vendredi 6 janvier 2017

Agir ou se soumettre et subir, il faut choisir !

Un vent de fronde semble se lever. Oh il ne s’agit point encore de tempête salvatrice. On sentait déjà un timide frémissement autour des futures élections législatives, qui ne devraient pas aller autant de soi que prévu, dans chaque recoin du Var. Depuis peu, à ce qu’on peut voir et entendre ici ou là, il en sera de même pour la conquête de la présidence de la nouvelle agglomération, dans les terres du milieu.

Les connaisseurs savent toutefois que les élus (et plus encore les maires), ici bas, se déterminent rarement en suivant leur âme et conscience, ni davantage pour défendre les intérêts premiers d’une collectivité. Loin de pâles et ordinaires préoccupations citoyennes, ces preux chevaliers se positionnent avant tout dans l'objectif de bien afficher leur indéfectible servilité, pour vil prix de leurs propres et uniques intérêts, ou ce qu’ils croient être comme tels, quand ils ne sont pas simplement mus par un vieux règlement de compte personnel. Voir avec quelle dévotion, les escarpins de Madame la Duchesse sont astiqués jour après jour, avec quelle débauche de courbettes, avec quelle obséquiosité les pompes des grands manitous du département sont lustrées, fait peine à voir. Au point d’en ressentir les effets de la nausée.
Pourtant croyez-le ou non, il se trouve qu’une multitude d’administrés aime et cautionne ça. Il serait vain de passer en revue toute la litanie de lieux communs, d’arguments iniques, destinés à le justifier, le tout enveloppé d’une épaisse carapace d’inculture généralisée et revendiquée. Le chantage au FN restant, parmi eux, un Himalaya de vulgarité politique et d’ignorance permettant de maintenir le statu quo, quitte à faire le lit du pire. Alors quand nous repérons un début de révolte, même tardive comme celle du maire de Correns, nous approuvons et saluons ! Il n’y a de notre part rien de politique là-dedans, il y a juste la reconnaissance objective d’un travail effectif face à une communication pompeuse et stérile, le potentiel d’une réflexion collective de terrain plutôt qu'une courtisanerie doublée d'une incapacité dévastatrices, le constat que procure à la collectivité l’art du service en politique, même intéressé, eu égard à celui d'une politicaillerie affairiste.

D’autant que si nous lisons entre les lignes et écoutons les non-dits, il y a fort à parier que le prétexte de la querelle « d’égos » ne masque des raisons bien plus graves et pernicieuses qui ne sauraient être dites, mais commandent impérieusement d’agir. Ne lit-on pas, depuis belle lurette, que le Var est sans aucun doute le département français où les liens politico-mafieux sont les plus développés ? Si de plus il faut que ce soit le département où la médiocrité est érigée en vertu cardinale, alors il n’y a plus qu’à continuer ainsi, ou non ! Mesdames et Messieurs les élu(e)s, vous êtes invités à tirer les premiers...

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