mardi 21 juillet 2015

Rappelons qu'avant de grimper au cocotier, mieux vaut avoir les fesses propres, un bon entraînement et n'avoir pas peur de tomber.

Non sans blague, Brignoles Provence Var nous impressionne. Pourquoi après être arrivé sur le tard au sein des réseaux sociaux (donc bien après nous sur Facebook), vouloir à tout prix jouer les blaireaux de service, en nous menaçant de révélations dont nous n'avons cure et qui vont produire, de manière certaine, l'effet contraire à celui recherché ? Réponse : une banale question où se mélange pêle-mêle, jalousie, agacement et empêchement de tourner en rond, nous sommes devenus beaucoup trop gênants pour d'autres que Madame la Duchesse et sa cour. Aucune illusion à se faire, seuls de minables petits intérêts politiciens sont en jeu. Il est vrai que les concernant, il y a belle lurette que nous savons (précisément) qui se cache derrière, toutefois nous ne mangeons pas de ce pain-là, à moins qu'on ne nous y oblige. Leur choix d'anonymat est leur problème, comme le nôtre nous appartient et s'il devait être (réellement) levé, cela ne serait pas une catastrophe mais une opportunité à saisir qui ne changera rien, à part une plus grande détermination encore à montrer au plus grand nombre, la réalité de la cour des miracles politique brignolaise.

En ce qui nous concerne, nous nous moquons comme de l'an 40 des menaces, quelles qu'elles soient, nous assumons. Faudra-t-il aussi que nos terreurs visent juste, car à la lecture de l'article, nous avons décelé un gros potentiel pour une énorme bourde, et là aïe, aïe, aïe, succès garanti ! Ceci étant faire un lien entre brignolesinfos et brignoles potins est d'une grande perspicacité, la grande majorité des abonnés aux réseaux sociaux avait dû arriver à la même conclusion. Laisser entendre qu’il existe pour prouver ses dires, des tensions au sein de la majorité et des non-dits, quelle information ! quel scoop ! La lecture de leur dernier article nous confirme aussi une chose, mieux vaut avoir des billes que répéter ce qu'on a entendu et croit ensuite savoir, car le boomerang dans les gencives, ça fait très mal... A ce petit jeu, on ne craint personne, avis aux amateurs. Pour finir nous commençons à entrevoir le côté particulièrement pernicieux de ce qui se veut une attaque ad hominem. On nous parlait de soi-disant informations que nous détiendrions et que nous ne divulguerions pas de manière délibérée et intéressée. En fait tout cela n'est qu'un prétexte totalement farfelu, il s'agit ni plus ni moins que de faire place nette pour de prétendus chevaliers blancs qui ne le sont que dans leurs rêves. Puissent-ils ne pas se transformer en cauchemars pour les administrés.
Nous espérons cette fois, n'avoir pas été trop alambiqués pour des cervelles qui ont encore beaucoup à apprendre de Machiavel. Bien que ce dernier œuvrait lui pour la bonne cause, contrairement à une croyance fort répandue et fort mensongère. 

A l'heure de la garde à vue du président du conseil départemental...

Voilà pourquoi ce n'est pas demain la veille que des élus, des notables ayant pignon sur rue, des comportements notoirement mafieux auront véritablement à rendre des comptes auprès de la justice française, comme doit le faire le citoyen lambda.
Le législateur a tellement pris soin de bien saucissonner les textes, que deux juges pris au hasard rendront sur le même dossier un avis diamétralement opposé, avis que des avocats se feront un devoir de justifier ou de clouer au pilori, selon qu'il est favorable ou non à leurs clients, sans qu'il n'y ait rien à y redire. Légalement s'entend, parce que moralement c'est une autre paire de manches. Attendez donc la morale... ce n'est pas un truc inventé pour amuser les pauvres citoyens ? Ah si nous y sommes, aux gueux la morale et les fins de mois difficiles, aux autres les magouilles et l'opulence. Ajoutez à cela le non-lieu (qui équivaut maintenant systématiquement à brevet de respectabilité et d'innocence alors que ce n'est pas l'objet), le délai de prescription, le vice de procédure et la mémoire extrêmement défaillante des témoins, qui pleuvent dans les affaires financières et politiques comme nulle part ailleurs et vous aurez un panel complet permettant d'échapper avec un bon avocat à toute condamnation sérieuse, dans la grande majorité des cas.
Séparez déjà corruption active (l'acte de corrompre) et corruption passive (l'acte de se laisser corrompre). Oubliez les tentatives (normalement punies par la loi) de corruption, car si les actes ont de la difficulté à être punis, imaginez donc ce qu'il en sera des tentatives. Ensuite il faut identifier clairement la nature du délit, si d'aventure le délit est caractérisable ! Est-ce un détournement de fonds publics dans le cadre de ses fonctions ? Serait-ce plutôt un abus de confiance visant à détourner des fonds au profit de personne ayant autorité ? Ou encore un trafic d'influence avec renvoi d'ascenseur ? A moins que ce ne soit une prise illégale d'intérêts ayant mené à un enrichissement personnel, voire les quatre à la fois ? Nous nous en voudrions d'oublier l'entente illicite aboutissant à collusion ou le délit de favoritisme souvent soupçonné dans le cadre des marchés publics.
Bref vous le voyez, rien n'est laissé au hasard et ceux qui se font prendre (ça peut arriver sur un malentendu) sont souvent des amateurs victimes de leur avarice ou de leur inexpérience dans le renvoi d'ascenseur, entraînant de fait quelques vengeances personnelles. A l'extrémité de la nébuleuse et avec un peu de (bonne) volonté, les lois pour lutter contre la mafia sont devenues plus efficaces en Italie (certes ce n'est qu'un timide début), cette dernière ne dédaignant plus venir s'implanter chez nous, à l'image de ses consœurs des pays de l'est. Plus besoin de drogues et d'arrières boutiques trop voyantes, des activités plus respectables comme l'immobilier, le commerce, la finance, la gestion des déchets, les projets d’infrastructures ou les casinos, sont amplement rémunératrices, nettes d'impôts avec service de blanchisserie inclus ! Alors la justice là-dedans... Il peut y avoir des bonnes surprises, mais il ne faut tout de même pas trop rêver !

mercredi 15 juillet 2015

La politique s'apparente à un théâtre permanent où les pièces qui s'y jouent sont bien mal distribuées.

Les journalistes de Var Matin sont de joyeux boute-en-train, si l'on en croit les photos d'illustration du dernier conseil municipal à Brignoles : un premier adjoint ravi d'être là et qui entend le faire savoir, une duchesse aux abonnées absentes et un opposant genre : "faites comme si je n'étais pas là !".

Une petite passe d'armes pour salon de thé a eu lieu en fin de conseil que vous ne lirez pas dans le journal local. Quand il s'agit de relater des informations comme quoi des agents des services municipaux auraient été aperçus s'attelant à des tâches sortant du cadre du service public, pour rentrer dans celui moins avouable d'un service clientéliste, cela fait forcément désordre. Madame la Duchesse a (mollement) promis de veiller au grain, se retranchant derrière une véracité des faits à établir. Chiche !

Passons sur des motions votées en séance et la bouche en coeur, qui nous consternent à plus d'un titre sur le fond ou la forme, mais il faut bien faire semblant de s'agiter un peu. L'une d'entre elles a quand même attiré notre attention, concernant la chasse à la glu, technique de chasse méditerranéenne consistant à piéger les grives par les pattes grâce à de la glu sur une branche. Accessoirement la glu piège aussi d'autres espèces d'oiseaux, mais ce n'est pas le sujet. Après une question parlementaire essentielle de Madame la Duchesse à Mme la Ministre de l'écologie, détaillant les bienfaits de cette « pratique non violente » (non sans blague ?) pour la biodiversité, la sauvegarde de l'environnement et du patrimoine (cosmique !), nous attendons impatiemment la convocation du congrès du parlement français, afin qu'il puisse diligenter toute action visant à prendre une décision cruciale pour l'avenir de notre pays, concernant la chasse à la glu !

Bon mais 2017, ce n'est plus très loin, les législatives non plus et les chasseurs ça vote ! Ceci expliquant plus sûrement cela. Dans un registre différent, il semblerait que la figure de proue de l'opposition brignolaise soit fermement décidée à arriver sans fausse note à cette même échéance politique, d'où une étrange absence de pugnacité qui en étonne plus d'un. Le match semble pourtant avoir déjà commencé en catimini entre gens de bonne compagnie : "Souffrez chère Madame cette petite impertinence..., comme vous y allez cher Monsieur...," etc., etc.

jeudi 9 juillet 2015

Une opportune lucidité permettra de voir infiniment mais dangereusement plus loin que l'apparence immédiate des faits.

Quand nous vous disions que ce qui est favorisé dans le Var, ce n'est ni l'initiative pour exploiter au mieux de nos intérêts les richesses du territoire, ni davantage l'inventivité propre aux entrepreneurs audacieux, ce n'est certes pas la créativité essentielle à toute démarche publique, encore moins la nécessaire vision caractéristique des grands et vrais politiques (bon d'accord, dans ce coin de France on a beau les chercher par air, par mer ou par terre, la besace est bien maigre, mais tout de même). Non ce qui marche le mieux, ce sont les grandes gueules, d'autant plus si elles portent encore beau (même à la limite du supportable) et le penchant naturel des varois les moins à plaindre et les plus en vue (côté cour, là où est la lumière) à les bader, voire à les aduler !

Rappelez-vous il y a quelques semaines à peine le président de la CCIV, claironnait à qui voulait l'entendre : "L'Etat nous vole notre argent". Nous apprenons que ce dernier a réuni autour de lui une congrégation de courtisanes et courtisans sur la merveilleuse île de Porquerolles et un air de plus belle la vie ! Vous comme nous, quand on s'est fait voler, on serre les cordons de la bourse. Eh bien c'est un tort, suivez au contraire le bon exemple. Gobergez-vous ! Vous pourrez ensuite briller dans des officines feutrées en racontant que vous y étiez ! Si vous croisez parmi vos connaissances d'heureux élus qui en étaient, demandez-leur donc pour quoi faire concrètement. Il y a peu de chances que vous obteniez une réponse claire et surtout justifiant ce déploiement de paillettes !

jeudi 2 juillet 2015

Probité et moralisation de la vie publique évitées de justesse ! Nous avons eu chaud…

"Les comptes équilibrés de justesse" dans le compte administratif 2014 du département selon Var Matin. Dont acte. Tout est question de forme, il n'empêche que le questionnement des élus de l'opposition relatif au subventionnement des associations était légitime et justifié. Peut-être que bon nombre ont la mémoire courte, mais en 2013 le montant des subventions aux associations dans le Var, par habitant, n'était ni plus ni moins que plus du double de la moyenne des autres départements. Des impôts et taxes plus élevés que la moyenne et une dette également plus élevé que la moyenne, pour des dépenses d'investissement moins élevées ! Nous voulons bien admettre la spécificité du Var, mais il ne faudrait pas que cette spécificité serve de leurre pour masquer un clientélisme déguisé qui serait tout sauf une grosse surprise. Ce que les citoyens acceptaient comme un mal nécessaire hier, dû à nos origines latines bien commodes, ne les satisfait plus du tout aujourd'hui, voire les agace prodigieusement. Les indignations feintes ou sincères d'élus, à grands renforts d'effets de manches, en réponse à des questions qui dérangent n'y changeront rien.

A la question de la présidente de la commission solidarités en réponse à une intervention de l'opposition : "Vous nous prenez pour qui ? Des amateurs ?", nous suggérons que la réponse à cette question est prématurée, le temps va rapidement le confirmer ou l'infirmer. En revanche, nous pouvons déjà affirmer au minimum et avec certitude : des gros naïfs ! Parce que invoquer le recours aux services juridiques du département pour s'assurer que les élus sont en conformité avec les fonctions qu'ils occupent par ailleurs, est une bonne idée pour le pays des merveilles, mais aux dernières nouvelles, nous n'y vivons pas ! La notion même de conflit d'intérêts est si vaste qu'il est impossible d'y remédier uniquement par la loi. Ainsi l'esprit voulu par cette dernière ne devrait pas être détourné. C'est pourtant tout le contraire qui se produit aujourd'hui, grâce paradoxalement à des textes sur lesquels nous reviendrons plus tard pour ne pas alourdir le propos.
A qui fera-t-on croire par exemple qu'un élu membre de la commission des finances, directeur général d'une association déclarée d'utilité publique et subventionnée à hauteur de plusieurs millions d'euros, directeur de cabinet de commune et communauté de communes pouvant être notamment en lien direct ou indirect avec ladite association, dont la présidence est assurée par le député-maire et présidente de ces mêmes commune et communauté de communes, ne se trouve pas en situation de potentiel conflit d'intérêts, que la loi le permette ou non ? A part vouloir prendre les citoyens que nous sommes pour des imbéciles ? Rien qu'à la lecture des salaires de ministre des principaux cadres dirigeants, ponctionnés sur de l'argent essentiellement d'origine publique, nous avons une idée assez précise sur la question !

La probité (actée par les faits et non supposée ou idealisée) des élus leur commanderait de démissionner d'eux-mêmes de fonctions objectivement incompatibles avec leur statut d'élu. Quelques-uns le font, plus nombreux sont ceux qui préfèrent continuer à manger à tous les râteliers si généreusement et complaisamment offerts. Les rodomontades de madame la présidente de la commission solidarités sont certes amusantes, mais clairement déplacées ! Ceci dit pour une commune qui se choisit comme délégué à l'urbanisme un promoteur immobilier, un peu plus ou un peu moins...

“La vérité est comme le meilleur coup aux échecs : elle existe, mais il faut la chercher.” A. Perez-Reverte.

Aujourd'hui, nous avons décidé de nous intéresser à une offre promotionnelle de Var Matin dédiée récemment au président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var. Habitués à lire les quelques rares journalistes qui aiment encore leur métier et ont le courage de l'exercer, nous sommes toujours stupéfaits par la totale absence d'investigation, d'analyse, de recul, bref par le manque de sérieux qui prévaut aujourd'hui en matière d'information dans la presse officielle. De la soupe, encore de la soupe, toujours de la soupe.

Et que nous dit-il le président, un rien fanfaron du haut de sa chaire : "L'Etat nous vole notre argent". Diantre. Mais il sait nous la bailler belle ! D'abord la cciv n'est pas seule concernée, la réforme voulue par le gouvernement s'inscrit dans un plan plus général dont la fusion des régions fait aussi partie, avec forcément une incidence notable sur les moyens et règles de financement des organismes et collectivités publics, c'est même le but ! Sans surprise, les effets de notre dette astronomique et d'un déficit chronique vont avoir des répercussions à tous les étages. Pourquoi l'effort demandé au Var est-il si important ? Parce que la section investissement est bien grassouillette et si elle est grassouillette, c'est que nous avons une propension notable à faire confiance à de grandes gueules plus que partout ailleurs, résultat ça mouline, ça parade et c'est à peu près tout. Ce n'est pas le cas des voisins qui paieront donc une addition moins salée. On nous parle de thésauriser pour de futurs projets, ça oui, souvent des arlésiennes et si d'aventure ils arrivent, vous êtes en droit d'avoir les plus grands doutes sur leur pertinence, ou au minimum l'intérêt de la cciv là-dedans. De nombreux projets sont lancés nous dit-on, ah oui lesquels ? Problèmes de compétences ? Le projet de résidence étudiante de Chalucet menacé, il fallait en effet nous le sortir celui-là. La vérité est qu'il y a trop longtemps que le grand Calife du Var a délaissé cette vénérable institution, mais que le contexte difficile qui se prépare devrait l'inciter à reprendre les rênes tant qu'il en est encore temps, quitte à devoir faire un grand ménage salutaire pour le Var !

Voyez donc les résultats avec la perte de la gestion de l'aéroport de Hyères au profit de Vinci, voyez les résultats avec la gestion des ports. Voyez les méthodes arbitraires et totalitaires de gouvernance, dont nous parlions il y a peu avec le débarquement manu militari du président (estimé et compétent) de la commission d'appel d'offres.  Il n'y a pas à dire, nous avons à faire à des experts... de l'écran de fumée et du bavardage. 
Cerise sur le gâteau, vous tournez la page promotionnelle et vous avez le bonheur d'y retrouver un placard publicitaire sur le fameux parlement varois des entreprises (ici l'art de l'emphase est une religion) qui n'est autre qu'une émanation très opportuniste de la cciv. Le genre d'instance que nous adorons créer, plutôt que de s'atteler à un fonctionnement optimal de celles existantes. Quoi de mieux pour gérer les difficultés que de les déplacer ! Parions que cet avatar de la cciv fera long feu.

Ne soyons pas naïfs, la cciv c'est beaucoup d'emplois, mais c'est aussi beaucoup d'argent suscitant bien des appétits et des convoitises, pour des intérêts peu clairement affichés et un fonctionnement opaque de règle, avec un petit cercle d'initiés se tenant tous par la barbichette. Il y a peut-être mieux à faire que de servir la soupe.