mardi 14 juin 2016

Si les Belges nagent souvent au fond de la piscine, c'est bien qu'au fond, ils ne sont pas si cons !

Oui mais voilà, nos amis Belges pourraient avantageusement se gausser à nos dépens, pour une réalité qui dépasse de très loin la fiction racontée par les histoires belges, s'ils savaient quelle saga nécessite l'ouverture d'une piscine à Brignoles. Ce n'est pourtant pas une insuffisance de communication qui en est la cause. Comme nous l'avons déjà écrit, nous pouvons faire confiance à l'équipe municipale pour surfer sur un projet porté par le Comté de Provence, qui ne leur doit vraiment rien. Excepté peut-être une chose : un cafouillage peu commun, à tel point que même le journal local ironisait à juste titre sur un potentiel "scandale ploufomatique". Et vlan !

Aussi incroyable que cela paraisse, il semblerait qu'à notre époque, tout ce qui touche à la sécurité reste un mystère. A tel point que les élus sont pris de court s'agissant de la réglementation, de la formation et de toutes les dispositions qui entourent le précieux sésame délivrant l’autorisation d'ouverture au public. Gérer, c’est terriblement compliqué et fatiguant ! Alors, on ne vous raconte même pas dès qu’il s’agit d’anticiper sur les événements, vous atteignez l’insupportable. Dire qu’il existe tout de même des élus prêts à se sacrifier pour vivre un tel cauchemar pour en faire un métier. Un véritable sacerdoce, croyez-le bien.

La morale de l’histoire, c’est que les politiciens madrés savent visiblement mieux conduire les campagnes électorales que la gestion des collectivités. C'est un fait avéré, il est vrai avec la machine à lobotomiser du parti, le réseautage à haut potentiel clientéliste, le financement opaque et les bons vieux coups de poignards dans le dos, toujours entre amis ! Ceci explique peut-être cela : les beaux sourires hypocrites, les niaiseries doucereuses, les promesses sans lendemain, l’incontinence verbale et tout le cortège de flagorneries outrancières qui vont avec, n’ont jamais donné corps à une quelconque efficience ou compétence, moins encore à un embryon de vision ! Sinon, nous le saurions déjà. Elle finira pourtant bien par ouvrir un jour cette mare aux canards sauvages et tout sera oublié, promis !

mercredi 8 juin 2016

Rendre à Claudius ce qui appartient à... Claudius.

Car nous sommes comme ça ! On peut ne pas être en accord, mais rester juste. A force de lire sur les réseaux sociaux, les tombereaux de niaiseries de maîtres flagorneurs, girouettes, personnages serviles et autres lèche-culs bien (trop) connus, se pâmant par avance sur l'ouverture prochaine de la piscine, l'odeur du chlore nous a agacé les narines.

Nous voudrions juste leur rappeler un élément majeur et essentiel : ils n'y sont vraiment et absolument pour rien, mais alors strictement pour rien dans cette ouverture ! Nous n'avons aucun doute sur le fait que l'inauguration servira aussi bien de cache misère opportun et facile que de vitrine politique impudique, pourtant la seule personne qui peut se prévaloir d'une quelconque autosatisfaction dans ce dossier, n'est autre que le prédécesseur de Madame la duchesse et rien que lui ! Quels que soient les griefs qui aient pu lui être faits par ailleurs.

Que les futurs usagers se réjouissent, soit, rien de plus normal ! Mais pour le reste et toute honte bue, un peu de décence n'enlèverait rien à l'étalage de médiocrité, bien au contraire, elle risquerait de l'élever un peu, sait-on jamais ? A bon entendeur...

mardi 7 juin 2016

La politique par les nuls pour les nuls !

Eh bien non, nous ne prenons aucun plaisir malsain à manier le sarcasme par principe, ou intérêt, autre que celui de se moquer de l’éloge de la stupidité qui prévaut désormais en politique. Mais avec le temps, l’exercice finit quand même par nous manquer. Bienheureux petits singes qui ne voient, n’entendent, ni ne parlent !

Dans cette vaste organisation pour une société désinformée et désincarnée, où les bécasses et les tartuffes sont désormais les lumières de notre siècle, il y a toujours un moment clé ! Celui qui vous montre la limite du supportable, pour repartir gaillardement à l’assaut ! Aujourd’hui nous ferons dans le léger ! Quelques voix « intérieures » nous ont alertés sur le fait que Brignoles n’avait plus que 32 élus, sur les 33 du conseil municipal ! Nous on pensait, avec notre mauvais esprit habituel, qu’il n’y en avait plus un seul, tellement ils sont transparents ! Vérification faite, l’éphémère premier adjoint manquait à l’appel. Un oubli opportun quand on voit la célérité avec laquelle monsieur « oui-oui » et monsieur « falot » ont fait l’objet d’une mise à jour qui manquait beaucoup aux Brignolais. Ils nous l’ont susurré dans le creux de l’oreille, l'instant leur manquait à peu près autant que celui des analyses du Grand Maître fromager sur la situation du pays, c’est vous dire !

A l’instant où nous écrivons ces lignes, le coup de pied de l’âne a été corrigé, sur le site officiel de la ville, suite selon nos sources à une demande pressante écrite de la victime de l’equus asinus. Enfin corrigé, c’est un bien grand mot, relégué au fond de la classe, comme les cancres (et mille pardons pour les cancres), par des érudits qui ont sûrement bien connu son frère Jean-Jacques ! Toutefois et comme toujours en matière politique, le meilleur reste à venir...