jeudi 9 juillet 2015

Une opportune lucidité permettra de voir infiniment mais dangereusement plus loin que l'apparence immédiate des faits.

Quand nous vous disions que ce qui est favorisé dans le Var, ce n'est ni l'initiative pour exploiter au mieux de nos intérêts les richesses du territoire, ni davantage l'inventivité propre aux entrepreneurs audacieux, ce n'est certes pas la créativité essentielle à toute démarche publique, encore moins la nécessaire vision caractéristique des grands et vrais politiques (bon d'accord, dans ce coin de France on a beau les chercher par air, par mer ou par terre, la besace est bien maigre, mais tout de même). Non ce qui marche le mieux, ce sont les grandes gueules, d'autant plus si elles portent encore beau (même à la limite du supportable) et le penchant naturel des varois les moins à plaindre et les plus en vue (côté cour, là où est la lumière) à les bader, voire à les aduler !

Rappelez-vous il y a quelques semaines à peine le président de la CCIV, claironnait à qui voulait l'entendre : "L'Etat nous vole notre argent". Nous apprenons que ce dernier a réuni autour de lui une congrégation de courtisanes et courtisans sur la merveilleuse île de Porquerolles et un air de plus belle la vie ! Vous comme nous, quand on s'est fait voler, on serre les cordons de la bourse. Eh bien c'est un tort, suivez au contraire le bon exemple. Gobergez-vous ! Vous pourrez ensuite briller dans des officines feutrées en racontant que vous y étiez ! Si vous croisez parmi vos connaissances d'heureux élus qui en étaient, demandez-leur donc pour quoi faire concrètement. Il y a peu de chances que vous obteniez une réponse claire et surtout justifiant ce déploiement de paillettes !

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