jeudi 31 juillet 2014

L'art et la (détestable) manie de toujours vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes.

Plutôt qu'un commentaire, voici un nouvel article pour répondre à quelques piques (ou qui se veulent du moins ainsi) lancées ici ou là, à notre attention.

Sur l'absence d'identité nous avons déjà consacré un article sur le sujet, nous n'y reviendrons toujours pas, à l'exception d'une précision qui est la suivante : chacun peut avoir un avis sur les raisons de cet anonymat, c'est son droit le plus absolu, mais chacun peut aussi se mettre le doigt dans l’œil jusqu'au coude sur le fait que son avis est le bon ! Et comme il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, nous n'allons pas dépenser d'énergie à justifier ce qui ne mérite pas de l'être, de notre point de vue.

La référence à Schopenhauer c'est bien essayé, mais si l'honnêteté et l'absence de vanité prédominaient en politique, d'abord cela se saurait et ensuite il n'y aurait pas de controverse. Les stratagèmes qu'il décrit dans son ouvrage s'appliquent d'abord et avant tout aux élites (à son époque ce mot voulait encore dire quelque chose), pas à celles ou ceux comme nous qui n'ont de près ou de loin aucun pouvoir d'influence notoire sur la vie des autres. Pouvoir qui se traduit parfois pour les plus modestes en bien ou comme trop souvent en mal. Nous avons en revanche le toupet de tenir un discours dont la finalité n'est pas de prendre les concitoyens pour des imbéciles, mais de leur donner une toute autre version que la soupe indigeste qui leur est régulièrement servie. Si toutefois l'envie de nous démontrer que nous avons tort vous prend, ne vous en privez pas, nous tenons quand même à vous faire remarquer que cela va être un exercice périlleux, car nous n'avons aucun message à faire passer autre que celui de bien garder les yeux ouverts et d'arrêter de croire aux sornettes politicardes et manipulatrices. Dans tous les cas, nul besoin de relire ce grand philosophe pour en avoir le cœur net ! Que les pratiques changent et nous serons heureux de le signaler, autant dire que ce n'est pas encore pour demain.

Sur le manque de courage et caetera, nous préférons nous en payer une bonne tranche de rire. Nous sommes aujourd'hui dans une société où il suffit de dire, écrire et diffuser le plus largement possible n'importe quelle ânerie sous son vrai nom, pour être taxé de "courageux". Est-il besoin d'en rajouter une couche ?

Il nous a été reproché aussi de braquer les projecteurs sur 3 personnes, nous pourrions en ajouter une quatrième avec la directrice générale des services. Sur ce point, cela demande en effet une explication. Il se trouve que sauf à nous prendre pour plus bêtes que nous ne sommes, ces quatre personnes font profession de l'activité politique, que nous qualifierons d'ailleurs plutôt et plus pertinemment de délibérément et désagréablement politicienne. Elles seules détiennent le pouvoir, tout en faisant habilement croire que d'autres le détiennent aussi. C'est un jeu de dupe et de rôle, dont seuls les administrés paient au final les pots cassés. C'est aussi la manière la plus détestable qui soit de concevoir l'action politique, qui a pu perdurer jusqu'à aujourd'hui grâce il faut bien le reconnaître à l'aveuglement volontaire ou involontaire des électeurs. Il ne nous viendrait donc pas à l'idée de blâmer des personnes, estimables ou pas, compétentes ou pas, qui n'ont en réalité aucun pouvoir réel ou si peu et qui ne sont donc à ce titre pas directement responsables. Seules les personnes détenant les leviers du pouvoir, les responsables ou irresponsables, choisissez le terme qui vous convient, nous intéressent.  

" C'est le propre de l'homme de se tromper ; seul l'insensé persiste dans son erreur. " Cicéron.

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