mardi 30 mai 2017

Des élus atteints du syndrome du larbin.

Comme pour le syndrome de Stockholm, les élus atteints du syndrome du larbin, finissent par épouser les causes de leurs geôliers. Ici, point de péril pour leur vie, non une caste au pouvoir a juste besoin et tour à tour, de flatter, de promettre, de séduire, parfois de tancer, le cas échéant de menacer. Et cela continue de merveilleusement bien fonctionner. Une caste dont les élus locaux ne sont pourtant, eux-mêmes, presque jamais issus. Plus celle-ci est arrogante, méprisante, inculte, suborneuse et médiocre et plus ils seront prêts à se précipiter à Canossa, fiers comme Artaban. Vous n’aurez aucun mal à les reconnaître, tant le casting de notre agglomération est impressionnant. Vous pouvez être convaincus que personne ne nous les envie. A part des fous, peut-être. Non, nous les avons et pouvons les garder rien que pour nous. Si ce n’est pas de l’amour, alors quoi d’autre le serait ? Au point que nous ne savons plus de la stupidité, de la faiblesse, de la vanité ou de la cupidité, lesquelles de ces valeurs les représentent le mieux, à moins que ce ne soit toutes à la fois !
Ainsi, la sympathique et déjà ex DGS de Brignoles, venu occuper la fonction à Brignoles, sur des critères qui doivent surtout aux liens étroits qu’elle entretient avec Madame la Duchesse, vient de se voir récompensée. De directrice du domaine agriculture au conseil général à directrice générale des services d’une ville en grande difficulté (selon le constat de Madame la Duchesse à l’époque), il existait déjà un océan de qualification et d’expérience qui sépare les deux fonctions. Ce ne sont sûrement pas les employés de la commune qui nous affirmeront le contraire. Tout le monde aura remarqué la fabuleuse avancée de Brignoles en trois ans de mandature, il était donc temps pour cette sympathique et drolatique DGS de réclamer enfin une promotion bien méritée, en accédant au poste plus prestigieux et plus rémunérateur de DGS de l’agglomération. Non sans exiger au passage, un petit coup de pouce financier pour gratifier tant de réussite. C’est désormais chose faite, depuis le dernier conseil de la nouvelle agglomération et mis à part quelques trublions qui ne comprennent décidément rien aux vertus de la méritocratie clientélaire, nos larbins ont très massivement approuvé.
La branlée électorale que viennent de leur infliger les électeurs à deux reprises, au sein même de cette agglomération, n’aura entamé en rien leurs certitudes et leur pusillanimité, alors qu’il en soit ainsi...

mardi 23 mai 2017

"L'Odel Var parie sur le privé", non sans rire, que nous apprenez-vous là ?

Nous avons été sidérés, enfin pas tant que cela, pour qui connaît bien les mœurs sur ce coin de territoire, par une présentation journalistique en forme de mise au point. Une communication censée laver plus blanc que blanc la plus grosse association du Var et sa direction. Il s’agit en fait d’une publicité (publi-reportage dans le jargon médiatique) à peine déguisée. Un outil assez pratique, qui n’a rien d’une enquête, quand vous entretenez des rapports privilégiés avec un cadre haut placé du seul et unique quotidien local. Comment ? Nous l'avons encore dit ? Mince, il ne fallait pas, tant pis... Une publicité qui vaudrait donc absolution.
Il n’a jamais été dans notre intention de remettre en cause une noble institution dont l’histoire remonte au milieu des années 30, ni son personnel, bien au contraire. Ce sont ses deux plus hauts cadres qui nous intéressent. Car ce ne sont ni Madame la Duchesse, ni le Cardinal de RichOdel qui l'ont créée cette institution. L'une a été bombardée à la présidence par le grand manitou du Var, du temps où il lui suffisait de claquer des doigts pour faire pleuvoir, l'autre a été désigné par la première et puis c’est tout. Des connaissances ou une expérience qui auraient pu justifier de ce fait du prince ? Absolument aucune, juste des raisons clientélistes et rien d'autre ! Ah si tout de même : une source abondante et intarissable de picaillons. Vous serez bien en peine de nous citer une association comparable qui rémunère au bon vouloir de sa présidente (prévu par les statuts), son directeur 177 625 euros annuels, sans compter une rutilante automobile (entre 35 et 45 000 euros au catalogue 2016, suivant les options), de nombreux avantages, l’indemnité de conseiller départemental, les indemnités de directeur de cabinet (communal et communautaire), et autres agréments.
A toutes fins utiles, c’est à quelque chose près le revenu du premier ministre de la France pour des responsabilités et un travail qui n’ont strictement rien de comparables, ni davantage d'approchants, même pour un esprit tordu. Vous l’aurez compris, l’Odel c’est la poule aux œufs d’or pour ses dirigeants, mais pas vraiment pour ses employés. 400 000 euros annuels en moyenne de revenus pour ses trois principaux cadres dirigeants. Une association à côté de laquelle le conseil départemental et son goût prononcé pour un népotisme dénoncé par la chambre régionale des comptes, fait figure d’amateur.
N'oublions pas le message subliminal, un passage savamment organisé du public au privé ! Qu'avec des mots sucrés, ces choses-là sont dites. Nous espérons que cette ingénieuse présentation ravira les entrepreneurs (les vrais) et leur donnera des idées, car nous on y voit plutôt une sacrée fumisterie savamment orchestrée !
Le Ravi est assigné à comparaître ? Brrr, ils doivent être morts de trouille les pauvres... Notre petit doigt nous souffle à l’oreille qu’en fin de compte, Le Ravi n’aurait servi qu’un hors-d’œuvre, alors que le plat de résistance reste à venir… Enfin que voulez-vous ? Il y aura toujours des personnes pour décider un jour dans leur vie, de ne plus regarder leurs pieds et de relever fièrement la tête (en conscience, quand on en possède une bien évidemment), pour mettre un terme définitif à l’insupportable, l’inadmissible et l’indéfendable.

samedi 20 mai 2017

L’Empire contre-attaque !

Non, nous n’avons nulle intention de vous rejouer une nouvelle version du célèbre « space opera ». Mais le parallèle entre l’Empire galactique maléfique que représente une caste au pouvoir sur ce territoire depuis des lustres et l’Alliance rebelle que pourrait illustrer toutes celles ou ceux fermement décidés à se battre contre, nous plaît bien. L’Empire promet les foudres de la justice à tous les éclaireurs de l’Ombre. Haha ! Eh bien qu’il le fasse. Ce sera une occasion unique de jouer carte sur table, dire ce que nombre d’acteurs ont préféré taire par crainte, par intérêt ou par laxisme. Parfois les trois en même temps. Afin de braquer les projecteurs sur la réalité, plutôt que l’apparence de cette dernière. Succès garanti...
Décrédibiliser les journalistes qui ne vous passent pas les plats et qui s’intéressent à autre chose qu’à une communication débilitante qu’on prétend leur servir et au final vous servir, est un grand classique qui repose essentiellement sur la crédulité et la peur. Pointer du doigt d’anciens salariés soi-disant revanchards, qui entendent faire respecter leurs droits, constitue aussi une pratique ayant peu à voir avec la chevalerie, mais beaucoup avec la trouducuterie, emblème distinctif d’une caste néfaste et incompétente. Nous refaire le coup de la caution de moralité apportée par une autorité de contrôle (fournisseur par ailleurs), ne sera pas de nature à changer la donne pour de multiples raisons, trop longues à développer ici. S’indigner à grands renforts d’effets de manche, drapé des habits de la notabilité (à ne surtout pas confondre avec la respectabilité), en s’aidant de propos taillés sur mesure pour des idiots utiles, est certes bien facile et commode. Cela ne suffira pourtant pas à éteindre le feu qu’on a soi-même soigneusement allumé depuis des années ! Non sans avoir oublié au passage de s’être copieusement gobergé, grâce à la manne publique !
Pour être respecté, il faut être respectable et là il y a consensus, n’en déplaise à tous ceux dont le seul but est de continuer à faire fructifier leurs minables intérêts, le temps de la complicité, de la complaisance ou de la passivité est bien terminé. L’Empire risque fort de se heurter à une Alliance qui finira par le renvoyer dans le trou noir dont il n’aurait jamais dû s’échapper...

samedi 13 mai 2017

Odel, ma belle, laisse venir à moi les petits enfants.

Cette divine source inépuisable de gros picaillons. Des picaillons comme s’il en pleuvait. Vous pensez toujours que nous racontons des histoires inventées, mus par une jalousie, le goût de la médisance, une revanche à prendre ? C’est ce que certains voudraient absolument faire croire, mais non, c’est beaucoup plus simple, nous sommes mus par le simple souhait de voir un jour une majorité d’élus capables, compétents, travailleurs et intègres, gérer un territoire qui en a grand besoin. Des élus dont nous pourrions être fiers, autant dire sans comparaison possible avec nombre d’ectoplasmes actuels.
Voilà que l’Odel refait surface, une association naguère dévolue au seul intérêt des enfants. Depuis sa préemption par Madame la Duchesse et le Cardinal de RichOdel, elle a connu une métamorphose sans commune mesure avec celle d’une chenille transformée en papillon. Nous avons ainsi appris récemment qu’un maire pouvait confier en toute illégalité, sans la moindre délibération, un marché de près d’un million d’euros à une association. Qu’un sous-préfet pas le moins du monde ému par cet abracadabrantesque délire pouvait s’en laver les mains, une prescription bien opportune plus tard et voilà les emmerdeurs soucieux du respect de la loi et des deniers publics renvoyés bien vite au piquet. Que des millions d’euros d’argent public sont injectés sans le moindre contrôle dans une association, par des conseillers élus qui votent une subvention qu’ils reçoivent en tant que membres élus. Qu’on peut modifier les statuts à son seul profit. Qu’on peut s’octroyer un salaire et des avantages de nabab, pendant qu’on serre la vis aux employés ou qu’on les vire comme des malpropres quand ils ne servent plus. Qu’on peut embaucher des proches et pourquoi pas ses maîtresses à des postes clés, au seul critère de son bon vouloir. Qu’on peut créer des sociétés commerciales satellites n’ayant d’autre vocation que de faire circuler l’argent, créant ainsi un circuit suffisamment opaque. Qu’on peut fausser le marché en toute liberté. Qu’on peut tirer parti, en toute impunité, de toutes les imprécisions et ambiguïtés de la réglementation et s’affranchir de toute contrainte. Et que malgré tout cela, on s’autorise à donner des leçons en se pavanant ! Le Cardinal de RichOdel, un chef d’entreprise, comme il se définit lui-même en se haussant du col avec des airs de pète-sec ? Nous avons trop de respect pour les (vrais) entrepreneurs pour ne pas leur infliger pareil camouflet.
D'aucuns voudraient nous refourguer à l’occasion des prochaines élections législatives, un vieux tandem qui a beaucoup roulé pour ses intérêts et extrêmement peu pour les vôtres, quoi qu’on en dise. D’ailleurs croyez-nous, le téléphone ne cesse de chauffer, afin de maintenir durablement un pal bien profondément enfoncé dans votre fondement. A l’heure où Madame la Duchesse s’apprête à céder le saint-siège brignolais à son agent immobilier préféré, après les élections législatives, car il ne faut pas réveiller une populace un poil susceptible ces derniers temps, grâce à une majorité de conseillers municipaux tenant plus de courtisans décérébrés que d’élus responsables, nous nous demandons bien ce que les administrés sont capables d’ingurgiter comme ciguë avant de vomir pour ne pas trépasser. Une envie de vomir (compréhensible pour eux) provenant de moult causes réelles et sérieuses...

lundi 8 mai 2017

Le criminel, l’électeur ? Pas si sûr.

Ah que d’oreilles complaisantes, au comble de l’extase auditive pour entendre Madame la Duchesse raconter il y a quelques mois à peine, comment elle avait bouté le FN, hors des murs de la cité. Ah que d’idiots utiles, empressés de colporter la fantastique nouvelle, arpentant les ruelles comme des bienheureux. Ah que d’idiots inutiles pour imaginer qu’elle n’avait pas préparé son coup en attendant l’investiture (acquise aux sortants), avant de faire place nette au Cardinal de RichOdel, qui ne l’aurait jamais obtenue. Elle a pris son propre camp en otage, à la manière d’un François F. dont le suicide annoncé a révélé, comme pour ses adulateurs, un goût prononcé pour le martyre.
Cette fois Brignoles et la très grande majorité des communes de la sixième circonscription du Var ont voté massivement pour le FN sans l’ombre d’un remords ou d’une hésitation. Quelle branlée électorale. Madame la Duchesse ne pourra même pas prétexter un résultat similaire dans le département, puisque même à la marge et loin du reste du pays, il a tout de même voté différemment. A la vérité, il n’y a aucune surprise à avoir, tant le vase a depuis longtemps débordé sur ce coin de territoire. Et quand vous lisez ou écoutez les commentaires de soi-disant sommités locales, vous comprenez de suite pourquoi nous en sommes là. C’est effarant. Ils n’y sont pour rien, ils sont eux aussi des victimes. Leur rêve et l’avenir ? Imposer une cohabitation pour continuer à se gaver et à détruire, car bien incapables de construire quoi que ce soit. Les mêmes vous expliquaient avant la séquence des illusions perdues, qu’une cohabitation équivalait à 5 ans de drames supplémentaires. Rappelez-vous les cohabitations précédentes, de sacrées réussites qui ont permis de plonger durablement le pays dans le succès que nous connaissons aujourd’hui, des situations particulièrement propices aux mauvais coups contre son économie. Mais autant prêcher dans le désert.
Sans erreur possible, la politique en France relève de plus en plus des compétences exclusives d’un asile d’aliénés. En même temps (comme disait l’autre…), il nous revient en mémoire ce pamphlet terrible paru au tout début du siècle précédent qui s’adressait au lecteur en ces termes provocateurs : « LE CRIMINEL, c’est l’Électeur ! » concluant la diatribe d’une espérance « Allons, un bon mouvement quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement tu pourras vivre pleinement. » Article visionnaire écrit en 1906 dans le numéro 47 de « l’anarchie ». Il encourageait alors à ne pas voter, nous ne le ferons pas, au nom du libre choix. Mais entre le parasite qui nous dévore et celui qui pourrait éventuellement le faire, nous nous débarrassons en priorité du premier, question de pragmatisme et d'efficacité.
Ne vous faites aucune illusion, les têtes décomposées aperçues ici et là, au soir de la mémorable branlée, ne traduisaient nullement une quelconque remise en question. Non, il s'agissait plutôt de reconsidérer le handicap plus important que prévu pour continuer de vous baiser, sans que vous vous en rendiez compte, une fois de plus. Les dernières municipales, départementales ou régionales sont là pour attester que le handicap est largement surmontable. A vous de voir, mais cette fois, après moult précédents, quel masochisme, aux portes de l'asile !

lundi 1 mai 2017

Madame « Jemelapète » (sans cause réelle ni sérieuse) a paraît-il une envie de vomir.

Grand bien lui fasse. Outrés par tant de vacuité et de bouffissure, des lecteurs nous ont alertés sur les réseaux sociaux, concernant la prose de Madame Jemelapète. Une parodie de Bettencourt locale à laquelle nous préférons celle-ci : « Madame fait ses petites affaires, avec son petit chapeau, avec son petit manteau, avec sa petite auto, qu’aimerait bien avoir l’air, mais qui n’a pas l’air du tout. » Madame je ne le vaux définitivement pas bien du tout, prend pourtant régulièrement à témoin tous ses laudateurs et apôtres pour deviser sur l’infinitude du vide.
Cette fois le prétexte était tout trouvé, en ces temps d'inculture et de verbiage, à l’occasion de la journée nationale de la déportation, instaurée par la loi de 1954, grâce à des absences remarquées. Pour notre part, ce qui nous a choqués, ce sont les présences électorales opportunes toujours aussi inconsistantes, qui n'ont d'autre objet que de faire de l'affichage permanent. Le phénomène n'est certes pas nouveau, ni exclusif. Il y a de cela quelques années, d'authentiques et nombreux acteurs (ou du moins leurs descendants directs) survivants d'une sinistre époque, ayant durement et courageusement conquis leur légitimité, se trouvaient encore là pour réhabiliter un peu de l’honneur perdu du plus grand nombre. Peut-être aussi que d’aucuns auront perdu toute inclination à partager un moment de recueillement, aux côtés d’individus dont la simple vue leur est devenue insupportable, lui préférant un devoir de mémoire plus sincère et authentique, à l’abri des caméras et appareils photographiques.
Il nous échaufferait considérablement les oreilles ou les yeux, qu'une période de l'Histoire où les pires trahisons, vilenies conjuguées à la plus abjecte veulerie ne sont l’apanage ni des uns ni des autres, fasse l’objet d’une récupération politicienne décérébrée. Une période où pour survivre, se protéger de ses merveilleux voisins et amis, au moins autant que de ses ennemis, devenait salutaire. Il est vrai qu'après le parallèle saugrenu et toute honte bue fait avec la résistance, pour reconquérir politiquement notre région, les esprits n'hésitent plus à se gonfler d'importance, à la manière d’une outre. Avec un soutien à géométrie variable tout ce qu’il y a de plus sincère et désintéressé, parrainage pour Copé, parrainage pour Fillon, pétition pour le retrait de Fillon, soutien du Cardinal de RichOdel appelant à voter Macron. Nous en passons et des meilleures. Une élue qui étale les fruits, ô combien jouissifs, de ses emplettes dans de grands magasins monégasques ou parisiens, aux yeux de commerçants brignolais. Ses nombreuses vacances dans les lieux les plus chics jusqu’à l'autre bout de la planète, au cas où tout le monde n’aurait pas compris que ses moyens le lui permettent. Sans compter toutes les interminables réunions politiques qui lui rappellent que travailler (prière de ne pas rire) peut être éreintant. Sans oublier la piscine, car « si t’en as pas une, t’as raté ta vie. » Vanitas vanitatum.