dimanche 29 janvier 2017

D A U B E

Non il ne s’agit pas de la recette du célèbre plat, mais de l’indigeste gloubi-boulga servi pour la présentation du débat d’orientation budgétaire (DOB), de la commune. Nous rappelons l’esprit de cet acte citoyen initié en 1992 : le DOB a pour but de crédibiliser l’exercice démocratique, en suscitant un débat sur les priorités et les évolutions de la situation financière de la collectivité. Il est censé améliorer la qualité de l’information transmise. Il donne aux élus la possibilité de s’exprimer sur la situation financière (à ne surtout pas confondre avec l’exercice de servilité, tant affectionné par certains). Il s'agit d'un outil associant majorité et opposition. Or une fois de plus, nous aurons eu droit au couplet sur les baisses de dotations de l’Etat. Une élue nationale devrait savoir qu’elles sont la conséquence des manquements politiques qui sévissent dans notre pays, depuis au moins 30 ans, à tous les échelons administratifs de ce pays. On fustige opportunément l’assistanat, la gabegie, l’irresponsabilité, concernant pêle-mêle les chômeurs, les opposants politiques du moment, les migrants, le mille-feuille administratif, mais quand il s’agit d’appliquer de vertueux principes aux collectivités ou mieux encore à soi-même, curieusement la mémoire flanche et la voix se fait chevrotante. Pourtant à un moment donné ou un autre, l’addition sera présentée.
Mettons de suite les choses au point, tellement la moutarde de la mauvaise foi et de l’incapacité réunies nous monte rapidement au nez. La mandature précédente s’est faite parfois étrillée pour une gestion irresponsable, or nous n'avions pas touché le fond, loin de là. A part l’ex-adjoint aux finances qui a fustigé, à juste titre, une présentation sans intérêt et duplice (la rétrospective 2016 ne figurait même pas, autrement dit ce fut bis repetita pour l’essentiel, de ce qui a déjà été dit début 2016, sacrée performance !), tout ce petit monde était pourtant au comble de l’extase. A se demander sincèrement si les rapporteurs de la délibération comprenaient véritablement les informations qu’ils donnaient ? Nous sommes sérieusement en droit d’en douter. Mis à part notre histrion qui s’est lancé dans une nième diatribe sans queue ni tête, à la gloire de la municipalité et de sa gestion, maintenant qu'il fait partie du petit personnel municipal, sinon force est de constater qu’il semble bien ne plus y avoir de pilote dans l’avion.
Se satisfaire des baisses de charge du personnel, quand on sait que la ville de Brignoles possède une palanquée de cadres (pour compenser et suppléer le niveau des élus ? voilà bien la seule explication plausible), que ces baisses sont dues à des transferts de charge à la collectivité communautaire ou à des départs de personnes ayant jeté l’éponge et non remplacées, il n’y a vraiment pas de quoi en faire un fromage. Pour ceux qui savent se servir d’une calculette, le ratio est toujours le même, voire pire qu’en 2014, qu’on se le dise ! L’endettement reste au même niveau. Pour qui n'est pas fâché avec la réalité, l’alerte franchie par la mairie de Brignoles en 2014, l’a été du fait des sommes dues à la régie des eaux nouvellement constituée. Une situation qui fut réglée à notre connaissance entre 2014 et 2015, sur la foi des chiffres présentés. Nous n’aurons pas la cruauté de rappeler que ce n’est pas l’actuel adjoint aux finances qui officiait alors, mais c’est un fait qui ne nous a pas échappé. Dans tout ce que nous avons pu constater, il n’y a rien qui justifie de la moindre satisfaction, à part beaucoup de suffisance, de vantardise ou d’ignorance, voire les trois à la fois. Pire que cela, nous avons décelé des incohérences qui ne trouvent aucune explication logique. 2017 et au-delà nous inspire donc une réflexion : le bateau communal vogue maintenant au gré des vents et tout le monde se bronze le nombril sur le pont. Vous en voulez encore ? Nos oreilles ont bruissé d’une folle rumeur qui selon le point de vue où on se place, n’aura pas la même résonnance : la sympahique directrice générale des services qui sévit à Brignoles, dont les compétences sont universellement reconnues, au moins par elle-même et Madame la Duchesse son amie, irait désormais sévir à la future agglomération ! Bon vent et surtout bonne chance aux heureux bénéficiaires si tel est le cas !

samedi 28 janvier 2017

Je mens, donc je suis !

Ah que la vie est belle au conseil municipal de Brignoles, quelle bénédiction de pouvoir admirer tous ces visages épanouis, dignes d’une réunion des Illuminati. Croyez-nous, cela réchauffe le cœur de voir autant de béatitude concentrée... D’autant qu’il semble que notre petit diablotin et histrion préféré, semble avoir enfin rejoint la majorité, si l’on en croit les tendres attentions dont il fait maintenant l’objet. Encadré qu’il était par deux conseillers, que nous supposons experts reconnus en révérencieuses attitudes. Une attention qu’il rend au centuple de ce que lui permet d’élever son niveau d’exigence en obséquiosité, qu’il pousse désormais vers des firmaments de flagornerie. Un parcours étrange et surprenant, mais le sujet n’est pas là... pour l’instant ! Que ne peut-on manger du cirage afin de briller en société, doivent se dire tous les adulateurs confits de Madame la Duchesse.
Nous avons donc appris avec étonnement, qu’il fallait plusieurs semaines pour obtenir des documents, tout ce qu’il y a de plus officiels et ne nécessitant donc pas une charge colossale. Encore que la promesse de les mettre à disposition a bien été prononcée, patience et longueur de temps, etc., etc.... Nous avons également appris (bien qu’il faille plutôt parler de confirmation dans le cas présent) que l’individu à la multiplication des petits parkings virtuels, alias Monsieur Oui-Oui, était capable de jeter à la face d’une assemblée conquise par ses abyssales connaissances, n’importe quelle allégation en conseil municipal. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on est l’ivresse. Mais est-ce vraiment un scoop ? Parce qu’il a été pris la main dans le pot de confiture par deux conseillers qui ont eu l’idée saugrenue de contrôler ses dires, quel culot. Mais Monsieur Oui-Oui c’est aussi Culbuto ! Vous le poussez, il revient sur ses bases, comme si de rien n’était, enfin au moins tant qu’il existe des ahuris pour faire la claque et il y en a, c’est sûr.
Mais le plus beau fut la découverte de sa vilaine cachotterie, avant le vote sur le choix du concessionnaire à l’aménagement du centre-ville de Brignoles. Evidemment, beaucoup de monde se doute bien que cette opération ne respire spontanément ni la transparence, ni la clarté, ni la présomption d’innocence immobilière, mais cela ne suffit pas, en matière juridique. Notre département a beau être le champion des infractions à l’urbanisme, ce n’est pas pour autant que cette situation émeut davantage qu’ailleurs. D’ailleurs nous avons un président du département mis en examen, inquiété dans des affaires parfaitement identifiées, remontant déjà à plusieurs années et ? Et rien, circulez !
Une question nous a traversé l’esprit : les membres de la commission d’aménagement créée pour l’occasion étaient-ils informés de ce regrettable événement (les raisons explicites du retrait d’un candidat, laissant un seul prétendant à la manoeuvre). Dans l'affirmative il y a complicité passive de cachotterie, sinon ce n’est pas davantage joli, joli ! S’il était encore besoin de le vérifier, cet épisode n’aura fait que démontrer l’inutilité absolue de la quasi totalité des élus, adjoints compris en dehors du bien nommé Monsieur Oui-Oui. A lui tout seul il nous revisite la grande pensée de Descartes, le fameux « cogito, ergo sum » en « Je mens, donc je suis ! » C’est fort...

mercredi 25 janvier 2017

Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade.

Paraît-il ! C'est pourquoi nous ne nous y adapterons jamais. Voici la dernière trouvaille en date, censée confirmer l’électeur lambda dans son rôle d’imbécile congénital, qui nous vient tout droit du laboratoire de communicants de premier choix, concocté par le candidat Fillon : « Pénélope Fillon a travaillé dans l'ombre car ce n'est pas son style de se mettre en avant. » sic !
Cette niaiserie de communicants et porte-paroles vraisemblablement atteints de gâtisme précoce est censée infliger un démenti péremptoire et cinglant au fait que tant son poste d’assistante parlementaire que celui de conseiller littéraire, n’ont laissé aucune trace méritant d’être retenue, en dehors bien entendu des 5000 euros mensuels versés pour chacun des deux postes.
Alors nous savons bien que l’électorat de Fillon est constitué très majoritairement de personnes âgées, voire très âgées et que ce sont elles qui votent en masse, mais tout de même, c’est prendre les vieux pour de sacrés croûtons… Nous savons aussi qu’au moins un parlementaire sur quatre emploie un membre de la famille et qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même et la famille. Nous savons également que notre département, a tout récemment été fortement épinglé par la chambre régionale des comptes et qu'il n’est donc pas en reste, quand il s’agit d’embaucher des membres de la famille ou des amis, à des conditions défiants toute concurrence. Nous ne sommes pas non plus sans savoir que les corps constitués que sont les représentants de l’État et de la Justice, semblent parfois plus soucieux de ne pas indisposer les élus, que de faire appliquer les lois, toutes les lois, rien que les lois ! Nous savons aussi qu’en dehors d’une intégrité et de valeurs morales personnelles, rien n’oblige un élu à être un digne représentant de la fonction qu’il occupe, par son comportement général, par son devoir d’exemplarité, par ses compétences, par son travail effectif, par sa probité en toute occasion.
Nous en voulons pour preuve que Madame la Duchesse a tout compris : une fille comme assistante parlementaire et comme directrice à l’Odel, association très généreusement financée par l'argent public et dirigée par son directeur de cabinet, lui-même élu et rémunéré comme un roi du pétrole, sans cause réelle ni sérieuse. D’ailleurs à ce sujet le changement de présidence au département, n’aura pas été jusqu’à impulser un changement de présidence et de direction à l’Odel. Un temps envisagé, le processus s’avérera risqué pour la transparence sur les « méthodologies » varoises, sûrement pour préserver des secrets inavouables de fabrication ! Pensez-donc, même après le constat cuisant pour la gestion de l’association, de la chambre régionale des comptes, il était important de reposer bien vite le couvercle sur la marmite. Le temps peut-être de trouver un point de chute confortable, grâce à la création de la nouvelle agglomération ? Et dire qu’il se trouve encore tant de benêts pour justifier et cautionner l'impensable.

lundi 23 janvier 2017

Le bonheur à gogos, vaste projet !

Nous assistons sur des périodes de plus en plus brèves, à un fractionnement et une confiscation du processus démocratique. Cet état de fait induit des conséquences inéluctablement et profondément nuisibles, quand l’intelligence collective ou individuelle, l’exigence de résilience, alliées au long terme, deviennent des enjeux vitaux pour notre époque. Nous ne pouvions donc laisser sans réaction, les élucubrations de Madame la Duchesse sur l'absence cruelle de projet (en fait, du jamais vu en matière de fusion de communautés) qui lui était légitimement reprochée par un candidat à la présidence, pourtant largement éconduit par ses pairs. Comme à son habitude elle abusera du sacro-saint « foutage de gueule » qui lui réussit si merveilleusement bien dans un monde de benêts. Ils allaient tous le bâtir ensemble ce p….. de projet, alors il fallait lui lâcher les escarpins !
Personne, dans une telle assemblée de jocrisses, ne relèvera qu’une incontournable évidence qui n’a point été réalisée en temps opportun, conserve peu de chance d’aboutir ensuite et personne ne relèvera davantage que les vilaines et malsaines méthodes de Brignoles, du Comté de Provence, ne peuvent en aucune façon, engendrer des méthodes efficientes et vertueuses à plus grande échelle. D’ailleurs, aux dernières nouvelles, elles sont déjà en marche, bienvenue au club à tous les ahuris ! Est-il donc possible de prendre à ce point les gens pour des imbéciles, sans provoquer la moindre réaction. Eh bien, aussi étonnant que cela puisse paraître, dans ce coin du département, la réponse est toujours oui ! Le grotesque de la situation étant à son comble, quand Madame la Duchesse s'adresse à la seule personne de l'assemblée, en situation de légitimité historique, concernant la Provence Verte, quelles que soient les sensibilités de chacun. Le pathétique est à son zénith quand vous connaissez le réel potentiel des différents protagonistes, les résultats effectifs obtenus par chacun et non ceux outrageusement et tant vantés, à coup de publicités mensongères éhontées !
En bref, Madame la Duchesse vient tout simplement d’assurer ses revenus et ceux de son Cardinal préféré, au cas où les élections législatives leur seraient défavorables. Oh ce n’est sûrement pas de gaieté de cœur qu’elle ira se faire idolâtrer, dans le contexte actuel. Mais tout ça, pour ça ! Oui tout ça pour ça, car la fin justifie les moyens, dès qu’il s’agit de votre train de vie non négociable et de tous les avantages qui vont avec.
Si elle gagne, Monsieur oui-oui, encore tout auréolé de son rôle de supplétif sera intronisé maire de Brignoles, sans que les Brignolais aient cette fois, leur mot à dire. Ils seront eux aussi intronisés via un pal dans le fondement, ils commencent à en avoir l’habitude, sans compter ceux qui adorent. Quant à la nouvelle agglomération, nous devrions encore assister à un sympathique événement pour gogos, d’autant que le système aura été bien verrouillé, le Cardinal de Richodel y travaille consciencieusement. S’il sert d’aventure à quelque chose, c’est bien à ça. Ou elle perd et elle n’est désormais (presque) plus rien, seulement les administrés conservent quand même une gêne profondément incrustée dans le bas du dos et le train de vie de Madame, n’en souffrira nullement. Allez souriez, car nous savons qu'il n’est pas facile d’aller et venir affublé d'un pieu implanté dans l’arrière-train, pourtant avec quelque entraînement c’est possible, la preuve !

jeudi 19 janvier 2017

« Maîéééétressse »

Avez-vous eu des nouvelles des vœux de Madame la Duchesse ? Non ? C'est normal, tout le monde (ou quasi) s'en moque royalement et la célébration ne fait plus recette. Il est certain que vous arrivez toujours à combler le vide, avec tous les « chanceux » qui se retrouvent en service commandé, mais l'illusion n'est que de courte durée.

Pourtant elle a eu son heure de gloire, le jour d'avant, grâce à tous les paltoquets qui la suivent comme les caniches suivent leur maîtresse. Un peu comme « E.T. » qui aurait passé beaucoup trop de temps sur la planète Terre. Il pointe son doigt, mi-bêlant, mi-implorant, vous tendez l'oreille croyant entendre le célèbre « maiééééson » mais sacrebleu, vous avez bien entendu « maîéééétresse ». Ah oui, ça fout la trouille, mais ils ont pourtant été élus, par qui ? Les électeurs qui ne l'ont pas fait, doivent se dire aujourd'hui qu'ils sont de sacrés visionnaires, on ne peut pas leur donner vraiment tort !

Bref, pour changer ça, il va falloir se bouger et pas que dans les urnes, car en général il est alors déjà trop tard. Ceci pour toutes celles ou ceux et ils sont de plus en plus nombreux, qui n'en finissent pas de geindre. Plus ou moins ouvertement, après avoir été les premiers à prier pour le retour d'un train à grande vitesse, quand tout indiquait déjà qu'ils verraient débouler une machine à vapeur. Et maintenant les vapeurs, c'est eux qui les ont !

mercredi 18 janvier 2017

Effrayant !

Hommage aux adeptes de la trouducuterie, ils se reconnaîtront.

Esbroufeur insinuant,
Cossard gesticulant ;
Vertueusement corruptible,
Contempteur de justice immarcescible.

Addictif à la manne publique,
Etre servile archaïque,
Malhonnête de bonne foi,
Incompétent souventefois.

Nombriliste minutieux,
Inepte esprit sourcilleux ;
Teigne habilement domestiquée
D’esprit subtilement étriqué.

Dénué de sens commun,
Menteur opportun,
Louangeur de sottes pratiques,
Manipulateur odieusement sympathique.

Obséquieux personnage,
Outre enflée de cabotinage ;
Prodige de vacuité,
Concentré de fatuité.

Narcisse institué
Grassement rétribué,
Hypocrite petit élu,
Effrayant petit élu !

vendredi 6 janvier 2017

Agir ou se soumettre et subir, il faut choisir !

Un vent de fronde semble se lever. Oh il ne s’agit point encore de tempête salvatrice. On sentait déjà un timide frémissement autour des futures élections législatives, qui ne devraient pas aller autant de soi que prévu, dans chaque recoin du Var. Depuis peu, à ce qu’on peut voir et entendre ici ou là, il en sera de même pour la conquête de la présidence de la nouvelle agglomération, dans les terres du milieu.

Les connaisseurs savent toutefois que les élus (et plus encore les maires), ici bas, se déterminent rarement en suivant leur âme et conscience, ni davantage pour défendre les intérêts premiers d’une collectivité. Loin de pâles et ordinaires préoccupations citoyennes, ces preux chevaliers se positionnent avant tout dans l'objectif de bien afficher leur indéfectible servilité, pour vil prix de leurs propres et uniques intérêts, ou ce qu’ils croient être comme tels, quand ils ne sont pas simplement mus par un vieux règlement de compte personnel. Voir avec quelle dévotion, les escarpins de Madame la Duchesse sont astiqués jour après jour, avec quelle débauche de courbettes, avec quelle obséquiosité les pompes des grands manitous du département sont lustrées, fait peine à voir. Au point d’en ressentir les effets de la nausée.
Pourtant croyez-le ou non, il se trouve qu’une multitude d’administrés aime et cautionne ça. Il serait vain de passer en revue toute la litanie de lieux communs, d’arguments iniques, destinés à le justifier, le tout enveloppé d’une épaisse carapace d’inculture généralisée et revendiquée. Le chantage au FN restant, parmi eux, un Himalaya de vulgarité politique et d’ignorance permettant de maintenir le statu quo, quitte à faire le lit du pire. Alors quand nous repérons un début de révolte, même tardive comme celle du maire de Correns, nous approuvons et saluons ! Il n’y a de notre part rien de politique là-dedans, il y a juste la reconnaissance objective d’un travail effectif face à une communication pompeuse et stérile, le potentiel d’une réflexion collective de terrain plutôt qu'une courtisanerie doublée d'une incapacité dévastatrices, le constat que procure à la collectivité l’art du service en politique, même intéressé, eu égard à celui d'une politicaillerie affairiste.

D’autant que si nous lisons entre les lignes et écoutons les non-dits, il y a fort à parier que le prétexte de la querelle « d’égos » ne masque des raisons bien plus graves et pernicieuses qui ne sauraient être dites, mais commandent impérieusement d’agir. Ne lit-on pas, depuis belle lurette, que le Var est sans aucun doute le département français où les liens politico-mafieux sont les plus développés ? Si de plus il faut que ce soit le département où la médiocrité est érigée en vertu cardinale, alors il n’y a plus qu’à continuer ainsi, ou non ! Mesdames et Messieurs les élu(e)s, vous êtes invités à tirer les premiers...

mardi 3 janvier 2017

« La plus grande partie de l’ignorance peut être vaincue. Nous ne savons pas, parce que nous ne voulons pas savoir. » A. H.

Par peur qu’un tantinet de clairvoyance fasse choir les illusions, au champ du déshonneur d’une stupidité revendiquée ? Depuis le premier janvier, trois communautés de communes ont administrativement disparu, pour renaître en une communauté d’agglomération qui ne sera plus tout à fait le territoire de la Provence Verte, Provence Verdon échappant à la calamité annoncée. Ce territoire vaut pourtant une présidence.

Les grandes manœuvres de Madame la Duchesse sont engagées. Il faut reconnaître qu’au vu du degré de soumission d’un grand nombre d’élus de cette collectivité, qui n’ont pour la plupart de cesse, de morigéner en coulisses une insuffisance portée au pinacle, y compris chez d'ardents laudateurs, elle n’aura nul besoin de forcer ses dispositions naturelles. Nous ne parlerons pas ici de quelque opposition à une vision, un projet, un programme, une méthode, encore faudrait-il pour cela qu’il en existe. Que ce soit à Brignoles, au Comté de Provence, force est de constater que le temps s’est arrêté. Alors pourquoi, nous direz-vous, ne pas reproduire à plus grande échelle ce qui fonctionne si mal à plus petite ? Pourquoi ne pas démultiplier des valeurs aussi essentielles que l’incompétence, l’incapacité, la vacuité, la bouffissure, qui ont déjà fait leurs preuves ? Pourquoi ne pas continuer sur la base d’une gouvernance construite préférentiellement sur la soumission, la flagornerie, la manipulation, le clientélisme, l’hypocrisie et le reniement ? Rien ou si peu, n’a pu démontrer dans ce coin de territoire, qu’on avait à cœur de fonctionner différemment ! En revanche, nous avons bien noté que Monsieur Oui-Oui ce thuriféraire d'un développement économique hautement fantasmé et parfois même farfelu, a bien compris que communication rime parfaitement avec élection ; que Madame la Duchesse (à qui, ces derniers temps, les Brignolais sortiraient paraît-il par les trous de nez) redouble de sourires et de promesses auprès de maires résolument révérencieux, voire pathétiquement obséquieux ; que le Cardinal de RichOdel piaffe d’impatience pour mater tout ce petit monde, ou du moins le croit-il.

A ce stade, nous avons deux certitudes : le fiasco que sera la reproduction de politicailleries qui ont si bien « réussi » à Brignoles comme au Comté de Provence et l’affrontement durable qui s’en suivra. Parions que pratiquement partout ailleurs, cette seule perspective aurait conduit à une rébellion en règle d'élus responsables. Aux dernières nouvelles, ce n’est pas à l’ordre du jour, car il y a tout de même des traditions à respecter ! Le « pronunciamiento » isolé, annoncé depuis plusieurs semaines du côté de la cité de Correns, n’y suffira malheureusement pas. Rappelons pour les ignorants, car nous tenons à rester justes, y compris dans nos blâmes, que l’idée même d'une Provence Verte et de son développement concret y ont pourtant germé ! Mais pour germer et croître, il faut un terreau adapté et fertile, or il se fait de plus en plus rare dans ce coin reculé de l’Hexagone. Ce n’est pas, en effet, un signe de bonne santé mentale de s’adapter à des pratiques malsaines et infertiles !