mardi 29 novembre 2016

Il faut sauver Madame la Duchesse.

Non, il ne s'agit pas de nous. Serait-elle aux abois d’aller quérir les services du Grand vizir, une Duchesse pourtant aussi fière qu'un paon ? Faire la roue en se pavanant ne serait-il plus d’un aussi bon rendement qu’avant ? Car non satisfaite d’une retraite dorée et d’un sacré patrimoine, elle veut tout et le reste également. Or descendre à la mine, c’est sale, ennuyeux et fatigant, alors mieux vaut tirer sur les fils des marionnettes que seraient les élus locaux. Elle n’a peut-être pas tort remarquez, rappelez-vous du petit notaire de province, bien vite rentré dans sa niche. Que diable, les hypnotise-t-elle, les fascine-t-elle, les fouette-t-elle, les brutalise-t-elle, les tient-elle par la barbichette ? Maîtresse va-t-elle sévir ? Ont-ils peur qu’elle reconnaisse l’écriture sur le bulletin de vote ? L'affable se métamorphose-t-elle en virago ? Bizarre, bizarre, cette fébrilité...

Mais que se passe-t-il donc ? La petite jeunette blonde maximinoise n’entend pas s’effacer devant la vénérable brune immigrée brignolaise ? Elle n’est pas intéressée par les hochets, les arguments et les promesses qui n’engagent définitivement que ceux qui les reçoivent ? Elle n’est pas charmée par tant de compétence et de créativité remarquablement bien cachées ? Notons bien qu’on ne peut lui donner tort. Il est plus valorisant de travailler en se mettant réellement au service de ses concitoyens, que d’aller parader sous les lumières, faire admirer ses atours, non sans avoir au préalable fait poireauter convenablement tout l’auditoire. Masquant mal au passage sa découverte de dossiers, au fur et à mesure de leur lecture. Sachant que, ultime pied-de-nez insoutenable, se fader la cour des miracles qui va débarquer dans le sillage de la vénérable brune, n'est pas en option.

Tout dépend des élus, puisque c’est eux qui votent cette fois. Nous comprenons d’ailleurs les petits tours de passe-passe pour tenter d'éliminer les moutons noirs que représentent les sujets ne faisant pas preuve d'un aveuglant et confondant asservissement, chaque voix compte. L’affaire nous paraît pourtant digne d’une histoire de pieds nickelés. Seulement les administrés (panégyristes exceptés) en ont soupé de la gérance ducale, jusqu’à la nausée ! Ils ambitionnent d'autres perspectives, qui en aucun cas ne sauraient être pires, ni davantage égales.

lundi 28 novembre 2016

Les critères financiers de la ville de Brignoles, parlons-en !

« Il n'y a que vous qui connaissez les finances » entend-on perfidement dans la bouche de Madame la Duchesse, à destination de son ex-premier adjoint… aux finances justement. Et d’en ajouter péremptoirement une louche, en précisant que le montant de la DSC n’est pas connu, circulez, il n’y a rien à voir. Diantre, c’est donc qu'elle s'y connaît fichtrement bien alors. Stupéfaits, nous avons modestement examiné la chose.

Le compte-rendu de la communauté de communes du Comté de Provence (juin) nous révèle que la Dotation de Solidarité Communautaire (DSC) dont il est question ici, a bien été accrue de plusieurs centaines de milliers d’euros, en rapport aux années précédentes. Les montants par commune ont été fixés et votés depuis belle lurette, il existe même un échéancier sur l’année 2016. Sans notification du montant de la DSC, une recette peut ne pas être inscrite dans le budget communal. Elle « peut » ... dans le cas où existe un risque avéré d’en altérer la sincérité ou l’équilibre. C’est un principe de tout budget. Or si ce risque existait, cela voudrait dire que ce que fait Madame la Duchesse Présidente (de la CCCP) n’est au minimum pas très clair et reste ignoré de Madame la Duchesse Maire. Le budget de la communauté de communes ne présenterait alors pas toutes les garanties de sincérité et d’équilibre, un comble !
Le clou du spectacle viendra, quand la maîtresse de maison signifiera en désespoir de cause à l'élève aux finances, encore un peu tendre pour elle : « Pourquoi ça n'a pas été notifié à la ville, là aussi je suis désolé, moi aussi je sais pas pourquoi » (sic !). Les oreilles nous en sont tombées. Euh, Madame la Duchesse, Présidente de l'EPCI qui rédige et envoie la notification, ne sait pas pourquoi elle ne l'a pas été... Ubu, quand tu nous tiens. Mais bon sang, sommes-nous bêtes, le total des notifications pour les communes s'élève à 1,7 million d'euros dont plus de 650 000 euros pour Brignoles. Il est donc normal qu'elle oublie une telle broutille, c'est bien moins que les 2,1 millions d'euros « oubliés » sur sa déclaration de patrimoine à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Seulement on ne peut pas ânonner sous forme de mantra inepte que les caisses sont vides, en politicien roublard oubliant (opportunément) plusieurs centaines de milliers d’euros, qui seraient bien utiles aux Brignolais, dès cette année. Ce n’est plus une ficelle, c'est un câble d’abordage.
A ce stade nous ne savons plus très bien du mensonge, de l’insuffisance ou du « foutage de gueule permanent », lequel l’emportera. Entre les trois notre cœur balance, à moins que les trois l’emportent ex aequo. A vous de voir, devant l’inconcevable, nous avouons bien volontiers notre inaptitude.

Nous aussi sommes sincèrement désolés... de ne pas partager les convictions de grands « démocrates » idolâtres, de déranger des certitudes acquises sur l’autel de la flagornerie, de la vacuité et de l’ignorance réunies. Des champions toutes catégories confondues, du retournement de veste et de la compromission. Vraiment, nous ne pouvions nous quitter sans cet acte de contrition !

vendredi 25 novembre 2016

Chez les cannibales, le cannibalisme est moral, le saviez-vous ?

Le Grand vizir sort de sa tanière ! Notre Duchesse ne serait plus au mieux de sa forme. La grande surprise-partie de l’élection à la présidence de la future agglomération, en janvier 2017, ne semble plus aller de soi. Toute pimpante et frétillante, telle Perrette et son pot à lait, sa Grâce se voyait emporter l’affaire comme à son habitude, équipée d’un broyeur de noisettes à récalcitrants. Entre-temps la condamnation est tombée. Très (trop) symboliquement, car avec bien moins que ça dans la besace à turpitudes, le quidam moyen aurait sévèrement morflé. Une flétrissure sur une image pourtant sans cesse polie sur le métier. L'échéance prochaine d'une importation de la gestion exceptionnelle de Brignoles et du Comté de Provence vers leurs contrées, commence à rendre quelques maires nerveux. Sur quelle galère vont-ils s’embarquer. Ils n’ont pas tort et s'épanchent, en « off » bien entendu. Dans le cas contraire de bonnes noix sont indispensables, de maigrichonnes noisettes n’y suffiraient pas. Nous pouvons nous tromper, mais il semble que dans l’immédiat, l’article ne soit pas en rayon.

Cependant les vieilles recettes ont la vie dure dans ce coin de paradis (malheureusement pas pour tous). Le Grand vizir de Toulon va donc sonner sérieusement les cloches aux impétrants qui n’auraient pas le bon goût de voter pour une Duchesse et toute sa cour des miracles ! Il va sûrement leur expliquer à quel point il s'agit d'un excellent choix, quitte ensuite à boire le calice jusqu’à la lie. Il s’en moque le Grand vizir, ce n’est plus la Duchesse qui l’intéresse, il veut éviter à tout prix que quelque olibrius puisse ne serait-ce qu’envisager, d’aller pisser sans sa permission. Impensable, inacceptable, tout un monde s’effondrerait. Il ne contrôle plus aussi bien le département, depuis que Horace l'affranchi s'est retiré dans ses terres. Il vole au secours de Madame la Duchesse, parce qu'il subsiste encore réciprocité d'intérêts bien compris. La cité honnie retrouve ainsi grâce, le temps d'une manigance. L’argent public n’a pas d’odeur et pousse comme le chiendent, il suffit de se baisser pour le ramasser et en vivre confortablement, à une seule condition : garder le pouvoir.

Les administrés, nous direz-vous, l’efficience et la bonne gouvernance d'une collectivité de 100 000 âmes dans tout ça ? On s’en fout, aucun intérêt. Le pouvoir et le pognon d’abord, après on discute. Avec un « revolver » sur la tempe, c’est l’idée ! Il faut croire qu'on aime ça, dans ce coin de paradis.

mercredi 23 novembre 2016

Au royaume des apparences, le mérite n’a pas sa place.

Madame la Duchesse, sa cour et ses laudateurs continuent de nous la bailler belle. Sans revenir sur la demande de sa démission, déjà commentée par nos soins, nous confirmons que plus stupide et malhonnête qu’un élu, il existe toujours un électeur ou... un autre élu. D’où la certitude que comparer ses tares, entraîne ipso facto, même s’il ne se passe rien, une situation nettement plus enviable, que celle de risquer qu’il se passe quelque chose en ne comparant pas. Implacable logique digne des Shadoks. Nous n’avions pourtant pas touché le fond.
Arrêt sur images concernant notre histrion local, très apprécié de lui-même à ce qu’on dit, dont les digressions fécondes et autres flagorneries sans intérêt, sont autant de marronniers à fleurs fanées. Voilà bien de vains sacrifices sur l’autel de la vacuité, en guise d’offrandes à un culte stérile. D’autant plus quand sur les réseaux sociaux, ce dernier se laisse aller à blâmer ce qu’il adule servilement en conseil. « Je suis indépendant » croit-il bon de préciser. Un divertissement en soi qui ne voit d’impostures que chez les individus ne le servant plus ou éclipsant son génie méconnu, mais jamais les siennes. Un prodige s'ingéniant à s’auto-célébrer, distrayant une galerie qui le méprise profondément. Un phénomène capable d’élucubrer sur un sujet sans en connaître les tenants et les aboutissants, donnant systématiquement la leçon, là où en prendre lui serait notoirement plus profitable. Sauf à conquérir le statut d'idiot utile, excepté pour soi-même !
Nous sommes toujours sidérés par l’insoutenable légèreté de l’être qui prévaut dans une enceinte municipale. Une légèreté consistant à invoquer une préoccupation à engager 16 500 euros destinés à la vie quotidienne de citoyens depuis pratiquement deux ans, quand la pertinence d’engager dans l’urgence 400 000 euros sur une réalité virtuelle à échéance lointaine ne vous effleure même pas. Une légèreté qui vous laisse pantois quand une simple et évidente question sur le budget entraîne un silence gêné, obligeant le rapporteur à s’informer en catastrophe. Une démonstration d'un degré d’impréparation récurrent assez inédit à ce stade, qui ne parvient pas à masquer de futurs effets d’annonce commodes en période électorale troublée. Les explications alambiquées n’y changeront rien, politicard un jour, politicard toujours ! Nous y reviendrons, aucune bonne gestion là-dedans, juste une communication à deux balles pour administrés demeurés (qu’ils croient en tout cas). Une légèreté qui montre jour après jour des élus faisant tapisserie, si tant est qu’ils soient en mesure de faire différemment. Une légèreté montrant une conduite des affaires publiques comportant plus de points communs avec l’arbitraire et le dilettantisme, qu’avec une gestion saine, laborieuse et honnête de la chose publique. Une conduite où concertation et dialogue semblent être définitivement des grossièretés. Une conduite où le fait accompli électoraliste prédomine sur l’accomplissement au service du bien public. Une conduite où l'avilissement et la servitude sont des facteurs de réussite. D’autres communes en ont fait l’expérience, elles ont préféré y mettre un terme définitif et ne le regrettent pas, paraît-il.

lundi 21 novembre 2016

Carton plein.

Le total des voix pour Copé peut se résumer ainsi : touché, coulé ! Mais avec une telle aumône pour nécessiteux à Brignoles, avoir décroché le précieux sésame du soutien officiel de Madame la Duchesse, de son Cardinal de RichOdel et de Madame Collet Monté, relève de la complicité pour assassinat politique. Sa venue à Brignoles avait déjà donné le ton de ce que serait sa campagne pour les primaires de la droite et du centre : un véritable chemin de croix. Un nombre de voix à Brignoles ne représentant même pas celui des idolâtres constituant la garde rapprochée de Madame la Duchesse, et la soutenant il faut bien le dire, comme la corde soutient le pendu. D'ailleurs il est à ce point ridicule que cela pourrait en constituer une offense.
Quel plébiscite, nous n’en revenons toujours pas. Décidément les Français semblent avoir de moins en moins de goût pour les experts en politicaillerie et en coups tordus, ce qui est plutôt une très bonne nouvelle. Une grande majorité se prendrait-elle à rêver de gens honnêtes, travailleurs, courageux et compétents pour diriger le pays et les collectivités ? A ce stade nous ne pouvons que lui souhaiter. Ceci étant dit, nous avons des raisons de penser que nous n’en avons pas terminé avec la politicaillerie et les coups tordus, dans notre petit coin de France. Ah il est vrai que pour vous faire prendre des vessies pour des lanternes, il y a de la ressource dans cette équipe municipale, il s’agit pourtant de la seule ressource qui puisse vraiment être mise en avant. Suite aux prochains numéros.

samedi 19 novembre 2016

La ploutocratie à coups de marteau.

Espace Gavoty : s’il ne fait aucun doute que le lieu honore le souvenir d’une personnalité extrêmement cultivée, talentueuse, captivante, éprise d’art et d’excellence, un homme aussi brillant en agronomie qu’en musicologie, en écrivain qu’en conférencier, on ne peut pas dire que les séances du conseil municipal qui s’y tiennent, soient au diapason. A croire qu’un concours d’insignifiance se déroule en cours de mandature, en vue de récompenser le membre municipal le plus talentueux dans le domaine.
Nous passerons sur la demande de démission de l’opposition vis à vis d’une élue condamnée par la justice. Un grand classique en France et tous partis confondus. On ne peut pas encenser les uns d’user d’un procédé légitime en fustigeant d’autres faisant de même, au seul prétexte qu’ils sont d’un bord politique opposé. D’autant que nous avons là une condamnation de pure forme, disons-le clairement. Le tout récent plaider-coupable à la française permet de se tirer d’un mauvais pas, à peu de frais. Le montant de l’amende sera même indolore au regard du patrimoine. Nulle peine de prison avec ou sans sursis, nulle sanction d’inéligibilité, autant de peines prévues par une loi pour laquelle Madame la Duchesse a bien entendu voté… contre ! Le masochisme n’étant pas le genre de la maison.
Que voulez-vous qu’il se passât, sinon un grand classique également, de concerts, d'abord d’indignation, puis de vertu outragée. Viennent ensuite les comparatifs avantageux en moralité douteuse. Le tout servilement joué par une cohorte de caudataires prêts à toutes les compromissions. Nous savions déjà en ces temps incertains, que la compassion allait facilement et plus souvent qu’à son tour à l’auteur d’un délit plutôt qu’à la victime dudit délit. Il faudra dorénavant vous marteler dans la tête que l’honneur ira aussi à l’auteur du délit. Le déshonneur convenant mieux à ses pourfendeurs, coupables de ne pas s’agenouiller, en bons devots, devant tant d’intelligence, de vérité et de pureté concentrées. Et honni soit qui mal y pense. « Une affaire privée » ont capté nos oreilles sidérées. Eh bien non, définitivement non ! La Haute Autorité ne saisit pas le Procureur de la République pour des affaires privées, mais concernant le domaine public.
La honte n’est plus de bafouer les lois de la République, de demander aux citoyens de s’appliquer une moralité et une exigence qu’on ne s’applique pas à soi-même, non la honte est de demander des comptes à des personnes grassement payées avec de l’argent public. Il existe des pays qui exigent et obtiennent de leurs élus une probité irréprochable, sous peine de devoir démissionner séance tenante, des sous-développés sûrement.

mardi 8 novembre 2016

Heureux en amour, malheureux au jeu et inversement !

La tension doit être à son comble au premier étage de la Mairie de Brignoles, transformée en bunker depuis l'arrivée de Madame la Duchesse et ses valets. La circulation au sein de l'Hôtel de Ville en a objectivement été affectée entre la précédente mandature et celle-ci. Nous ne serions pas surpris, qu'un jour, des quidams empruntant l'escalier municipal, manquent de se liquéfier au son d'un tonitruant « AUSWEIS BITTE ! ». A ce qu'on dit, la sympahique DGS recrutée pour sa grande expérience dans le domaine agricole de feu le Conseil Général (renaissant immédiatement de ses cendres sous le label Conseil Départemental, car en France on n'a pas d'idées mais on a des labels) n'en serait pas plus bouleversée que cela. Mais vous savez ce qu'il en est, les mauvaises langues restent à l'affût du moindre ragot...

Ce n'est pas non plus sans quelque émotion que nous pensons très fort à Monsieur Oui-Oui, qui pourrait avoir un peu le bourdon ces temps-ci. La perspective que Madame la Duchesse ait des velleités de s'accrocher, comme une moule à un rocher, à ce qu'il pense lui revenir de droit devrait l'y aider. D'autant qu'une telle décision n'aurait aucune incidence financière dommageable, mais se trouverait paradoxalement plus attrayante, comme nous l'avons déjà indiqué dans de précédents articles. L'absence de champ d'application de lois « scélérates » de type écrêtement ou cumul de mandats locaux y pourvoyant. Quel véritable dilemme : y aller et quoi qu'on en dise, la loi sur le cumul des mandats des parlementaires s'appliquera en cas de victoire, à moins que le pouvoir en place ne souhaite s'installer de suite dans une défiance nationale profonde, durablement néfaste ; ne pas y aller et s'installer de facto et durablement dans une crise locale pernicieuse. Ou y aller et démissionner ? Que nenni, outre que le suppléant devrait repasser dans un tel cas de figure devant les électeurs, cela serait du plus mauvais effet. Ou encore y aller en organisant sa défaite, risqué, très risqué pour la suite... 

Ensuite tout le monde vous le dira, le pouvoir national s'exporte insidieusement et progressivement à Bruxelles pour une part, dans les collectivités territoriales d'autre part. Son alter ego départemental étant peu ou prou voué à s'éroder mollement, pour disparaître progressivement dans les années qui viennent. C'est dans l'air du temps. Dans ces conditions, vous l'aurez compris, l'intérêt du citoyen n'a que peu de poids dans les décisions d'un élu et moins encore dans celles d'une Duchesse. Déjà qu'il n'en avait pas beaucoup, cela ne va pas s'arranger.

Alors gardons une petite pensée pour Monsieur Oui-Oui qui se voyait déjà Calife de Brignoles, entouré de tous les imbéciles heureux, grands cireurs de pompes et d'escarpins devant l'éternel, qui le badent hypocritement. Aurait t-il été pris pour un c.. et ses sulfureux soutiens avec lui ? A notre avis, sa propre expertise en tant que fervent adepte et pratiquant du procédé, devrait lui en donner une bonne idée. Quelle injustice après avoir tant œuvré pour ses intérêts, de constater que tant d'hyperactivité à ventiler l'air de Brignoles et ses environs, ne sera pas récompensée à sa juste valeur. Ainsi va la vie et ses aléas.

lundi 7 novembre 2016

Une culture de l’excuse en guise de légion d'honneur.

Avez-vous remarqué combien la culture de l’excuse fait partie intégrante de l’arsenal à disposition d’un élu pour minimiser ou effacer ses manquements, ses errements, ses fautes, des plus légers aux plus graves ? Ni tout à fait coupable, ni vraiment responsable ou alors sur des papiers administratifs, pour que la grande majorité de citoyens, ne sache, n’entende ni ne voit. Un aveu de bien innocente et vénielle culpabilité en quelque sorte. La petite comédie du plaider-coupable ne trompera que les idiots. La procédure allégée consiste à proposer au prévenu une peine inférieure à celle encourue, en échange de la reconnaissance de sa culpabilité. Elle a vocation à désengorger les tribunaux des petits délits, pas à faciliter le classement des dossiers traitant de la probité des élus de la République. Elle peut aussi éviter opportunément des investigations complémentaires. Dans le cas d’un élu, il s’agit d’éviter à tout prix l’infamante peine d’inéligibilité qui remet toute une respectabilité en question. Qu’elle soit authentique ou largement contrefaite, seul compte le résultat. Sachant que la prison est surtout là pour accueillir les misérables qui n’ont pas accès aux grands cabinets d’avocats ou en dernier ressort les personnes devenues dérangeantes, dans un système qui ne supporte ni les électrons libres, ni les plus capables.

Avez-vous remarqué combien les courtisans, flagorneurs et autres profiteurs dont la morgue n'a d'égale que le narcissisme conjugué à autant de vacuité, font feu de tout bois pour jouer les redresseurs de torts ? Alors même que certains n’hésitent pas à décerner des brevets de moralité entachés de leurs meilleures turpitudes. Trop d’intérêts à préserver, quoi qu’il en coûte, sont en jeu. Ils s’acharneront à vous persuader du contraire, ne fût-ce que pour prix bradé de leur insignifiance. Dans ce monde là on va à la messe et à confesse, comme vous iriez chercher votre baguette de pain quotidien ! Aucune retenue, d’ailleurs en la matière le pire reste souvent votre meilleur ami. Il ne saurait connaître aucune limite.

Avez-vous remarqué combien l’exigence d’éthique, d’intégrité reste inversement proportionnelle au niveau du statut social consacré (nettement plus "con" que "sacré" en vérité) ? Plus ce dernier est élevé, moins l’exigence sera contraignante, pour atteindre à l’extrême une contrainte quasi inexistante. Il suffit d’aller faire un tour dans les prétoires pour constater avec quelle condescendance le citoyen lambda est traité, quand son homologue notable ou mieux encore élu sera considéré avec une ardente déférence. Ce n’est certes pas systématique, mais nous n’en sommes pas très éloignés.

Pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, la culture de l’excuse, est celle qu’on refuse aux chômeurs, aux exclus ou aux pauvres sans distinction. Ne dit-on pas au fond, que la grande majorité des gens va vers ce qu'il y a de plus économique. En effet, rester riche coûte indubitablement plus cher que rester pauvre. Aucune excuse à avoir pour les plus défavorisés. La culture de l’excuse doit rester la chasse bien gardée d’une caste médiocre, ploutocratique et pernicieuse. Aussi, lui accorderons-nous volontiers ce privilège, avec joie, une fois n'est pas coutume !

dimanche 6 novembre 2016

Mais pour qui se prennent-ils ?

Oui, pour qui se prennent-ils tous ces censeurs, iconoclastes, va-nu-pieds, mécréants, sans-dents, bouseux, besogneux, culs terreux qui osent pointer du doigt une Duchesse, orgueilleuse égérie d'une obtuse ploutocratie locale. Sa Grâce a certainement dû poursuivre de savantes études, pour se lancer ensuite sans ménagement dans des décennies de dur et intense labeur. Aujourd’hui, chacun peut la voir plier sans rompre, tel le roseau sous le vent, derrière le lourd fardeau des montagnes de dossiers municipaux, territoriaux, nationaux, internationaux et peut-être même galactiques selon des sources officielles bien informées ! Continuant de sacrifier ainsi avec panache un corps qui a tant œuvré, dans l’intérêt exclusif du pays et du territoire...

Sa béatitude nous emplit de joie, son affabilité non feinte, sa disponibilité proverbiale, sa surcapacité de travail, ses compétences multidimensionnelles, ses mots sucrés d'amour, sa légendaire ponctualité, sa compassion surnaturelle, comblent d'aise des Brignolais qui n’en demandaient pas tant. Jamais un mensonge, jamais une bassesse, jamais une hypocrisie, jamais un mépris, jamais une trahison, jamais une manipulation, jamais une avarice ne vient ombrager si grande vertu faite duchesse. Sa sainteté n'est-elle pas déjà papesse de Brignoles et sa région ? D'opiniâtres dévots proposaient encore récemment de rapatrier les saintes reliques de Marie-Madeleine vers la Cité des Comtes de Provence, tant les preuves de sa réincarnation, sous les traits de Madame la Duchesse, s'accumulent de jour en jour... Une canonisation de son vivant serait d'ailleurs à l'étude, toujours d'après des sources officielles extrêmement bien informées.

Même la progéniture a dû se transformer en archange, redresseuse de torts sur les réseaux sociaux, face à un tel flot de vilenies. Pensez-donc, des gueux qui réclameraient un peu d'éthique et d’intégrité en politique ? Alors tant que nous y sommes, pourquoi ne pas demander aux élus de travailler (à ne pas confondre avec parader) et de servir (à ne pas confondre avec se servir) ? Vraiment, de nos jours la chienlit se permet toutes les audaces ! Attachée parlementaire et cadre d'une association dont maman est présidente, un organisme bien connu pour ses largesses salariales (à destination de quelques initiés seulement) grâce... à sa filiation, la bien heureuse nous rejoue le meilleur des Misérables, Cosette était son nom. La cohorte de noblaillons avides de reconnaissance et soucieux de faire fructifier de juteux intérêts, les flagorneurs et idiots utiles ou résolument inutiles de tout poil ont tranché, ex cathedra comme il se doit : non coupable ! Puisqu’ils le disent, c’est donc vrai, alléluia ! Vraiment, pour qui se prennent-ils ces manants ?

samedi 5 novembre 2016

Coupable... oui mais tellement peu et de façon si injuste !

Souvenez-vous des gesticulations télévisuelles de Madame la Duchesse concernant sa déclaration de patrimoine. Une séquence digne du panthéon des "Gérard de la télévision." A l'instar du sénateur LR Bruno Sido, premier parlementaire à avoir comparu sur reconnaissance préalable de culpabilité, un "plaider coupable" sauce "frenchie", Madame la Duchesse a préféré, la mort dans l'âme, choisir une voie similaire.

Nous sommes loin des pathétiques circonvolutions oratoires, censées convaincre les citoyens administrés, que toute cette tempête dans un verre d'eau n'était au fond qu'une vaste méprise. La tentative d'envoûtement du procureur n'a pas produit les effets escomptés. Mis à part les éternels et pitoyables flagorneurs habituels bien (trop) connus, abuser l'intelligence humaine de manière aussi outrancière, devient de plus en plus délicat.

Il faut dire que la seule véritable hantise des élus, le sceau de l'infamie, reste celle d'avoir à supporter la dégradante condamnation à une peine d'inéligibilité. Adieu pouvoir, avantages, gratifications, respectabilité. Tout est à recommencer. Nous pouvons pourtant être rassurés, dans un pays où vous continuez d'aller voter fièrement des lois, malgré le port d'un bracelet électronique, malgré des économies planquées en Suisse ou tout autre paradis fiscal, l'éthique et la morale ne passeront pas. Les veaux resteront donc bien gardés ! Pour être précis elles ne passeront pas dans le domaine politique, car pour le reste, voler du riz, des pâtes et une boîte de sardines parce que vous avez faim vous conduira tout droit à la case prison. Deux mois fermes est un minimum, selon le Tribunal correctionnel de Cahors. Autrement vous ouvrez grand les portes à la populace. Comment occulter sinon plus de deux millions d'euros, alors qu'on vient déjà d'en déclarer officiellement plus de un et demi, voilà une vilaine manie de la transparence qui empêche de s'enrichir en toute discrétion, le prélude du retour à l'anarchie !

C'est d'ailleurs pour préserver tous ces acquis, permettant d'arborer fièrement nos valeurs que, à plat ventre, une grande majorité d'élus de la future communauté d'agglomération baisera prochainement les escarpins qui lui seront tendus. Plus que jamais au nom de la morale, de l'éthique, de la compétence, du travail, de l'efficacité et surtout d'une soumission bien comprise !