mardi 20 mars 2018

Petite politique entre amis.

Technovar sera donc bien implanté à Nicopolis. Monsieur Oui-Oui n’avait pas eu le temps d’y réfléchir consciencieusement. Le dossier « insuffisamment préparé » en octobre 2017, prenant des libertés insupportables pour la santé et l’environnement, dixit Madame la Duchesse avec l’approbation sans réserve du premier nommé, était sur la table de la commune de Brignoles et de l’ex-communauté de communes depuis l’arrivée de l’équipe actuelle, en mars 2014. Grâce à leur sagacité et à « la concertation la plus large, la plus transparente, la plus complète […] avec les usagers et les riverains » on a donc résolu, en à peine cinq mois, ce que quatre ans de gestion n’avaient pas permis. Seul le pays de la galéjade que nous envient tant les touristes est capable de tels exploits. L’emplacement initial n’était pas adéquat paraît-il, à proximité de la nationale. Sans blague ? Le Golf de Barbaroux et ses prestigieux résidents (dont Monsieur Oui-Oui fait évidemment partie) qui ne sauraient supporter les mêmes contraintes que de vulgaires gueux sans intérêt, n'auraient rien à voir là-dedans. Innova faisait déjà tâche, ce n'est pas pour en ajouter. Quant aux riverains du Balençan qui ont la chance inouïe de ne pas avoir à supporter les nuisances insupportables d’un golf, ils devront remercier tous les acteurs ayant tant œuvré pour leur permettre d’apprécier durablement les délices d’une décharge à ciel ouvert. Une si belle montagne à l’attrait touristique, environnemental et sanitaire indéniable.
C’est désormais un secret de polichinelle, Monsieur Oui-Oui fait aussi feu de tout bois pour obtenir l’investiture du mouvement dominant du moment. Et tant qu’à faire, jusqu’au plus haut niveau. Mais n’y voyez qu’un pur hasard, aucun mystérieux réseau là-dedans, comme ce sera par hasard, croyez-le bien, qu’il quittera opportunément le parti lui ayant permis de prendre Brignoles à la hussarde. Avec l’aide, il est vrai, de Madame la Duchesse, rompu comme lui à l’art consommé du « foutage de gueule émérite ». Tout cela reste au conditionnel, parce que tout le monde n’a pas la cervelle rissolée à la chaleur du soleil du midi. Et croyez-nous ou non, mais ce faisant, toutes les pintades et les dindons locaux, continueraient de venir vous vanter les mérites de Maître Renard, grand expert en volatiles.

vendredi 16 mars 2018

« Si vous ne lisez pas le journal, vous n’êtes pas informé. Si vous lisez le journal, vous êtes mal informé. »

Cette citation attribuée à Mark Twain reste plus que jamais d’actualité. Elle pourrait même devenir une litote, pour le plus grand bonheur d’imposteurs, affairistes, fraudeurs et escrocs de tout poil, rarement pour le vôtre.
Il y a peu de temps encore, il nous paraissait utile de nous rendre aux conseils municipaux brignolais. Pallier nos faibles connaissances aiguillonne toujours notre curiosité. Or le cabotinage croissant que nous avons pu y observer, a inexorablement entamé notre motivation. Notre compréhension de l’absurde s’en verra forcément diminuée. Mais à l’impossible nul n’est tenu. Lire dans la feuille de chou locale que l’ancien adjoint aux finances et opposant résolu, est honoré, traité tour à tour de comptable, Iznogoud, Caliméro, Pinocchio, Tournesol, d’opposant (sic !) et de corbeau déversant son fiel sur les réseaux sociaux (nul besoin de lire entre les lignes pour comprendre qu’on parlait de nous), nous a beaucoup déridés. En réalité la pitié pour un si médiocre et ridicule aréopage nous envahit. Même sachant pertinemment d’où ça vient, pour employer une expression triviale, nous ne pouvons malheureusement pas tout raconter, enfin plus précisément pas encore et c’est fort dommage. Nous n’allons pas non plus défendre un élu qui, pour autant que nous sachions de lui, va sûrement continuer de bien dormir. Il se défendra certainement très bien lui-même.
L’improbable histrion local, frénétique suceur qui croit bien se souvenir avoir voté communiste en 2008, nous incite à adresser notre plus sincère compassion à la municipalité précédente. Elle ne méritait sûrement pas un tel outrage. Enfin, nous ne sommes pas contre un peu de publicité, y compris malgré nous. Maître Renard croit savoir, pourtant Maître Corbeau ne possède aucun fromage, moins encore du fiel, vu que le corbeau a horreur du fiel. En revanche, il est moqueur et facétieux. Il croise sur sa route des messagers du ciel qui ne sont pas des volatiles stupides, des volatiles quémandeurs et pétochards institutionnels ou autres volatiles profiteurs sans scrupules… Eh oui, il en existe encore, contournant une propagande débilitante, les coups de fusil et les appâts. La résistance à l’absurde semble s’organiser lentement mais sûrement ! En ce qui nous concerne, nous allons excellemment bien et continuons de regarder la glace sans ciller. Prêts à fournir toute information utile et avérée, dès que le besoin s’en fera véritablement sentir. Alors nous verrons bien, la partie ne fait que débuter.

mercredi 7 mars 2018

Il est venu le temps de la médiocratie.

Une médiocratie allant de pair avec une légèreté d’adolescents divertis qui constituent les bataillons d'idolâtres militants Oui-Ouiniens. Observez-les ces volatiles sans tête, courir célébrer les agapes de maître renard, grand bâtisseur de poulaillers. Il est vrai que cette époque compte bien de frénétiques consommateurs se piétinant sur les lieux de délices « Nutella », nouveau totem sacré d’une médiocratie galopante. Pourtant, il ne devrait échapper à personne qu’un concentré de flagornerie, de vacuité, de propagande et d’intérêt, ne saurait constituer un projet politique et moins encore une vision. Croire le contraire, mérite notre ardente compassion.
Nous exagérons ? Tout au contraire, croyez-bien que non. Socialiste opportuniste du temps où le parti rose bonbon prospérait, avant de rejoindre ventre à terre les rangs d’une droite prometteuse d’affaires juteuses, le Oui-Oui commun est rompu à l’exercice d’une médiocratie et d’une ploutocratie réunies. L’autel des intérêts mercantiles n’en a cependant pas terminé avec les célébrations. Ainsi tous les réseaux qui comptent encore sont dépêchés, en quête d’une investiture en bon état de marche. Qu’à cela ne tienne, le pouvoir en place ne cherche-t-il pas des plans faciles ? Quoi de mieux, en effet, que d’investir des sortants au nez et à la barbe des représentants d’une force devenue obsolète et encombrante. Les élections se font certes dans les bureaux de vote, mais se décident souvent ailleurs. Nonobstant cela, rien ne garantit que le mauvais scénario soit mis en scène, car l’heure semble propice au grenouillage à tous les étages. La vieille politique est morte, vive la vieille politique. Du moins tant que les électeurs s’en contentent.
Seulement quand on monte au mât de cocagne, il faut avoir les braies propres, vient de suggérer l’équipe municipale brignolaise précédente, dans les pages de la feuille de chou locale. Une mise au point toute en retenue, tant le « foutage de gueule » tient une place prépondérante au sein de l’équipe en fonction. Un Palais des Congrès à Brignoles, diantre, la belle affaire que voilà. Il nous revient alors en mémoire le regretté Georges Brassens et son mécréant : « J'voudrais avoir la foi, la foi d'mon charbonnier, qu'est heureux comme un pape et con comme un panier. » A ce stade il n’est pas inutile de rappeler qu’entre le Capitole et la Roche Tarpéienne, la distance demeure extrêmement courte !