mardi 23 mai 2017

"L'Odel Var parie sur le privé", non sans rire, que nous apprenez-vous là ?

Nous avons été sidérés, enfin pas tant que cela, pour qui connaît bien les mœurs sur ce coin de territoire, par une présentation journalistique en forme de mise au point. Une communication censée laver plus blanc que blanc la plus grosse association du Var et sa direction. Il s’agit en fait d’une publicité (publi-reportage dans le jargon médiatique) à peine déguisée. Un outil assez pratique, qui n’a rien d’une enquête, quand vous entretenez des rapports privilégiés avec un cadre haut placé du seul et unique quotidien local. Comment ? Nous l'avons encore dit ? Mince, il ne fallait pas, tant pis... Une publicité qui vaudrait donc absolution.
Il n’a jamais été dans notre intention de remettre en cause une noble institution dont l’histoire remonte au milieu des années 30, ni son personnel, bien au contraire. Ce sont ses deux plus hauts cadres qui nous intéressent. Car ce ne sont ni Madame la Duchesse, ni le Cardinal de RichOdel qui l'ont créée cette institution. L'une a été bombardée à la présidence par le grand manitou du Var, du temps où il lui suffisait de claquer des doigts pour faire pleuvoir, l'autre a été désigné par la première et puis c’est tout. Des connaissances ou une expérience qui auraient pu justifier de ce fait du prince ? Absolument aucune, juste des raisons clientélistes et rien d'autre ! Ah si tout de même : une source abondante et intarissable de picaillons. Vous serez bien en peine de nous citer une association comparable qui rémunère au bon vouloir de sa présidente (prévu par les statuts), son directeur 177 625 euros annuels, sans compter une rutilante automobile (entre 35 et 45 000 euros au catalogue 2016, suivant les options), de nombreux avantages, l’indemnité de conseiller départemental, les indemnités de directeur de cabinet (communal et communautaire), et autres agréments.
A toutes fins utiles, c’est à quelque chose près le revenu du premier ministre de la France pour des responsabilités et un travail qui n’ont strictement rien de comparables, ni davantage d'approchants, même pour un esprit tordu. Vous l’aurez compris, l’Odel c’est la poule aux œufs d’or pour ses dirigeants, mais pas vraiment pour ses employés. 400 000 euros annuels en moyenne de revenus pour ses trois principaux cadres dirigeants. Une association à côté de laquelle le conseil départemental et son goût prononcé pour un népotisme dénoncé par la chambre régionale des comptes, fait figure d’amateur.
N'oublions pas le message subliminal, un passage savamment organisé du public au privé ! Qu'avec des mots sucrés, ces choses-là sont dites. Nous espérons que cette ingénieuse présentation ravira les entrepreneurs (les vrais) et leur donnera des idées, car nous on y voit plutôt une sacrée fumisterie savamment orchestrée !
Le Ravi est assigné à comparaître ? Brrr, ils doivent être morts de trouille les pauvres... Notre petit doigt nous souffle à l’oreille qu’en fin de compte, Le Ravi n’aurait servi qu’un hors-d’œuvre, alors que le plat de résistance reste à venir… Enfin que voulez-vous ? Il y aura toujours des personnes pour décider un jour dans leur vie, de ne plus regarder leurs pieds et de relever fièrement la tête (en conscience, quand on en possède une bien évidemment), pour mettre un terme définitif à l’insupportable, l’inadmissible et l’indéfendable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire