mercredi 18 octobre 2017

« Les Français ont l’impression que seule la corruption permet de réussir. »

Affirmation issue des conclusions d’un professeur d’économie de Sciences Po, suite à une étude menée il y a quelques années. Pire, il ne se contentait pas de l’observer sur le terrain, il en expliquait très logiquement les raisons. La facilité avec laquelle il est permis d’acheter un silence, voire une dévotion, qu’on ne peut pas ou plus maintenir par la peur (de perdre son emploi), entretient une situation qui n’est pas prête de disparaître. La facilité des politicards à se faire baiser les babouches par de très sottes et vaniteuses personnes, dont le désir est de complaire dans l’espoir secret d’obtenir facilement quelque misérable avantage, ne démentira pas davantage le constat.
Ce n’est pas parce que nous ne disons rien, qu’il n’y a rien à dire et que la citrouille brignolaise s’est miraculeusement transformée en carosse, comme il se dit dans le microcosme des travées de Mayol. Le carosse il est pour Monsieur Oui-Oui, avec chauffeur s’il vous plaît et encore, le carosse n’est certainement pas celui qu’il ambitionnait, averti sûrement que les administrés n’étaient pas tous des courtisans stupides. A ce sujet chauffeur de Madame la Duchesse, à ce que nos oreilles ont intercepté, ce n’est pas encore un salaire de « nabab » mais on s’en rapproche bien. Il paraît que ces messieurs dames sont obsédés par les fuites, ils ont raison, mieux vaut que les administrés ignorent la réalité (la vraie) et non celle qui vous ait aimablement distillé par les cellules de communication de Brignoles et de la Provence Verte. Après le très mauvais sketch Technovar, vous avez pu apprécier celui des fêtes de Noël, visant à mettre fin à une rumeur persistante quand rien n’était prévu ! La rumeur n’en était bien sûr pas une, obligeant Monsieur Oui-Oui à nous faire savoir, deux mois avant l’échéance, qu’il réfléchissait encore ! Ah la lumière, il est désormais acquis qu’elle ne risque pas d’illuminer tout ce petit monde de l’intérieur, alors tant qu’on peut continuer à (la) réfléchir, c’est toujours ça de gagné. Et les fêtes de Noël s’y prêtent bien.

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