samedi 28 octobre 2017

Le ridicule n’a jamais tué, les habitants de Brignoles peuvent en témoigner.

Ou l’art de la politique à coups de marteau, communément appelée politicaillerie. Les annonces du service de communication de Monsieur Oui-Oui n’ont qu’un objectif, celui de lui conférer une légitimité en inondant les administrés d’annonces prodigieuses, à défaut de lui attribuer le précieux sésame dans les urnes. Qu’elles soient aussi consternantes les unes que les autres, n’est que de peu d’importance, la croyance de la plèbe doit suffire. Le tour de passe-passe de son intronisation obtenue avec l’aide de Madame la Duchesse et de dévots aussi stupides que corruptibles, a surtout démontré le mépris dans lequel certains élus tiennent et entretiennent les électeurs.
Hier virage à 180° pour Technovar au motif désormais de se préoccuper des riverains, une galéjade de plus lancée après le fallacieux prétexte d’un soi-disant motif d’impréparation, totalement imaginé et orchestré comme chacun a pu le constater. Or la décision concernant le lieu d’implantation avait déjà été actée (comme il a été précisé par voie de presse) quand Madame la Duchesse et Monsieur Oui-Oui se souciaient comme d’une guigne de ce que pensaient les riverains. Fidèles en cela à leurs habitudes. D’ailleurs pour implanter Inova, demandez aux riverains si Madame la Duchesse les a consultés, alors qu'elle devisait hardiment sur le bien d'un projet, dont elle n'avait même pas lu la première page du dossier ! Ensuite nous voulons bien admettre que les idolâtres qui élucubrent constamment sur leur extraordinaire intelligence ou leur légendaire capacité sont prêts à sucer tant et tant de roues derrière celle du suceur en chef, alias l’histrion qui bade, mais pour les autres les seuls riverains qui comptent là-dedans vivent vraiment dans un autre monde. Parmi eux, certains ont littéralement pourri la vie politique brignolaise comme celle de ses habitants depuis des lustres, pour leur seul profit.
Aujourd’hui voici la séance de récréation avec le port annoncé du calot municipal. Son caractère tout ce qu’il y a de plus illégal dans la tenue réglementaire des policiers municipaux ou nationaux, en dehors des motocyclistes, n’a pas échappé à tout le monde. Voilà donc un sujet prioritaire pour la commune. C’est ce qui s’appelle se faire donner une bonne fessée, elle arrivait à point nommé. Ces petits détails mis à part, tout va mieux que bien pour la joyeuse clique municipale et tout particulièrement pour son bateleur en chef. A suivre…

mercredi 25 octobre 2017

Quand la vacuité nous cerne pour nous envahir.

C’est avec un peu de gourmandise que nous avons lu la réponse du berger à la bergère concernant le projet Technovar ! Une réponse qui a confirmé (sans parti pris sur le bien-fondé ou non du projet, ce n’est pas notre propos) qu’entre des élus qui bossent leur dossier, connaissent leur sujet, ont un minimum le sens des responsabilités, ont quelque capacité à se doter d’une vision en se projetant pour développer leur territoire et des élus qui choisissent de communiquer de façon outrancière, parfois même démentielle, vide de tout sens commun mais pas d’intérêt personnel et particulier dont nous parlerons plus tard, en prenant les administrés pour de pauvres imbéciles, sans oublier de leur faire croire le contraire, qui est véritablement qui, sans avoir nul besoin de départager les concurrents, toute étiquette politique rangée au préalable soigneusement de côté.
Les Brignolais ont eu Madame la Duchesse, maintenant Monsieur Oui-Oui courtisé des mêmes flagorneurs dont la seule utilité (s’il nous est permis d’appeler cela ainsi) est de nous noyer sous les célébrations dithyrambiques de leurs orgasmes à répétition, dès que Monsieur Oui-Oui les gratifie d’une tape amicale et les invite dans ses promenades, à enfiler les perles. Ce qu’ils font admirablement bien, avouons-le et nous ne sommes pas des monstres d’indifférence au côté éducatif d’un avilissement culturel. Précisons que même si l’article jette cette fois un voile pudique sur le positionnement de Monsieur Oui-Oui, il est parfaitement calé sur celui de Madame la Duchesse et pour les mêmes raisons clientélistes opportunistes, car vous vous en doutez bien, ce n’est pas l’étude et la connaissance du dossier qui sont à l’origine de leur revirement soudain et incongru parfaitement irresponsable mais non désintéressé.

mardi 24 octobre 2017

Le cerveau ne s’use que si l’on ne s’en sert pas…

Quand vous savez qu’un parlementaire a le pouvoir, sinon dans les textes, au moins dans les faits, d’obtenir la mutation d'un sous-préfet, la mise hors cadre d'un préfet pouvant également être exigée par une personnalité politique de premier plan ou la demande écrite de tous les parlementaires du département, cela en dit long sur ce qu’il faut réellement attendre de nos jours, d’un fonctionnement respectueux et juste de notre démocratie républicaine, de nos institutions et de l’application de nos lois.
Si peu à vrai dire. Ceux d’entre nous qui ont connu par le passé, des représentants de l’Etat capables de convoquer un élu dans leur bureau pour lui passer un savon amplement mérité, voire beaucoup plus en cas d’acte illégal, mesurent pleinement l’étendue des difficultés qui nous maintiennent la tête sous l’eau. Si La Fontaine a pu admirablement écrire un jour « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » face à l’hypocrisie, la flagornerie et l’injustice qu’il pouvait observer bien plus qu’il ne l’aurait souhaité, il constaterait de nos jours que mieux (ou pire, selon le point de vue duquel on se place) qu’une monarchie de droit divin ou même une dictature, il y aura toujours le lavage de cerveaux en démocratie ! Sur notre territoire, la machine fonctionne désormais à plein régime.

vendredi 20 octobre 2017

Tout ce qui n'est que suffisant ne suffit jamais.

M. de Marivaux ne le savait que trop. A l’écoute de certaines interventions en conseil, vous vous demandez en votre for intérieur, si tous les conseillers comprennent quoi que ce soit aux délibérations censées être débattues. Censées, car à part un ou… un, parfois deux débatteurs (si, si, cela arrive) force est d’admettre que nous assistons à « Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine ! Comme une blonde qui broute dans une burne trop pleine » Pardon aux puritains pour l’arrangement que l’auteur nous pardonnera volontiers.
A l’image de la toute première délibération qui commence aussi gaillardement que Tartuffe lui-même ne l’eût pas désavouée, d’une incontinence verbale du grand histrion de la commune, pérorant sur le rôle de solidarité de l’apurement des comptes (sic !) Une vocation sociale en quelque sorte. Pour se conclure par quelque divagation paranoïaque de la comtesse des préaux (dire qu’elle conseille Monsieur Oui-Oui dans ses premiers pas, sous la surveillance à distance de Madame la Duchesse, et une sacrée trouille vous étreint alors) perchée du haut de son insuffisance, qui comme chacun sait culmine à bonne hauteur de sa suffisance. Le tout ponctué des injonctions de Monsieur Oui-Oui qui essaie de se donner l’air, mais n’a toujours pas l’air du tout et des explications de texte soporifiques sans grand intérêt, de l’adjoint aux logorrhées financières. Au milieu, un éphémère premier adjoint qui essaie (à notre avis en pure perte) de relever un peu à la hussarde, mais de relever tout de même le niveau. Peut-être une âme charitable pourrait-elle lui rappeler que nous sommes à Brignoles et à Brignoles, il y a plus de chance de trouver une bonne martingale du loto, qu’une lueur d’intelligence dans l’arène municipale. Quelques élus de nos connaissances, hors du département, nous ont demandé un jour, après visionnage de quelques vidéos sur les réseaux sociaux, si le théâtre de Guignol avait désormais planté son décor à Brignoles. Nous n’avons su quoi répondre devant tant de commisération pour la commune, mais n’en pensions pas moins.

mercredi 18 octobre 2017

L’injustice et la corruption ne sont aucunement des fatalités.

Isolés que nous sommes elles nous défient et nous narguent, ensemble nous avons le pouvoir de leur rendre l’existence très difficile, voire extrêmement pénible. Encore faut-il avoir la volonté de le faire.
Vous souvenez-vous des grandes tirades du Cardinal de RichOdel aux élections législatives de juin 2017, pour enregistrer au final une mémorable branlée électorale, avec dans son sillage Madame la Duchesse et son encore fraîche et cuisante condamnation à 45 000 euros d’amende, ainsi que toute la cohorte d’inutiles et de flagorneurs solidement arrimés à leurs basques ? Sur une circonscription pourtant méticuleusement labourée au préalable par son représentant le plus émérite, alias Monsieur Oui-Oui ! Ou peut-être que non. Déjà vous vous doutez bien qu’une fois arrivés à ce stade d’observation, il subsiste une sacrée « couille dans le potage », passez-nous l’expression. Il est certain qu’une image d’icône sur le retour, une communication optimisée pour ravis de la crèche, des moulinets incessants à brasser de l’air, ne suffisent plus à faire rêver les foules. Mais à notre avis ce n’est rien à côté de ce qui se prépare.
Il se trouve que dans ce pays et fort heureusement, il n’existe pas que des gens extrêmement complaisants avec les infractions à la loi, qui pratiquent un carriérisme sans aspérité comme un objectif de vie, confortablement assis sur leur déontologie ou leur probité, et qui s’accommodent en conscience de petits arrangements entre amis, du moment que tout un chacun peut y trouver son compte. Ainsi notre petit doigt nous dit que vous devriez prochainement entendre parler de notre triumvirat. En pire assurément. Plus qu’une promesse, c’est une certitude… Au passage, saviez-vous que Brignoles est une des villes où les ménages sont les plus pauvres de France ? Leur niveau de vie médian (à ne pas confondre avec la moyenne) y est notoirement inférieur à celui de Saint-Maximin par exemple. C’est simple, nous aussi on adore communiquer !

« Les Français ont l’impression que seule la corruption permet de réussir. »

Affirmation issue des conclusions d’un professeur d’économie de Sciences Po, suite à une étude menée il y a quelques années. Pire, il ne se contentait pas de l’observer sur le terrain, il en expliquait très logiquement les raisons. La facilité avec laquelle il est permis d’acheter un silence, voire une dévotion, qu’on ne peut pas ou plus maintenir par la peur (de perdre son emploi), entretient une situation qui n’est pas prête de disparaître. La facilité des politicards à se faire baiser les babouches par de très sottes et vaniteuses personnes, dont le désir est de complaire dans l’espoir secret d’obtenir facilement quelque misérable avantage, ne démentira pas davantage le constat.
Ce n’est pas parce que nous ne disons rien, qu’il n’y a rien à dire et que la citrouille brignolaise s’est miraculeusement transformée en carosse, comme il se dit dans le microcosme des travées de Mayol. Le carosse il est pour Monsieur Oui-Oui, avec chauffeur s’il vous plaît et encore, le carosse n’est certainement pas celui qu’il ambitionnait, averti sûrement que les administrés n’étaient pas tous des courtisans stupides. A ce sujet chauffeur de Madame la Duchesse, à ce que nos oreilles ont intercepté, ce n’est pas encore un salaire de « nabab » mais on s’en rapproche bien. Il paraît que ces messieurs dames sont obsédés par les fuites, ils ont raison, mieux vaut que les administrés ignorent la réalité (la vraie) et non celle qui vous ait aimablement distillé par les cellules de communication de Brignoles et de la Provence Verte. Après le très mauvais sketch Technovar, vous avez pu apprécier celui des fêtes de Noël, visant à mettre fin à une rumeur persistante quand rien n’était prévu ! La rumeur n’en était bien sûr pas une, obligeant Monsieur Oui-Oui à nous faire savoir, deux mois avant l’échéance, qu’il réfléchissait encore ! Ah la lumière, il est désormais acquis qu’elle ne risque pas d’illuminer tout ce petit monde de l’intérieur, alors tant qu’on peut continuer à (la) réfléchir, c’est toujours ça de gagné. Et les fêtes de Noël s’y prêtent bien.

jeudi 12 octobre 2017

Selon que vous serez aigle ou pintade…

« Un projet insuffisamment préparé » avons-nous pu lire, concernant le dossier Technovar. Cette sentence et les propos qui s’ensuivent nous ont beaucoup fait rire. Parions qu’elle n’aura pourtant pas fait rire, sinon jaune, les (véritables) porteurs du projet. Du moins ceux qui connaissent les communications de Madame la Duchesse, autrement qu’au détour de déclarations dont la prétention n’a d’égale que la vacuité et concoctées par de besogneux valets. Ceux qui se souviennent de sa contribution experte et zélée dans un dossier déjà ancien, comme dans celui d’Innova en son temps, pourront parfaitement apprécier l’incongruité des propos.
Le problème en politique n’est pas comme le croient des concitoyens crédules d’avoir des élus sortis de « la cuisine de Jupiter » qui portent beau et excellent dans l’art du boniment, mais bien d’avoir des élus en capacité, avec le niveau requis, la colonne vertébrale et les valeurs qui vont avec ! Des élus possédant une vision, qui soient en mesure de la porter et de la développer. Des élus capables de se projeter un tout petit peu plus loin que le bout de leur nez (là aussi nous parlons d’une foultitude d’absents) et d’analyser tenants et aboutissants pour la collectivité à moyenne et longue échéance.
La réalité n’est pas bien compliquée à deviner : les usines de traitement de déchets, même modernes c’est comme les prisons, il en faut chez les voisins mais surtout pas chez soi ! Alors on ergote, on palabre, on temporise, on minaude, on manigance, on manipule, on désinforme pour mieux masquer l’inconsistance ou l’imprévoyance. Pour finir « on se tape la cloche » aux frais du contribuable, car on n’est pas des sauvages tout de même. D’autant plus quand pour notre malheur, certains élus réfléchissent notablement plus la lumière qu’elle ne les pénètre. D’autant plus quand l’administré croit fermement que la pintade vole au-dessus des grands espaces, alors qu’elle ne vole que pour se percher ou se sauver…