mercredi 5 septembre 2018

Misère, misère !

Que lisions-nous récemment dans notre feuille de chou locale préférée ? Qu’une élue dont nous n’avons jusqu’ici pas bien cerné en quoi elle était d’opposition, ni même constaté qu’elle ne faisait pas partie de la majorité, rejoint cette dernière au motif qu’elle ne se sent pas bien avec la critique. En clair : je ne pouvais pas dire tout le bien que je pensais de Monsieur Oui-Oui ! En première lecture et en toute bienveillance nous serions tentés de lui dire que dans ces cas-là, mieux vaut ne pas faire de politique et rester sagement à la maison. Ou d’aller faire un stage dans les pays voisins pour vérifier si les oppositions y sont plus conciliantes ou plus intransigeantes. Sans compter que pour la pommade, il y a déjà une presse locale.
Seulement une sotte pratique de la bienveillance finit par ramollir durablement n’importe quelle cervelle, y compris la plus endurcie. Aussi, serait-il charitable pour tous ceux qui ne bénéficient pas encore des largesses de notre édile bien-aimé (quoique en y regardant de plus près…), de laisser de côté le monde enchanté de Oui-Oui. N’écoutant donc que notre petit doigt, celui-ci nous fait savoir qu’un bon « plat de lentilles » vaut mieux que mille maux ! Il suffit de patienter pour en connaître la saveur exacte, même si nous avons déjà notre petite idée, rien ne presse. Entre grandeur et misère de la politique, la municipalité a fait son choix depuis belle lurette et ses adulateurs avec. Malgré cela, nous conseillons à tous les plus défavorisés et ils sont nombreux, en témoigne le revenu médian, de jouer des coudes pour exiger une place sur la prochaine liste de Monsieur Oui-Oui. Vos soucis disparaîtront, de plus l’emploi est garanti, une solution bien plus efficace que Pôle emploi. Beaucoup moins légale certes, mais nous sommes à Brignoles, or à Brignoles tout est permis. Le contribuable régale, le marionnettiste encaisse et l’électeur dit : encore, encore !