lundi 13 mars 2017

Le cocu, d'ordinaire, on le choie, on le gâte disait Brassens.

Oui d’ordinaire, mais à Brignoles on le moque plutôt. Cela s'active en coulisses, mais seulement pour continuer à cocufier gaillardement les citoyens, dans le seul but de s'accaparer le pouvoir et tous les nombreux avantages qu’il procure. Parmi ces derniers, figure notamment le fait que n’importe quel incapable peut lui aussi être couvert de louanges. Trouver un autre exemple, aussi facilement, relève de la gageure.

Résumons : voici venu le temps de la confirmation de Monsieur Oui-Oui. Il sera porté au pinacle par d'idôlatriques et avides foutriquets, faute de foule en liesse. Les Maximinois en pleurent bien entendu… de rire ! Les désirs d’ors et de lambris dorés du Cardinal de RichOdel risquent fort de ne pas dépasser le stade du rêve, tant il indispose prodigieusement jusque dans sa propre famille politique. Parions que le Grand vizir aura tué dans l’œuf toute velléité d’indépendance de Madame la Duchesse et de son très zélé serviteur. Notre petit doigt nous informe que tout cela n’était pas prévu et on fait grise mine au sein du palais brignolais. Monsieur Oui-Oui excepté, qui aura certainement à cœur de doubler le nombre de valets de pisse, l’excitation agissant puissamment sur la vessie...
Fort bien, admettons que Madame la Duchesse parvienne à se faire réélire (un échec étant annonciateur du chant du cygne) ce qui par ici ne constituerait nullement une performance, tant le Grand vizir pourrait faire élire une chèvre pour peu que l’humeur l’en prenne. On pense ce qu’on veut de l’homme et de ses méthodes, mais il faut lui rendre cet égard, qu’il reste après des décennies de règne sans partage, encore incontournable. Aucune comparaison possible avec le bellâtre niçois où le pagnolesque marseillais. Alors la redistribution des cartes au sein de l’agglomération, sera de nouveau à l’ordre du jour entre la blonde (si le Sénat ne vaut plus une messe, car des places vont se libérer d’ici la fin de l’année) et… Monsieur Oui-Oui. Madame la Duchesse ne pouvant exercer les deux mandats. Et hors de question de démissionner pour faire place au suppléant, la loi ne le permet pas ainsi. Nous entendons également le bruissement de rumeurs concernant le destin de la récente loi sur le non-cumul des mandats, mais nous pensons plutôt qu’à la manière du bellâtre de Nice, les élus continueront de dévoyer les lois de la République. Il suffit pour cela de contrôler la situation de l’intérieur, de bénéficier de bons conseils et au besoin de bénéficier des prestations d’excellents avocats qui aiment l’argent autrement plus que leur métier. De toutes les façons, c’est bien vous qui réglez l’addition.
Et c’est là que l’importance prépondérante des profiteurs et autres idiots utiles entre en jeu, car chacun y a intérêt, y compris pour des queues de cerises. Il ne s'agit plus de voter, mais d'oindre. Si vous saviez la jouissance qu’ils éprouvent quand vous les approchez, comme si vous veniez parler au messie, alors que vous ne faites que vous adresser à un de ses caniches, les oreilles vous indiquant le sens du vent et l'intense frénésie du croupion, le niveau de satisfaction que vous lui procurez.

dimanche 12 mars 2017

Pauvre France et pauvre Brignoles !

Oui pauvre France, à l'heure où vu hors de ses frontières, ce n'est donc pas nous qui l'écrivons, un pays naguère flamboyant devient l'ombre de lui-même et ses plus hauts représentants, décadents et sans éthique. Il n'est pour autant, nullement question ici de se flageller, car si l'herbe semble toujours plus verte ailleurs, il ne s'agit bien souvent que d'un effet d'optique et d'un angle de vue différent. Balayer devant sa porte constituerait déjà un ambitieux et salutaire projet. Il devient de plus en plus difficile et prétentieux de vouloir peser sur le destin de la planète, à fortiori de lui donner des leçons, quand on n'a même plus la capacité à influer sur l'avenir de son propre pays. La faute à qui ? Comme toujours la réponse ne peut être binaire, avec d'un côté le mal, de l'autre le bien... Car si le poisson pourrit toujours par la tête, celui qui le consomme n'en sera pas moins responsable de son état.
Même des élus locaux, opportunément entourés de majorités prosternées et intéressées (comme au temps jadis par de misérables prébendes, jetées telles des os à ronger, par des médiocres pour des médiocres), se comportent trop souvent et au choix, en potentats ou en domestiques zélés. Il est aussi frappant de constater une passivité, nous n'osons dire une complicité, des plus éminents représentants locaux de l'Etat ou de la Justice, face aux manquements répétés et insupportables d'élus qui plastronnent, persuadés de leur impunité et de leur supériorité. Un signe qui ne trompe pas. Les événements nationaux représentent l'arbre qui cache la forêt, ils ne sauraient être emblématiques d'une situation réelle, qui a consisté pendant des décennies, à camoufler la poussière sous le tapis, tout en puisant sans vergogne dans la manne publique.
Un magazine national nous fait l’honneur de s’intéresser à la paupérisation annoncée de Brignoles. Diantre, quel hommage. Pour nous rappeler, quelle chance, que Monsieur Oui-Oui a réclamé des études, pour se rendre compte de tout ce que n’importe quel administré sait déjà depuis des années. Histoire sûrement de dépenser de l’argent public inutilement, quand on a n’a pas d’idée et moins encore de pétrole. Histoire aussi de justifier des décisions unilatérales qui vont à l’encontre de tout bon sens et de toute évidente expérience, mais certainement pas de tout intérêt clientéliste. Comme nous l’avons déjà dit, nous voyons de plus en plus de prédateurs immobiliers qui gravitent autour de Brignoles, mais des spécialistes (qui soient authentiques et incontestables) de l’urbanisation, nous avons beau nous écarquiller les yeux, nous n’en voyons toujours guère ! Est-il encore bien utile de rappeler qu’une municipalité qui « plébiscite » un agent immobilier qui ne vit même pas dans ses murs, comme adjoint à l’urbanisme et « ex ? » futur maire, n’a plus grand-chose à espérer ! Demandez-donc aux habitants de la Faute-sur-Mer (toute une promesse de programme, rien que dans le nom), le procès Xynthia vous parlera peut-être plus...

lundi 6 mars 2017

Les convictions des uns s’arrêtent où commencent les intérêts des autres.

Il n’aura pas échappé ce dimanche aux lecteurs de notre feuille de chou locale, au milieu du concert de lâchage en règle du déjà ex-candidat adoré de la droite et du centre (cela avait beau être écrit, voir réagir les pitres que sont devenus nos politiques, ne saurait nous laisser indifférents), un petit entrefilet sur le travail en famille chez les parlementaires du Var, Madame la Duchesse y occupant bien entendu une place de choix. Oh rassurez-vous, cette éphémère témérité n’ira pas jusqu’à rappeler que la « fifille » bien aimée de Madame occupe, outre sa fonction d’assistante parlementaire, un poste de cadre à l’Odel. Association à manne publique, dont maman est toujours présidente et son Cardinal aux multiples facettes, le nabab en chef. Mais l’association s’occupe des enfants, donc tout va bien. Nul besoin d’un écran de fumée, il existe mille et une façons de berner le monde, avec en prime une auréole au-dessus de la tête.
Il n’aura pas échappé non plus aux scrutateurs de la vie locale, que Madame Jemelapète, ex marraine de Monsieur 0,3 % en novembre 2016, est devenue sans coup férir, en l'espace de seulement quelques jours, ex-marraine de Monsieur ex-champion de la droite et du centre. Au point de signer les deux documents en même temps ? De la main gauche le parrainage pour sa candidature présidentielle et de la main droite la pétition pour son retrait de candidature… Ce qui ne l’empêchera nullement de plastronner. C’est que le lâchage est une question de principe chez elle, ses interventions en conseil municipal sont là pour en témoigner, ce n’est pas l'insoumis ex-adjoint aux finances qui nous démentira. Nul doute que Madame la Duchesse a du souci à se faire, entourée par tant de conviction. Car en plus du travail en famille, n’oublions pas sa condamnation pour sous-évaluation de patrimoine, que seul un opportun « plaider coupable » (à l’origine mis en œuvre pour désengorger les tribunaux des petits délits, pas faciliter l’impunité des élus) lui a évité une vexatoire et infamante période d’inéligibilité. Et encore on ne vous dit pas tout, sinon vous allez être très énervés et nous en serions responsables ! Enfin, elle pourra toujours continuer à se dérider, grâce à l’histrion récemment adopté par la municipalité, qui tel un bon caniche, multiplie les coups de langue à gauche, multiplie les coups de langue à droite, à vous en donner le tournis et la nausée. Il faut dire que lui aussi a dû rêver si fort que ses draps s’en souviennent.

vendredi 3 mars 2017

Ces lions gouvernés par des ânes (suite)

Quelle magnifique société où la communication oscille entre Armageddon, militantisme décérébré, clientélisme, propagande, manipulation, (dé)loyauté de circonstance ou croyance idolâtre,... permettant ainsi de modeler à sa guise une opinion crédule et d'anesthéser les esprits. Autant d’artifices développant une illusion de liberté qui fonctionne à merveille, en tout cas bien plus efficacement et « proprement » que ne le ferait une dictature. Au point que les mêmes mécanismes de la théorie du complot, servent aussi bien et sans la moindre retenue, à se protéger (Fillon, Sarkozy, Guérini, Tapie, Le Pen, Balkany,...), qu'à détruire les arguments de pourfendeurs obsessionnels d’officines secrètes (Franc-maçonnerie, Bilderberg,...) Et les études ne vous prémunissent en rien contre ce mal pernicieux, tant que vous vous satisfaites de ce que vous lisez ou entendez, sans la moindre réflexion, sans la moindre vérification, sans le moindre processus critique qui ne soit mû par des intérêts partisans et personnels. Les lions ce sont toutes celles ou ceux qui ne souhaitent pas se satisfaire de cet état de fait et de la médiocrité qui l’entoure, mais qui les subissent malgré tout. Les ânes sont les membres d'une caste politique totalement inepte et leurs adulateurs, prêts à toutes les bassesses pour gruger et perdurer, sans qu'ils n'apportent la moindre plus-value à la société, la détruisant inexorablement. Faisant des Français des grenouilles, en train de cuire à petit feu !
Comme cela quand on vous présentera le Cardinal de RichOdel pour briguer une circonscription que Madame la Duchesse aura désertée, vous serez aimables de présenter votre fondement à l’introduction du pal. Ce qui est la moindre des choses, quand on se prétend bien élevé. Oh ce ne sont pas les compétences et le travail de Madame la Duchesse que nous regretterons, pour cela il faudrait qu'il y ait matière, mais le résultat sera au mieux le même, voire bien pire ! C'est pourquoi le moment venu, nous apporterons un éclairage particulier sur l’arnaque permanente que constitue l'attelage, grâce à tous les idiots utiles et les marionnettistes de l'ombre, que l’on ne compte même plus.