mercredi 29 avril 2015

Je vous demande de vous arrêter !

Non ! Pas possible ! Quand on voit ce qu'on voit, qu'on entend ce qu'on entend et qu'on lit ce qu'on lit, notre premier réflexe est de reprendre le clavier et vite... Nous avons relevé quelques purs moments de bonheur dans la presse locale.

A tout seigneur, tout honneur, Monsieur oui-oui grand spécialiste du parking virtuel, est à la manœuvre : "Josette Pons est très sensible au problème de la petite enfance." Non, sans blague ? On imagine bien la variante "Josette Pons est particulièrement insensible au problème du morpion." Ceci dit une Duchesse trop sensible, ce n'est pas bon pour les affaires, un promoteur immobilier connaît bien ce genre de choses.

Autre moment de lévitation intellectuelle relevé avec l'intervention de la DGS de la communauté de communes (pour laquelle le maire de La Garde à ce qu'on dit, ne tarit pas de remerciements envers la CCCP) : "je tiens également à affirmer que les avantages sociaux actuels des salariés sont garantis avec le nouveau délégataire". Vous voulez qu'on vous dise, c'est un rayon qu'elle connaît bien, car la première des choses à laquelle elle a pensé en quittant La Garde pour la communauté de communes du Comté de Provence, c'est de demander et d'obtenir une rallonge par rapport à ce qui était prévu ! Eh oui, nous vous l'avons déjà dit, avant vous aviez un seul DGS pour mener les deux activités (Brignoles et CCCP) qui de l'avis de tous était particulièrement compétent et efficace, alors que maintenant vous avez deux DGS. Cela coûte plus cher, c'est sûr ! Est-ce que c'est plus efficace, voire aussi efficace ? A ce qu'on dit là aussi, mais c'est une autre histoire.

Nous clôturerons le ballet traditionnel des faux culs par le petit nouveau, alias le maire du Val, en délicatesse avec des frondeurs de sa propre majorité municipale (normal, c'est la région qui doit vouloir ça), mais lui dans son genre c'est un artiste : "les manifestants en veulent à Madame Pons... nous sommes douze maires à siéger à ses côtés... et à voter." A lui tout seul il mérite une mention spéciale. D'abord vous êtes inquiets pour les finances de sa commune, il ne sait pas compter car douze c'est le nombre total de communes et donc de maires, il n'y a donc que onze maires qui peuvent siéger aux côtés de Madame la Député Maire ! A moins terrible méprise qu'elle siège une fois en tant que maire, une fois en tant que duchesse. Ensuite si de son propre aveu, le responsable du dossier n'a pas été invité au choix du prestataire, lui non plus, et ses administrés seront donc ravis d'apprendre qu'il vote systématiquement les yeux fermés ce qu'on lui demande de voter. Enfin et pour terminer avec ce cirage de pompes magistral (il doit avoir quelque chose à demander, sinon nous ne voyons pas l'à propos du propos), il est dans les usages de s'adresser au responsable en chef pour un dossier qu'il est censé porter, à fortiori quand il n'a consulté personne. Toutefois si ce vénérable Monsieur entendait par là, qu’il endosse lui aussi sa part de responsabilité dans cette histoire de cornecul, qu’il en soit ainsi, mais nous n’avions pas besoin de lui pour le deviner. Ce n'est rien, ce n'est qu'un rêve, nous allons tous nous réveiller...

Vous voulez savoir si vous pouvez réussir en politique ?

Et en faire un métier pour votre plus grand bonheur et trop souvent le malheur de vos concitoyens ? Très simple, faites le test suivant : inventez un truc énorme, plus c'est gros, mieux c'est ! Assénez-le de manière convaincante façon "grande gueule" (méthode préférée des hommes) ou façon "foutage de gueule" (méthode plus spécifiquement féminine) devant un parterre d'auditeurs, au hasard de vos rencontres. Si une bonne majorité vous a cru, n'hésitez plus, lancez-vous ! Vous êtes mûr...

Ce qui nous amène naturellement à la petite passe d'armes lue dans la presse locale, entre les représentants de la municipalité actuelle et leurs prédécesseurs. Tout d'abord est-ce que Gilardo et Broquier ont raison de dire : "On prend les Brignolais pour des jambons " ? Oui et non, avec une nuance tout de même, le mot "jambons" est inapproprié, le mot "cons" serait plus adapté. La nuance est importante, car des jambons n'auraient pas la faculté de jouer les jambons bien longtemps, une fois dans les estomacs, l'aventure est terminée. Tandis que le con peut redemander à être pris pour un con, encore et encore, jusqu'à ce que mort s'ensuive et il faut reconnaître que dans ce domaine, certains se surpassent pour atteindre le stade de l’excellence ! Nous n'allons pas ici défendre l'ancienne municipalité, disons simplement qu'entre la situation d’il y a un an et celle d'aujourd'hui, il existe juste un premier adjoint aux finances qui a déjà fait ses preuves par le passé et qui continue de les faire, pour le reste tant qu'une municipalité ne fait rien ou si peu, elle ne risque pas d'endommager plus encore les finances de la commune, d'autant plus si elle ne peut créer de nouvelles dettes. Toutefois s’il existe un niveau de dette important (rassurez-vous, loin, vraiment loin des cadors du pays), et que nous soyions d’accord ou pas avec son emploi, il y a eu aussi des réalisations ! La critique n’implique pas l’absence d’objectivité !

Mais le clou du spectacle, c'est le cabinet du maire. A la lecture du niveau de salaire du Directeur général d'une association hautement subventionnée par le conseil général, bien mieux rémunéré qu'un ministre, ce dernier peut se permettre de toucher un plus modeste salaire en tant que Directeur de cabinet, vu qu'en plus et contrairement à son prédécesseur, il n'est là qu'à temps très partiel. Le budget baisse de fait mécaniquement, il n’existe donc aucune raison particulière de se faire mousser là-dedans. De plus on met fin à des contrats temporaires par nature, et alors ? Où est l'exploit ? Sur l’explication consistant à justifier l’actuelle organisation par le fait que les moyens (par opposition à ceux d’avant) suffisent amplement, cela nous donne à penser que les protagonistes feraient un tabac dans le domaine artistique, catégorie « comiques ». Si le fait de mettre moins de moyens permettait de réussir, là où d’autres ont échoué, n’importe quel imbécile le saurait ! A la vérité il s’agit moins d’une meilleure capacité, que d’une hypertrophie caractérisée du moi, il va sans dire exempte de toute cause réelle ou sérieuse ! Quant à la précision sur le fait que Brignoles sera mieux défendue avec des conseillers départementaux de la majorité, attendons d’une part des résultats avant la remise des trophées, rappelons d’autre part aux oublieux que si le conseiller général élu a été si longtemps dans l'opposition, c'est uniquement grâce à une droite locale dévorée de l'intérieur avec l’aimable complicité et le cynisme d’une droite départementale, qu'il en a été délibérément ainsi. Si besoin était, nous pourrions développer pour les nécessiteux !

mardi 28 avril 2015

Bulles et Billes, même pas mal !

On ne va pas se la raconter, Madame la Duchesse n'a visiblement rien à faire de Bulles et Billes, de ses employés, des petits "zenfants" et de tout le reste. Peut-être la contemplation de son nombril et la parade lors de cérémonies trouvent-elles grâce à ses yeux, sinon nous n'avons pas encore pu identifier avec précision, ce qui peut bien l'intéresser en dehors d'elle-même.

Il paraît qu'elle était absente du département selon Monsieur oui-oui, grand spécialiste des études de parking, ce qui est bien évidemment un énorme mensonge puisqu'elle s'est empressée de rejoindre Nicolas le magnifique, qui avait invité il est vrai les élus varois à déjeuner, à Toulon. Seulement entre rencontrer ne serait-ce qu'un quart d'heure des personnes inquiètes pour leur avenir et le devenir d'une activité et aller glander à un déjeuner avec le chef, il faut de la personnalité pour ne pas se rendre au déjeuner ou même y arriver en retard. La chaise vide ou le retard étant réservé pour les culs terreux et ceux qui aiment tellement ça !

Est-ce que le choix de Crèches de France est sorti de quelques cervelles municipales brignolaises triées sur le volet ? Bien sûr que non ! Cela nécessite de plus grosses cervelles. Il participe d'une reprise en mains par le privé d'une activité, qui comme les autoroutes, suivra le même chemin, un échec que d'aucuns devront assumer deux fois, une première fois en tant qu'usager, une deuxième en tant que contribuable ! Est-ce que Madame la Duchesse connaît le dossier ? Là dessus nous lui donnons quitus, comme pour les autres dossiers, on la croit sincèrement quand elle nous dit qu'elle ne le connaît pas. Est-ce que cela l'empêche de prendre une décision ? Non fichtre non, à croire même que c'est devenu une spécialité du coin, la prise de décision sans connaître le moins du monde de quoi ça parle ! On pense ce qu'on veut des différents maires brignolais et de leurs choix, mais les précédents avaient au moins le bon goût de connaître leur dossier !

Est-ce que les choses peuvent changer ? C'est la seule véritable inconnue, puisque nous vous rappelons que quand le grand Charles disait malicieusement : "Les Français sont des veaux...", il le regrettait autant qu'il le détestait. Il aurait sûrement aimé être démenti, mais pour l'instant, il faut avouer que tout reste à démontrer ! Ou alors, c'est que tout va bien et franchement c'est à se demander pourquoi tant de monde s'abstient aux élections et tant de monde vote bleu marine.

samedi 25 avril 2015

Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.

Cher Albert, comme d’habitude tu avais vu juste. Chacun a pu remarquer que le Musée du pays brignolais est fermé "jusqu'à nouvel ordre". Fichtre, pas pour cause de travaux, que nenni ou alors il s'agirait de travaux que nécessiterait des cervelles en grande souffrance.

Cela a déjà provoqué des dommages collatéraux, trois fois rien, et parmi ce rien une jeune femme venu rejoindre le paisible troupeau de chômeurs déjà bien fourni. Les auteurs des causes n'ont trop souvent rien à craindre, tandis que les victimes de leurs effets ont généralement beaucoup à perdre ! Et l'histoire quelle est-elle ? Toujours la même, celle de "bras cassés", ici ou là peu importe, on retiendra qu'ils excellent dans le bavardage intense et incessant plutôt que dans l'action concrète et productive. Nous le savons depuis quelque temps déjà, l'imagination et l'efficience ne sont que très exceptionnellement au pouvoir, à Brignoles on peut même affirmer sans grande crainte d'être contredit, qu'elles sont éteintes, seul leur souvenir hante les rues de la cité !

Une association qui en a marre de quémander les subventions, une commune qui compte bien se débarrasser en loucedé du fardeau au profit de la communauté de communes et une communauté de communes qui en a certainement sa dose de servir de bouche trous, tout en l'entretenant paradoxalement grâce à de redoutables cireurs d'escarpins de duchesse ! Les bretteurs se faisant aussi rares dans les contrées varoises, que les amis véritables sur les réseaux sociaux ! Les choses traînent donc, en attendant que le prochain miracle administratif ne tombe du ciel, à moins que ce ne soit le ciel qui ne finisse par tomber sur les têtes. Rien que de très banal en somme par les temps qui courent. La cour de flagorneurs municipaux se chargera de trouver des explications, sans nul doute plus époustouflantes les unes que les autres. Nous en salivons d’avance.

vendredi 24 avril 2015

La duchesse n'est pas femme à découper la biche en trente ! Bien que !

L'art de la contrepèterie possède cette vertu de pouvoir exprimer deux choses bien différentes et sans aucun rapport l'une avec l'autre, en un minimum d'efforts. Eh bien c'est un peu la même chose, en moins amusant, que vous retrouverez dans le maniement de l'art politicien. Il se passe quelque chose, on vous décrit autre chose et il faut en comprendre encore une autre !

Var Matin titre : Josette Pons accusée de "copinage", ouh là, cela porte un nom : délit d'octroi d'avantage injustifié ou délit de favoritisme, réprimé comme il se doit (ou se devrait) par le code pénal ! Quand l’affaire est avérée, bien entendu et honni soit qui mal y pense. Ce qu'il y a d'inquiétant avec notre édile, c'est que dès qu'une difficulté pointe le bout de son nez sur son bel horizon, la réponse est invariablement la même : je n'étais au courant de rien..., je n'ai pas été informée..., je découvre avec vous..., je n'ai jamais travaillé sur le dossier..., etc, etc. Nous n'inventons rien, c'est elle-même qui le dit ! Mais c'est quand même elle qui a décidé péremptoirement, curieux, très curieux !

Le maire d'Entrecasteaux, en ce qui le concerne, n'a pas la chance de pouvoir décider sans rien connaître des dossiers, celui-ci il le connaît, il a même travaillé dessus, mais quelle idée aussi de travailler et de savoir de quoi on parle, résultat il est bien trop stupide pour participer au choix du prestataire final. Alors ça sert à quoi l’intelligence et le travail ? A rien ! La preuve.

Pourtant les explications alambiquées de Madame la Duchesse nous laissent, comme à l'accoutumée, de marbre. Nous savons, ce n'est pas politiquement correct, mais on s'en fout royalement ! Il faut quand même savoir que l'Odel (tiens ça nous rappelle quelque chose) est aussi un prestataire habilité sur le sujet, dont étonnamment nous avons entendu avec insistance le nom dans ce dossier, grâce à nos grandes oreilles. Tiens donc ? Ah mais il y a comme un petit problème, car un Directeur de cabinet d'une communauté de communes, Directeur général de l'organisme prestataire et maintenant Conseiller départemental, membre de la commission permanente (il n'a plus qu'à choisir le montant de la subvention que le conseil départemental lui votera pour l'association et la boucle sera bouclée), c'est comment dire, assez inusité dans le reste du pays. Mais dans le Var, toutes les folies sont permises, plus c’est gros mieux ça passe. Alors que Crèches de France en cheval de troie (en partenaire pour les plus émotifs), c'est beaucoup plus malin. Rien ne le prouve, pourtant l'histoire du « guichet unique demandé par nombre de parents » pour justifier tout ce tintouin, comment appelle-t-on ça en langage vrai ? Nous y sommes, ça nous revient : du « foutage » de gueule (en français dans le texte) !

Eloge de la bêtise.

Des potins brignolais aux potins tourvains, il n'y a qu'un court trajet que nous franchissons allègrement et volontiers. Car il n'y a pas qu'à Brignoles que le personnel communal ne bade pas la moindre initative d'un Maire, comme une avancée de droit divin qui vous mettrait en transe, criant de contentement : "au génie, au génie !". Nous n'entrerons pas dans le bien fondé ou non des motivations qui ont conduit la grande majorité du personnel de la Mairie de Tourves à se mettre en grève. Encore eût-il fallu pour émettre la moindre critique, connaître les tenants et les aboutissants d'une décision que visiblement même des élus, incontestablement dotés d'un cerveau (nous tenons à cette précision, car ce n'est pas si courant qu'on veut bien le dire !) ont du mal à saisir et comprendre. Bien qu'un cerveau de nos jours, à quoi pourrait-il bien servir ? Quand d'aucuns vous font la démonstration jour après jour, qu'une moëlle épinière leur suffit amplement.

En revanche, voir un premier magistrat se complaire sur les réseaux sociaux dans un étalage de persiflage pour le moins déplacé (sur lequel nous ne nous interdisons pas de revenir prochainement, à seule fin de dégonfler quelques outres bouffies d'orgueil), en dit long sur le fossé qui sépare souvent le travail et le service que le citoyen est en droit d'attendre d'un élu, de ceux que l'édile en question est réellement en capacité de lui offrir. 

Lire immédiatement après les commentaires d'évaporé(e)s, dont le QI doit être certainement mesuré à l'aune de nos mollusques les plus brillants, donnant la leçon de choses au personnel communal, comme le traiter de fainéant par exemple, est une gourmandise dont ne nous lassons pas. Je ne sais pas de quoi je parle, je n'ai rien d'intelligent à dire, voire rien d'intelligible, mais je tiens coûte que coûte à le faire savoir. D'autant plus que parmi celles ou ceux qui donnent la leçon et manient gaillardement l'art de la rhétorique pour salon de thé (le comptoir de bistrot se situant au niveau supérieur), il s'en trouve dont la situation devrait commander la plus grande prudence, en lieu et place d'une grande prétention très au-dessus de leurs moyens ! Il s'est pourtant écoulé un certain temps depuis Pâques, que tant de cloches continuent de résonner à nos oreilles !

samedi 18 avril 2015

Il est temps de se réveiller !

A l'image de TV83 qui a osé contester les méthodes de la forteresse CCI du Var et de quelle manière. Saluons un acte citoyen qui nous confirme que le Var n'est pas qu'un territoire sur lequel se prélasse au soleil, un gigantesque troupeau de moutons prêts à se faire tondre, en bêlant comme des possédés à la moindre occasion !

Carton rouge en revanche pour Var Matin qui s'est fendu d'un discret entrefilet, concernant un sujet qui rappelle plutôt des pratiques moyenâgeuses. A vouloir passer les plats sans la moindre prise de risque, sans le moindre sens critique, sans la moindre investigation, on finit par y perdre son âme. D'autant que selon nos grandes oreilles, quelques misérables turpitudes sous forme de menaces viendraient agrémenter le tout. On ne change pas comme cela de vieilles recettes ayant déjà fait leurs preuves, faute d'un nombre suffisant de combattants, dans une apathie généralisée. C'est l'effet "soleil", qui finit par ramollir considérablement les cervelles au point de les voir dégouliner, telles de bon vieux camemberts...

La condamnation en appel de l'actuel Président de l'Union Patronale Varoise (2012) à un an de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité, en tant que Vice-Président de la commission des marchés de la CCIV, donnait déjà de sérieuses indications sur la gestion de cet organisme. Ce poste très sensible a été piloté depuis (sans le moindre doute sur sa probité et sa compétence) par le Président en exercice de l’Afuzi, le pôle d’activités de Toulon-Est. Ce dernier vient pourtant d’être "démissionné" manu militari à la dernière assemblée de la CCIV, il y a quelques jours à peine, par un procédé que d'aucuns qualifieraient au minimum d'arbitraire et pour rester poli. A se demander si la CCIV est là pour servir l'intérêt du territoire ou l'intérêt particulier de quelques-uns, en toute impunité. De notre côté, il y a bien longtemps que nous avons répondu à cette interrogation, chacun se fera sa propre opinion. Car derrière toutes ces manigances, la politique reste en embuscade, d'autant plus si de bien gros et juteux marchés se profilent à l'horizon et qu'il faut faire place nette, quand quelques trublions se mettent en tête de respecter l'éthique, l'intérêt général et surtout la loi ! Peu nombreux sont ces téméraires, il est d'autant plus facile de les écarter quand les quelques veaux qui beuglent, toujours en privé, jamais publiquement, peuvent facilement se transformer en paisibles moutons au moindre souffle de vent ! Ainsi va le Var, pour l’instant.

vendredi 17 avril 2015

Nous aussi on aime les bébés !

Non pas pour les manger, juste le désir d'informer factuellement, personne n'ayant le monopole de l'amour (désintéressé, le seul qui vaille), car il est important de savoir à qui nous confions ces chers chérubins ! Après le coup de force de Madame la Duchesse au conseil communautaire, (avec certes quelques courageux, mais de plus nombreux et notoires cireurs d'escarpins) pour évincer Bulles et Billes au profit de Crèches de France, nous apportons quelques précisions supplémentaires à votre réflexion.

D'abord une première information, selon nos sources le montant de la future prestation sera sensiblement plus élevé que la précédente. Normal c'est de l'argent public, il suffit de se baisser pour amasser ! C'est d'ailleurs si vrai qu'on vous le serine tous les jours dans les médias, "L'Etat et les collectivités n'ont plus d'argent...". Alors une petite présentation du futur prestataire, encore jeune dans l'exercice, mais la valeur n'attend toujours pas le nombre des années, surtout en matière financière, ne mange pas de pain...

A tout seigneur tout honneur, commençons par la fameuse pédiatre Edwige Antier, dont Crèches de France fait un éloge ardent, chroniqueuse de radio, auteur prolixe et député à ses heures perdues avec un bras long comme ça, jusqu'à Monaco ! Tiens donc député, ça ne vous rappelle rien ? Née à Toulon, donc Varoise de naissance, le hasard fait si bien les choses. Pour vous non ? C'est que vous n'êtes pas suffisamment malins ! Particularité de la dame : a été relaxée en appel dans une affaire d'extorsion de fonds pour laquelle elle avait été condamnée en première instance. Elle se disait victime, en tant que Présidente de l'association Amade, de son "prince consort" et de sa trésorière qui soit dit en passant et selon la presse à l'époque n'avait pas l'accès aux comptes. Le "prince consort", son mari à l'époque, Ingénieur des Ponts, condamné après aveux en appel pour détournements de fonds, qui a eu la délicate attention de tout prendre sur lui ! La famille en profitait, les dettes (160 000 euros) ont été remboursées, pourtant l'histoire du "prince consort", il fallait la sortir !

Mais pour être un peu plus complet, sachez que les dirigeants de cette sympathique structure qu'est Crèches de France, ont tous le même profil : activités immobilières, gérances, gestion financière ! Ce n'est pas interdit, bien que l'on reste dubitatif sur le cumul et la complémentarité des activités. Alors n'hésitez pas, vos chérubins seront à bonne école pour s'en sortir dans la vie ! Il n'y a pas à dire, vos chères têtes d'ange, tout le monde est prêt à se les arracher, ume valeur marchande inestimable. A défaut, les demandeurs d'emploi peuvent écrire à ce sympathique organisme. Si comme l'Odel si "cher" au coeur des Varois, il est d'une générosité sans pareille avec ses cadres, alors tous les espoirs sont permis.

mercredi 15 avril 2015

Emancipation feinte, asservissement réel ou véritable volonté de botter les fesses à la "tutelle", dans l'intérêt de tous ? Les paris sont ouverts !

A en croire le journal local, il semblerait que quelques élus des communes du Comté de Provence se lassent de jouer les utilités auprès de Madame la Duchesse ! Pour notre part nous avons un peu de mal à imaginer de paisibles brebis se transformer en fiers béliers. Alors au bénéfice du doute, nous demandons à voir avec le temps. Il est vrai que nous traversons l'année chinoise de la "chèvre de bois" ou "mouton sérieux" qui développe (selon la tradition) un esprit critique, tempérant des tendances moutonnières et la veulerie en bande organisée. De l'agneau immaculé prêt pour l'abattoir au bélier opiniâtre prêt à en découdre, en passant par le mouton docile et bêlant, chacun choisira son représentant !

Nous savons déjà que communiquer sera une priorité, car passer directement de 1200 à 23200 euros nous laisse perplexes quant à la finalité réelle des prestations, même si nous avons notre petite idée sur le sujet et nous y reviendrons. Voici justement une perle en communication de Madame la Duchesse avec ce fracassant commentaire péremptoire, ponctuant le vote sur les taux relatifs à l'enlèvement des ordures ménagères : "Ces deux votes contre et quatre abstentions ne s'inscrivent pas dans l'esprit communautaire". Explication pour les malcomprenants, l'esprit communautaire c'est de voter comme on vous demande de voter, sans réfléchir, sans discuter, et surtout d'entériner ce que j'ai décidé ou que d'autres ont décidé pour moi. Naturellement sans vous demander votre avis, car c'est ma marque de fabrique ou plutôt celle de mes collaborateurs préférés ! Sur le même sujet, le Maire de Correns n'a pas manqué une occasion de se faire remarquer : "On comble aujourd'hui un manque de décisions collectives passées..." Super Michaël, quel aveu, rappelez-nous donc quelle a été votre contribution à ce sujet, pendant toutes ces années à siéger au conseil communautaire ? A moins d'avoir été bâillonné et menotté...

Le clou du spectacle fût quand même le sort réservé à la délégation de service public autour de la petite enfance. Car à y regarder de plus près cette "décision" (évincer l'actuel prestataire Bulles et Billes au profit de Crèches de France) nous paraît présenter, au grand minimum, de sérieuses zones d'ombre. Cette décision unilatérale (sûrement un pléonasme pour Madame la Duchesse) de l'aveu même du Maire d'Entrecasteaux, "En tant que vice-président, j'ai participé à tout sauf au choix du délégataire...", risque fort de continuer à faire parler d'elle et vous pouvez compter sur nous le cas échéant !

samedi 11 avril 2015

Le dernier tango à Brignoles…

Venez avec votre beurre, c’est plus prudent (et moins douloureux) ! Le dernier conseil municipal a laissé un goût bizarre chez le public présent, dans une ambiance curieuse, un  soupçon délétère à voir quelques têtes tant du côté de la majorité que de l’opposition. Le leader de cette dernière paraissait d’ailleurs bien esseulé, entre absences excusées et éloignement « sanitaire » des deux dissidents. Alors quand on lit le compte-rendu de Var Matin on se marre franchement. Si la direction du groupe de presse veut faire des économies, nous lui suggérons de confier directement la rédaction des articles, au service communication de la Mairie de Brignoles, ça lui coûtera bien moins cher. D’ailleurs le Directeur de cabinet de Madame la Duchesse en meurt visiblement d’envie, lui qui passe beaucoup de temps auprès du journaliste pendant le conseil municipal, sûrement pour mieux le conseiller ! Il y a bien une petite saillie très innocente du journaliste de service pour montrer le décalage entre une situation « catastrophique » il y a à peine un an et celle réjouissante d’aujourd’hui. Cherchez l'erreur.

Pour autant, point de viles flatteries ou autres misérables soumissions, en ce qui nous concerne. Pour l'illustrer voici un point de détail (mais essentiel) que personne n’a jugé bon de relever, ni la presse, ni davantage l'opposition. De quoi s’agit-il au juste ? Une simple broutille survenue au lendemain des élections municipales. Madame la Duchesse soucieuse de son image (miroir, mon beau miroir…) faisait savoir à grands renforts de clairons et trompettes, presse comprise, qu’elle ne prendrait pas un centime sur son indemnité de Maire, ni davantage sur son indemnité de Présidente de la communauté de communes. Rassurez-vous, rien à voir avec un quelconque désintéressement, c’est tout simplement qu’elle ne pouvait pas, eu égard au plafonnement du cumul de ses salaires d’élue à cet instant ! Et patatras, voilà qu’elle avait oublié, dans cet éphémère instant de pur altruisme virtuel, que son indemnité de Vice-Présidente du Conseil Général lui serait retirée, dès qu’elle se mettrait enfin en conformité avec la loi sur le cumul des mandats ! Pourtant le désintéressement et les besoins d’un train de vie compatible avec un statut de Duchesse, étant deux mondes complètement ignorants l’un de l’autre, il fallait bien trouver une solution pour ne pas paraître trop grippe-sou. Une délibération mal titrée pouvant mettre en évidence une peu reluisante potentielle avarice. Surtout qu’il s’agit d’argent public. Qu’à cela ne tienne un intellectuel (la bonne nouvelle c’est qu’il y en a dans cette municipalité) a donc trouvé l’astuce, il s’agirait de présenter la délibération de 2014 comme une « erreur matérielle » et ainsi notre Duchesse pourrait enfin toucher ses picaillons supplémentaires en toute discrétion. Personne n’a oublié que son prédécesseur (qui était bien loin de cumuler un niveau de revenus comparable à celui de Madame la Duchesse), mettait un point d’honneur à ne se verser que la moitié de son indemnité, le reste étant réparti entre les conseillers détenteurs de délégations. Au passage, peut-être est-ce la raison pour laquelle le montant global des subventions aux associations a diminué significativement entre 2014 et 2015. Pour pouvoir verser une obole à Madame la Duchesse qui croule sous les charges, ses indemnités de Député ne suffisant plus à y pourvoir ? C’est la sempiternelle histoire de ce que vous croyez être, de ce que les autres croient que vous êtes et de ce que vous êtes vraiment ! Il y avait donc matière à dénoncer pour le principe, une construction s’apparentant plus à une véritable escroquerie intellectuelle. Ce que nous nous sommes empressés de faire, comme d'habitude en tout bien tout honneur, il va de soi !

jeudi 2 avril 2015

Tout ça, pour ça !

Commençons par la parité au niveau des seuls postes qui comptent vraiment, ceux des présidences. C'est masculin à 90%. Faut pas déconner non plus, on veut bien leur permettre de tâter du levier à ces amazones, mais le volant pas question ! D'ailleurs 50% de femmes ont voté massivement pour qui on (des hommes bien sûr) leur a demandé de voter ! C'est dire que l'émancipation féminine en politique n'est pas encore pour demain...

Mais revenons à nos moutons et à l'arroseur arrosé, notre petit notaire se contentera d'un strapontin, lui qui se voyait déjà en haut de l'affiche et allait tout révolutionner. Tous ses soutiens de feu le canton de Cotignac qui se sont fait rouler dans la farine, ils en pensent quoi des méthodes varoises ? D'autant que c'est la troisième fois de suite qu'il se fait enfumer notre petit notaire. Une présidence ratée de la communauté de communes que sa grande amie Madame la Duchesse lui a chipée sous le nez sans même lui accorder la moindre attention, même pas une première vice-présidence à se mettre sous la dent, rendez-vous compte. En suivant, une place de Sénateur que son grand ami le Calife du Var lui a refusée, avec pour conséquence une gauche qui a pu se maintenir et le premier département à envoyer le FN au Sénat. Après avoir été le premier à élire un conseiller général. Et aujourd'hui, même pas une petite vice-présidence alors qu'une treizième a été créée spécialement pour le collègue du canton voisin de Saint-Maximin. Il n'y a pas de justice... Lot de consolation : la commission permanente, mais la quasi totalité de la majorité y figure, maigre butin.
Ensuite nous avons la reine de Brignoles, une reine et une duchesse vous imaginez un peu le podium ? Beaucoup de Brignolais rient sous cape, mais il n'y a pas vraiment de quoi ! Ils risquent fort de déchanter. Et notre Directeur de cabinet préféré ? Ah lui avec toutes ses fonctions, gérances et autres mandats qui lui permettent un train de vie à la hauteur de ses besoins, il n'a pas non plus décroché le sésame, contrairement à sa colistière. La famille au propre comme au figuré continuera donc d'être représentée. Tout de même.

A ce stade de la vie politique varoise, la gauche a disparu des écrans radars, le FN est encore plus présent, le parti dominant règne sans partage, les centristes sont au bord de l’encéphalogramme plat (oui parce qu'il ne faut pas se bercer d'illusions non plus, il en faut de la personnalité pour ne pas jouer les utilités) et bon nombre de Varois se sont fait duper, comme de bien entendu. Du moins parmi ceux qui ont voté pour le Saint Graal, l'étiquette sacrée, celle dont les petits vieux raffolent, en plus des médiocres et des courtisans, mais eux ils savent au moins pourquoi car ça rapporte ou ça finira par rapporter, un jour ! Eh oui, ici on préfère la série "plus c.. la vie" ! Le département voisin a réussi à se débarrasser d'un Président devenu très encombrant, tandis que nous on va s’en chercher un. Nous verrons prochainement ce qu'en pense la justice. Il en faut bien pour tous les goûts.

mercredi 1 avril 2015

Suite de la couillonnade des départementales.

Jeudi matin les baisés vont se compter… Parce que bien évidemment croire que l’attribution des (bons) postes se fait en toute transparence serait encore d’une grande naïveté. Demain matin, il y aura le lot des surprises en vue qui vont vous confirmer que pour réussir en politique, il ne faut être ni intelligent, ni honnête, ni compétent, pas même expérimenté, autant de qualités qui peuvent vous desservir. En revanche tout le contraire vous ouvre grandes ouvertes les portes de la politique politicienne. Si en plus de cela vous avez une faculté à vous coucher pour qu’on se serve de vous comme d’un paillasson, vous pouvez durer longtemps ! Au moins ceux qui connaissent la mouise, commenceront à toucher du doigt pourquoi ils ne sont pas prêts d'en sortir ! Les autres regarderont les trains passer, en essayant d'éviter qu'ils ne finissent par en prendre un dans le buffet !