaires (desdites cervelles) ont au moins eu le temps de prendre le thé, le petit doigt relevé comme il sied entre gens bien distingués. L'essentiel de la politique professionnelle reste toujours de divertir le peuple pour qu'il ne se mêle surtout de rien, excepté de payer l’addition quand elle se présente ! Seuls les élus intronisés savent, les autres attendent patiemment à défaut d'intronisation, l'introduction qui va les adouber, mais n'est pas introduit qui veut. Cela se mérite, forcément ! Les électeurs quant à eux sont introduits d'office toujours après, jamais avant, jamais pendant, question de principe électoral, car on a des valeurs tout de même...

vendredi 4 juillet 2014

L'art de l'action politique par le vide !

« La politique, ici (sous-entendu dans le département du Var), c'est parfois comme dans le milieu : plutôt que les têtes qui dépassent, on préfère des exécutants médiocres mais soumis ! » Non ce n'est pas de nous, mais d'un ancien collaborateur direct de Jacques Chirac, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, excusez du peu.

Des exemples ? A foison ! A Brignoles par exemple, il se dit (sûrement de très mauvaises langues) que ce fut le critère essentiel de sélection des colistiers par le Directeur de campagne de Madame la Maire. Ainsi vous croyez avoir un adjoint aux sports, une adjointe au commerce, un premier adjoint aux finances, un adjoint au centre-ville, c'est que vous n'avez rien compris à la politique façon ump varoise. Ils ne sont là que pour la figuration.

Nous constatons au contraire, que le premier troisième adjoint de la ville de Brignoles, officiellement en charge de l'urbanisme, lui le promoteur immobilier retraité mais pas tant que ça (nous aurons l'occasion d'y revenir), donne la leçon de choses dans tous les domaines. Principalement et ostensiblement dans ceux pour lesquels il n'est pas censé être le plus qualifié et moins encore le plus légitime. A défaut d'y voir l'orchestration d'une politique volontaire adaptée au contexte brignolais, nous y voyons l'orchestration d'une politicaillerie destinée à duper les citoyens, en essayant de rendre les choses irréversibles.

Madame la Maire serait-elle donc si pressée d'accélérer le processus de l'adoubement et de passer la main au plus tôt, au nez et à la barbe des électeurs ? Est-elle à ce point lasse de la vie brignolaise, malgré tout son amour pour les Brignolais ? Est-elle fatiguée de ses allers-retours avec son chauffeur et sa voiture de fonction de Vice-Présidente sursitaire du Conseil Général ? Est-elle cruellement en manque de flagorneurs bien plus distingués qui la badent ? Est-elle agacée de lire consciencieusement des pages qu'on lui a écrites, sur des sujets dont elle n'appréhende visiblement pas toujours le sens et qui semblent la dépasser ?

mercredi 2 juillet 2014

Politique du mikado à Brignoles, le premier qui bouge a perdu !

C'est ce qu'on serait tenté de croire tellement il ne se passe rien ou presque, là où d'autres communes ont mis le bleu de chauffe. Certains vont se dire, tant mieux comme cela nous n'aurons rien à raconter ! Si c'est le but, c'est finement joué. Pourtant à la vérité, cette municipalité ne nous a pas habitués à nous montrer de la finesse, vous le sauriez déjà et nous avec. Et donc nous sommes plutôt inquiets (mais non, pas pour nous) pour la commune. Car à ce rythme dans six ans, ce n'est plus en grand danger qu'elle sera, mais dans le gouffre. Une courte vidéo du premier adjoint circule sur les réseaux sociaux, pour rappeler ce qu'il avait visiblement vainement tenté de dénoncer dans les rangs de l'opposition, et que l'Etat en la personne du Préfet va certainement confirmer de manière moins politique mais assurément plus administrative et coercitive ! A savoir que ce qui est permis à l'Etat ne l'est pas dans une commune... Dura lex, sed lex !

Aucun doute cela permettra de justifier si besoin était à Madame la Maire, son inaction ou peu s'en faut. Voilà bien toute la différence entre grandeur et petitesse, entre capacité et incapacité, entre compétence et incompétence, entre volonté et faiblesse, entre courage et peur, entre... politique et impolitique.

Pour être honnêtes, nous ne sommes pas convaincus du tout, que tous les élus soient à mettre dans le même sac, d'une part à cause de la pyramide des responsabilités (bien que nous ayons été habitués en politique au ni coupable, ni responsable, qui à vous ne sera jamais autorisé), d'autre part ce serait évidemment très excessif. Chacun se reconnaîtra donc et si nous pouvons modestement y aider, nous ne nous en priverons pas !