mardi 3 janvier 2017

« La plus grande partie de l’ignorance peut être vaincue. Nous ne savons pas, parce que nous ne voulons pas savoir. » A. H.

Par peur qu’un tantinet de clairvoyance fasse choir les illusions, au champ du déshonneur d’une stupidité revendiquée ? Depuis le premier janvier, trois communautés de communes ont administrativement disparu, pour renaître en une communauté d’agglomération qui ne sera plus tout à fait le territoire de la Provence Verte, Provence Verdon échappant à la calamité annoncée. Ce territoire vaut pourtant une présidence.

Les grandes manœuvres de Madame la Duchesse sont engagées. Il faut reconnaître qu’au vu du degré de soumission d’un grand nombre d’élus de cette collectivité, qui n’ont pour la plupart de cesse, de morigéner en coulisses une insuffisance portée au pinacle, y compris chez d'ardents laudateurs, elle n’aura nul besoin de forcer ses dispositions naturelles. Nous ne parlerons pas ici de quelque opposition à une vision, un projet, un programme, une méthode, encore faudrait-il pour cela qu’il en existe. Que ce soit à Brignoles, au Comté de Provence, force est de constater que le temps s’est arrêté. Alors pourquoi, nous direz-vous, ne pas reproduire à plus grande échelle ce qui fonctionne si mal à plus petite ? Pourquoi ne pas démultiplier des valeurs aussi essentielles que l’incompétence, l’incapacité, la vacuité, la bouffissure, qui ont déjà fait leurs preuves ? Pourquoi ne pas continuer sur la base d’une gouvernance construite préférentiellement sur la soumission, la flagornerie, la manipulation, le clientélisme, l’hypocrisie et le reniement ? Rien ou si peu, n’a pu démontrer dans ce coin de territoire, qu’on avait à cœur de fonctionner différemment ! En revanche, nous avons bien noté que Monsieur Oui-Oui ce thuriféraire d'un développement économique hautement fantasmé et parfois même farfelu, a bien compris que communication rime parfaitement avec élection ; que Madame la Duchesse (à qui, ces derniers temps, les Brignolais sortiraient paraît-il par les trous de nez) redouble de sourires et de promesses auprès de maires résolument révérencieux, voire pathétiquement obséquieux ; que le Cardinal de RichOdel piaffe d’impatience pour mater tout ce petit monde, ou du moins le croit-il.

A ce stade, nous avons deux certitudes : le fiasco que sera la reproduction de politicailleries qui ont si bien « réussi » à Brignoles comme au Comté de Provence et l’affrontement durable qui s’en suivra. Parions que pratiquement partout ailleurs, cette seule perspective aurait conduit à une rébellion en règle d'élus responsables. Aux dernières nouvelles, ce n’est pas à l’ordre du jour, car il y a tout de même des traditions à respecter ! Le « pronunciamiento » isolé, annoncé depuis plusieurs semaines du côté de la cité de Correns, n’y suffira malheureusement pas. Rappelons pour les ignorants, car nous tenons à rester justes, y compris dans nos blâmes, que l’idée même d'une Provence Verte et de son développement concret y ont pourtant germé ! Mais pour germer et croître, il faut un terreau adapté et fertile, or il se fait de plus en plus rare dans ce coin reculé de l’Hexagone. Ce n’est pas, en effet, un signe de bonne santé mentale de s’adapter à des pratiques malsaines et infertiles !

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