jeudi 30 octobre 2014

Bientôt des élections à l'horizon...


Rappelons donc à cette occasion l'adage d'un élu disparu qui fut en son temps un politique peu adepte de la langue de bois mais fin connaisseur des campagnes électorales et des appareils politiques. Il s'applique toujours et serions nous tentés de dire : plus que jamais !

"Quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents. Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 %, il y en a 3 % avec moi et 3 % contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse." (Georges Frêche)

C'est dit, il s'agit juste de comprendre l'implacable mécanique de la réussite électorale ! Il aurait pu ajouter qu'il s'adressait aux riches cons intéressés pour payer avant (ça coûte pour réussir une campagne) et aux pauvres cons désarmés pour payer après (car pour qu'il y ait des "baiseurs", il faut bien des "baisés" !).




jeudi 9 octobre 2014

"Les chiffres sont terrifiants..."


Ouah ! C'est la seule expression qui nous est venue spontanément et en chœur, en entendant Madame la Maire commenter ainsi le résultat de l'audit financier.

Ce qui est terrifiant pour nous, c'est d'imaginer une seule seconde qu'une tête de liste se présente à une élection municipale, sans savoir où elle met les pieds. Les plus anciens se souviennent que jadis, il ne serait même pas venu à l'esprit d'un prétendant, de ne pas connaître l'essentiel des dossiers qu'il aurait à traiter avant même de mettre un pied à l'Hôtel de Ville. En suivant régulièrement les conseils municipaux, en lisant la presse, en consultant les dossiers au moins pour la partie publique, en s'informant par ses propres moyens... Autres temps, autres mœurs. Aujourd'hui être élu, c'est d'abord savoir baratiner, l'intendance suivra !

Ce qui est terrifiant, c'est de savoir que ces mêmes chiffres, commentés en conseil municipal il y a quelques mois déjà, puisque faisant partie des comptes administratifs, l'ont été sans comprendre de quoi il retournait vraiment. Et là nous posons une question : à quoi sert-il d'avoir des élus ? Les conclusions de l'audit n'ont conduit à aucune information qui ne soit déjà connue, sauf à être d'une mauvaise foi particulière, nous savons que Brignoles regorge de professionnels du genre. En allant jusqu'au bout de la logique, si les élus ne sont pas à même de comprendre ce qui relève pour une bonne part du simple bon sens, alors nous sommes inquiets pour les finances de la commune, car il faudra aussi des auditeurs pour dire aux élus ce qu'ils ont à faire. Etonnant.

Ce qui est terrifiant, c'est d'entendre qu'on attendait le résultat d'un audit pour commencer à se mettre réellement au travail concernant le devenir de Brignoles. Il est consternant de constater que des élus puissent se satisfaire d'un tel charabia.

Ce qui est terrifiant, c'est de constater qu'il manquait 10 conseillers municipaux, dont neuf de la majorité et l'adjoint aux finances, excusez du peu, soit pratiquement un tiers du conseil. La presse n'en parle pourtant même pas, alors qu'on nous a présenté cet audit comme l'alpha et l'omega de l'action municipale et qu'on allait voir ce qu'on allait voir. Nous n'avons pourtant rien vu à part des redites et des absents ! En même temps, aucune surprise à avoir non plus, dans la mesure où les élus semblent tellement ne servir à rien !

Ce qui est terrifiant, c'est d'entendre des commentaires aussi soporifiques qu'inexistants, après la restitution des conclusions de l'auditeur sur une situation soi-disant "terrifiante" d'une commune "en grand danger". Nous restons sur notre faim entre le battage médiatique autour de l'audit et les conséquences à en tirer. Il nous apparaît beaucoup de brassage d'air là-dedans.

Ce qui est terrifiant enfin c'est d'entendre des explications sur des sujets qui montrent au choix une totale méconnaissance des dossiers, un "je m'en foutisme" absolu ou une incompétence rare, sans savoir précisément lequel des trois l'emporte sur l'autre. Nous ne parlons pas de choses connues (en l'occurrence inconnue) des seuls élus, non il s'agit juste de se référer à l'histoire de l'action municipale et à consulter au besoin les délibérations, que des administrés s'intéressant un tant soit peu à la gestion de leur commune connaissent visiblement mieux.

Ce qui est terrifiant, c'est d'entendre que c'est terrifiant. A qui va t-on faire croire que Brignoles, qui n'a qu'une situation comparable à des centaines, voire des milliers de collectivités, avec certes un peu plus de ceci, un peu de moins de cela, mais dont le potentiel et les richesses inexploitées sont tant vantés par les uns ou les autres et que sont loin de posséder d'autres collectivités dans des situations parfois bien plus inquiétantes, est dans un gouffre ? A moins que tout cela ne soit que du flan d'avant élection, juste pour être élue ?   

Et ce n'est que le début, c'est cela aussi qui est terrifiant...

dimanche 5 octobre 2014

Il est né le divin audit ! Sonnez hautbois, résonnez musettes...

Il y a tellement de choses à dire que nous ne savons même plus par où commencer.

D'abord la célérité du rapport : 6 mois ! Cela fait 6 mois que la nouvelle municipalité est en place et en 6 mois, elle ne réussit qu'à enfoncer des portes ouvertes (si, si vous verrez). Résultat au bout de 6 mois de gestion tout le monde ne parle que de l'ancienne municipalité, la nouvelle n'ayant visiblement toujours rien à dire, à part des banalités tellement consternantes que les oreilles commencent à nous chauffer ! Mais on s'y attendait un peu quand même.

Cela continue avec le compte-rendu de la presse locale. Rien, nous disons bien rien de ce qui est publié, n'a pas déjà été abordé dans les années précédentes par l'opposition municipale d'alors. Étonnamment, la même presse ne semblait guère s'y intéresser, car à l'époque la précédente municipalité avait l'honneur régulier des pages de Var Matin, avec au besoin grand renfort de tambours et trompettes. Et autant que nous sachions nous n'avons pas lu la moindre critique, bien au contraire nous avons été abreuvés de régulières louanges ne tarissant pas d'éloges pour la majorité sortante, sauf peut-être dans les derniers mois et encore, pour ne pas courir le risque d'être jeté avec l'eau du bain. Principe de précaution oblige. Ce qui nous permet de dire, qu'il est toujours facile de regarder la paille dans l’œil de ses petits camarades et confrères de la presse nationale face au "Brignoles bashing", mais qu'il n'est jamais inutile de commencer par enlever la poutre qui est dans le sien.

Le clou du spectacle étant l'invitation à la mutualisation, de manière quasi péremptoire par l'auteur de l'article. A cela nous disons toute de suite la chose suivante : à moins de prendre les élus des communes environnantes, conservant pour leur part une gestion saine et efficiente des deniers publics, pour des imbéciles, sinon le timing de cette demande est particulièrement mal choisi. Si nous comprenons bien le message, cette situation ne serait que la conséquence de la difficulté de plus en plus grande des communes à gérer des services de plus en plus coûteux. Mais alors pourquoi tout ce tapage sur la gestion catastrophique de l'ancienne municipalité et quel rapport entre des services liés à l'urbanisme ou des services techniques pour revendiquer une mutualisation. D'ailleurs si nous allons jusqu'au bout du raisonnement, autant supprimer officiellement l'échelon communal. Si tel est le but, alors nous comprenons cette sortie un tant soit peu fantaisiste dans le contexte.   

En réalité vous l'aurez compris, tout cela ressemble à une vaste opération d'enfumage préparatoire à des décisions administratives pour lesquelles vous n'aurez pas votre mot à dire (en dehors des élections) qui ne seront pourtant que la conséquence de l'incompétence, de l'aveuglement et du nombrilisme de certains élus, quand ils ne sont pas tout particulièrement et tout simplement bornés, c'est dit.

Sur les chiffres, là aussi ne soyez pas dupes d'une opération orchestrée depuis des mois de pur tapage médiatique. Soyons clairs, mauvaise gestion il y a eu, c'est un fait connu comme le loup blanc à Brignoles. Rien de nouveau. Pour autant croyez-vous que la commune de Brignoles est au fond du gouffre ? Eh bien non ! En termes d'encours de la dette par habitant, elle était juste plus loin que le 2600ème rang des communes françaises fin 2012 ! Depuis cela s'est un peu plus dégradé, mais ne vous inquiétez pas Brignoles est encore très loin des champions dans le domaine. Le montant de la dette globale est certes l'alarme qui a généré une mise automatique sous surveillance (pas une mise sous tutelle), là non plus ne vous laissez pas intimider par une opération destinée à justifier par avance les raisons pour lesquelles, on ne "pourra" rien faire, ou si peu. A situation difficile, savoir faire exceptionnel... Vous pensez que Brignoles est dénuée de gens compétents, voire très compétents, vous vous trompez et c'est tout le problème de cette commune. Cette dernière préfère souvent se laisser attirer comme les papillons de nuit par les lumières de la ville, mais les papillons de nuit terminent souvent mal, grillés ou écrasés par les fameuses "lumières".

Pendant ce temps les charges ont augmenté, la belle affaire que voilà. Brignoles ne peut pas se le permettre, c'est vrai, mais ce qui compte avant tout c'est l'emploi qui est fait des ressources, leur efficacité, leur gestion. Or là nous pouvons dire sans crainte que tous les ingrédients et leur cortège de certitudes sont réunis pour aller dans le mur ! C'est sûrement pour optimiser tout ce foutoir que notre Député Maire s'est constituée un cabinet pléthorique, avec des acteurs n'habitant de préférence pas à Brignoles, jugeant sûrement qu'à Brignoles il n'y a que des incapables. Pour faire quoi au fond ? Nous continuons à nous le demander chaque jour qui passe !

samedi 4 octobre 2014

Souvent quand un élu prend un engagement solennel, cela signifie qu'il prend l'engagement de vous expliquer plus tard et tout aussi solennellement, pourquoi il n'a pas pu le tenir.

Certains (plus on monte dans la hiérarchie politicienne, plus cela se vérifie) pensent même qu'il n'est pas digne de leur statut de venir vous l'expliquer et préfèrent vous abreuver de fadaises par médias interposés. Quitte à vous en saouler !

Bientôt 6 mois que la majorité municipale avec à sa tête notre Duchesse, cette grande amoureuse de Brignoles, nous fait l'honneur, oui l'honneur n'en doutons pas, d'expédier les affaires courantes de la ville. Elle les expédie tellement bien d'ailleurs que parfois, on les retrouve (les affaires courantes) en grande souffrance, loin de toute promesse d'avant élection ! Cela nous rappelle un peu l'histoire du Corse (S'il y a des Corses qui nous regardent, on les embrasse) qui vient de devenir champion olympique de lancer de marteau et qui déclare, fier de lui, lors d'une interview : "quand j'ai vu cet instrument de travail, je l'ai jeté le plus loin possible de moi !".

Aujourd'hui nous nous concentrerons sur la charte d'éthique des candidats, ça fait toujours bien la charte d'éthique, des engagements tellement triviaux que pour vous prendre en défaut, il faut se lever de bonne heure. Essayons tout de même...

Engagement n°2 - Rechercher systématiquement les solutions préservant au mieux l'utilisation des deniers publics et votre intérêt : brillante démonstration avec la commande d'un audit financier qui aura coûté au bas mot plusieurs milliers d'euros (c'est l'ordre de grandeur pour ce type d'intervention) pour dire strictement la même chose après vérification et chiffres à l'appui, que ce qui avait été déjà été présenté en conseil municipal par l'adjoint aux finances, y compris quand il était leader de l'opposition. Aucune valeur ajoutée, pour une dépense inutile et bien réelle ! Enfin pas tout à fait inutile, si on considère qu'une communication outrancière à seule fin de décérébrer des cervelles citoyennes n'a pas de prix. Nous y reviendrons, ce sujet mérite à lui seul un traitement particulier, car il y a beaucoup à dire !

Engagement n°4 - Ne jamais utiliser nos fonctions à des fins personnelles pour nous-mêmes ou l'un des membres de nos familles : et c'est notre Duchesse qui s'y colle, car non contente d'avoir sa propre fille comme attachée parlementaire, comme directrice de la communication de l'Odel Var, une association dont elle assure la Présidence et son Directeur de Cabinet la Direction Générale, elle lui a trouvé une autre fonction au sein de la Mairie. En effet la fille prodigue est régulièrement croisée chaque semaine au sein du cabinet. Même si elle est selon toute vraisemblance non rémunérée avec l'argent de la commune (nous l'espérons vivement en tout cas), l'engagement en question n'en a pas moins pris une bonne claque.

Engagement n°5 - Avoir une activité professionnelle ou une source de revenus autonome pour ne pas dépendre financièrement de notre mandat municipal : fort de cet engagement et pour bien montrer aux élu(e)s son respect de l'activité professionnelle, Madame la Duchesse impose des conseils municipaux en pleine journée sans justification réelle et sérieuse, à part celle de son bon plaisir. En même temps, ce n'est pas avec sa propre expérience du travail dans le secteur privé qu'elle pourra mesurer les conséquences de ses foucades.

Engagement n°6 - Prendre en compte les demandes qui concernent la qualité de vie des Brignolaises et des Brignolais dans un délai de 20 jours : d'abord vous remarquerez la restriction aux demandes concernant "la qualité de vie" sans que vous sachiez précisément ce qui rentre dans ce critère. Mais de toute façon aux dernières nouvelles, que ce soit pour une réponse ou un rendez-vous et à moins de faire partie de la cour, vous aurez la bonté d'attendre le temps nécessaire ! Combien ? ça dépend ! Et quand ça dépend, ça dépasse forcément...

Engagement n°8 - Assumer notre action et accepter qu'elle soit contrôlée pour vous garantir que les résultats seront à la hauteur des engagements : c'est bien le moins que l'on puisse faire de devoir assumer ses actions, quant à les contrôler, c'est une autre paire de manches. Contrôler quoi et par qui ? Aux dires de beaucoup d'employés municipaux, c'est plutôt l'organisation pour faire strictement le contraire qui s'est mise en place.

Engagement n°10 - rester proches de vous et respecter nos engagements JUSQU'A LA FIN DE NOTRE MANDAT : alors là on dit chapeau les artistes, car il n'y aura pas eu équipe municipale plus éloignée des Brignolais que celle-ci et si le respect des engagements sur le mandat est à l'aune de ce qui a été fait jusqu'à présent, il restera bien des occasions de botter des fesses, fussent-elles de Duchesse !

jeudi 2 octobre 2014

Une communication aussi habile soit-elle, ne remplacera jamais le sens commun, ni davantage l'authenticité...

A la veille de la publication des résultats d'un audit largement sur-vendu médiatiquement parlant, nous pensions avoir tout lu en matière de tendance à l'enflure sémantique concernant les politiciens, nous avions tort. Que retenir en effet de la communication de Madame la Maire dans les pages de Var Matin, réponse : rien, le vide, le néant ! Voilà venir une véritable entreprise à décerveler les concitoyens, nous savons du moins maintenant à quoi sert le Directeur de cabinet. Et ça vous donne du "en 6 mois il a fallu que je plonge à fond dans les dossiers communaux et intercommunaux, j'y vois plus clair désormais..." et ça continue avec "j'aime maîtriser à fond avant de déléguer, c'est ma nature...", mais que voilà assaut de vantardise, sans cause réelle ni sérieuse. Nous pensions voir ingénument une réponse de l'opposition (officielle ou non officielle), et puis non, alors n'y tenant plus nous reprenons notre plume.

Nous avons quand même cru percevoir un début de lassitude du journaliste face au vide des réponses qu'il recevait à ses questions, mais que voulez-vous, ainsi va la politique politicienne. Parce qu'il faudrait voir à ne pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ! Demandez donc aux habitants de Saint-Cyr, ce qu'ils en pensent de la gestion de Madame la Député Maire, ils ont tellement aimé qu'ils l'ont virée au premier renouvellement de mandat. C'est un fait. Au Beausset ils n'ont pas eu le temps, c'est elle qui les a largués pour cumul de mandats, elle aurait très bien pu laisser tomber son mandat de conseillère générale, elle ne l'a pas souhaité, un autre fait. Quant à l'assemblée, cherchez nous donc ce qui va rester de son passage après deux mandats, réponse : rien là non plus dont le pays ou la région va se souvenir (ni même le vin rosé ou l'hôpital, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire avaler et pourtant nous ne mangeons pas de couleuvres, encore moins de boas constrictors). Au Conseil Général, c'est sûrement parce que ses pairs ont été éblouis, que sa candidature à la première vice-présidence quelques années en arrière, s'est soldée par une raclée. Aisément vérifiable là encore.

Et puis des dossiers justement, celles ou ceux d'entre nous qui ont eu la chance de voir Madame la Député Maire en discuter face à d'autres élus de la région (et quelle que soit leur sensibilité, pour ne pas nous accuser de parti pris) sont repartis avec la nette certitude que le mot qui venait le plus rapidement à l'esprit, n'était sûrement pas celui de "maîtrise" !

On va vous épargner toutes les énormités que nous avons relevés dans les pages de Var Matin, c'est simple il y en a trop et trop c'est trop. Cela n'a plus de sens. Nous pensions que l'ère de la communication marketing était révolue, elle repart de plus belle. Nulle inquiétude à avoir pour autant, nous reviendrons au cas par cas sur certains dossiers au fur et à mesure des besoins. Vous pourrez alors constater qu'il y a loin, mais alors très loin de la coupe aux lèvres, la même distance qui sépare compétence et incompétence, capacité et incapacité, vision et aveuglement, bien commun et intérêt particulier, volonté créatrice et entêtement destructeur, communication et manipulation ! Tiens, demandez donc également à l'Office de Tourisme ou aux élu(e)s qui relaient complaisamment l'info, quelle est la prochaine date de fin de congés pour le cinéma, par curiosité, parce que la précédente est déjà dans les choux !