mardi 30 juin 2015

« Ce qu'il y a de pire, ce n'est pas la médiocrité proprement dite : c'est la médiocrité satisfaite d'elle-même ; c'est la médiocrité qui prend pour le but le point où elle s'arrête à mi-chemin et quelquefois même au premier pas. » Emile de Girardin.

"Hier, la motion, sans le texte, a été approuvée". Les yeux nous en sont tombés. Voilà un conseil communautaire qui vote une motion sans en connaître le contenu écrit précisément noir sur blanc, ce qui est la moindre des choses. Promesse d'une initiative est explicitée par un élu de ce même conseil concernant la fronde des petites communes, face au désengagement (qui est tout sauf une surprise) de l'Etat ! Tout de même, la ficelle est un peu grosse. Bon en même temps, c'est un secret de polichinelle, le conseil communautaire du Comté de Provence est devenu selon plusieurs sources, une chambre d'enregistrement ou dès qu'une question est posée, la nette sensation que tout le monde s'emmerde vous prend immédiatement aux tripes !

Peut-on suggérer, là comme au conseil municipal de Brignoles, de demander l'autorisation de suppression desdits conseils, afin d'économiser du temps précieux de Madame la Duchesse qui n'en doutons pas sera utile à la cause nationale, au vu de son hyperactivité parlementaire !

Sur le fond, il est toujours ahurissant de constater que des élus toujours prompts à fustiger une politique d'assistanat outrancière, viennent tenir un discours inverse quand il s'agit des collectivités et de la défense de leur pré carré. Rappelons que contrairement à l'Etat, les collectivités ne peuvent voter des budgets de fonctionnement en déficit et ne peuvent recourir à l'emprunt que pour les investissements (ouf, on a évité le pire !). Pour autant le ver est tout de même dans le fruit, car dans le budget des collectivités se trouvent les dotations de l'Etat. Seulement pour que l'Etat puisse continuer à honorer ses missions, que fait-il ? Il emprunte sur les marchés depuis cette fabuleuse initiative de 1973, dont on ne mesurera jamais assez les bienfaits. Alors que fait-on ? Et pourquoi ne pas autoriser les collectivités à emprunter sur les marchés pour boucler leurs fins de mois ? Oups, pas la tête, pas la tête...

Madame et Monsieur la morale ou les affres personnifiées du néant politique brignolais.

Ils sont ravis de jacasser comme pies au vent, vénérant la duplicité, saint-graal de leur pathétique existence politique, tels des simples d'esprit. Apôtres de leur incommensurable sottise, ils prétendent nous en infliger le fardeau. Et ça pérore dans l'espoir de servir d'obscurs intérêts dont l'indigence le dispute à la sournoiserie... Insignifiantes marionnettes ayant fait allégeance à leurs plus bas instincts, délaissant l'art de la critique de la raison pure pour y préférer l'auto-proclamation de leur honorabilité. Ils se drapent des atours de la respectabilité et de la vertu réunies, faute d'en être digne. 

Devrions-nous en rire, alors même que tout avenir semble sombrer dans des esprits aussi étriqués, vaniteux dindons se rêvant en aigles planant sur les monts environnants ? Notez le renversement de toute logique, ces vermisseaux de la pensée voudraient rejeter sur nous la faute originelle de leur perfidie et de leur niaiserie. Pourtant minuscules petits êtres, aucune existence citoyenne n'a eu à subir la moindre conséquence par notre prose, que chacun lira seulement s'il le désire. Elle devra subir en revanche l'inconséquence permanente de votre prétention et celle non moins systématique de votre stérile agitation, le croupion frétillant, signe distinctif des courtisanes et des courtisans. Rien ne lui sera non plus épargné de votre déficiente imagination et de constants errements, qu'aujourd'hui vous idolâtrez comme le veau d'or après l'avoir conspué. Puissent donc vos esprits étroits devenir le sépulcre éternel de vos déraisons...

Vous vous flattez d'importance, valets à la triste figure. Notables vous l'êtes, si ce n'est par le sang ou la prestance, vous l'êtes assurément en âneries et autres cabotinages préférés des amuseurs de salon, dont une cour de duchesse raffole tant. Le citoyen ne peut que contempler, moitié consterné, moitié goguenard, le pathétique spectacle de l'avilissement que vous entendez nous présenter comme le summum de l'ascension et de la réflexion politique.

dimanche 28 juin 2015

Comment prendre les gens pour des imbéciles quand on a rien à dire et rien à proposer ?

En communiquant ! Il est de bon ton maintenant que le faire-savoir a supplanté le savoir-faire, de communiquer en toutes circonstances pour respecter ce magnifique adage politique : "communiquez, communiquez, il en restera toujours quelque chose...". Ainsi, la signature d'un contrat de ville pour les quartiers en difficulté, dont le montant final alloué par l'Etat à chaque commune concernée ne sera selon toute probabilité guère plus élevé que les précédents, se devait de ne pas déroger à la règle. Les frais occasionnés pour la petite cérémonie organisée entre préfet, sous-préfet, président du conseil départemental, vice-présidente du conseil départemental, maire en blanc (une précision importante apportée par le journaliste commis d'office, des fois que ses lecteurs soient un peu neuneus et que le côté "immaculée conception" de madame la duchesse passe totalement inaperçu des brignolais) auraient pu être employé avec plus de discernement.

Dépoussiérage, toilettage, un bon petit package revisité et concocté par un gouvernement socialiste ne pouvait pas rester sans réponse dans un grand moment de détresse de Madame la Duchesse (notez d'ailleurs le silence assourdissant qui nous vient de la côte varoise) ! Seulement voilà, en France c'est une constante, on change régulièrement de nom pour continuer de servir la même daube, puisque les citoyens semblent tellement apprécier le procédé. Et puis ça permet accessoirement mais opportunément de pisser de la ligne pour remplir un journal et justifier les subventions ! Bref, le contrat de ville a remplacé feu le contrat urbain de cohésion sociale (cucs) actif de 2007 à 2014 sous les deux municipalités précédentes, ce dernier avait lui-même remplacé le... contrat de ville en version 2001 - 2006. Et voilà comment faire croire à la population que quelque chose d'extraordinaire a été entrepris, alors qu'il s'agit au mieux d'une continuité avec des moyens toujours aussi dérisoires. Nous pouvons de plus être certains d'une chose, accrochez n'importe quel attelage à n'importe quel âne, il ne gagnera jamais le Grand Prix d'Amérique. Mais rien ne vous empêchera jamais d'y croire dur comme fer !

samedi 27 juin 2015

Le bon roi Ubu s'en retournerait dans sa tombe d'un plagiat aussi médiocre puisé dans le théâtre de l'absurde !

Rattrapée par la haute autorité pour une déclaration de patrimoine fantaisiste, où manqueraient des biens à hauteur minimum de 2 millions d'euros, Madame la Duchesse s'est fait préparer par son entourage un système de défense qui rentrera dans des annales dignes de celles de ses pairs les plus éminents ! Ayant retenu la leçon que la dénégation forcenée et l'innocence aux mains pleines risquent aujourd'hui de se retourner contre vous tel un boomerang qui vous revient dans la figure, nous avons droit désormais au mensonge de bonne foi par inadvertance, à la petite distraction bien compréhensible sans gravité, à la méconnaissance d'obscurs et vilains textes (pondus par le législateur, c'est dire !!!) mais sans intention de frauder, à la peccadille administrative qui ne méritent même pas qu'on s'y attarde. Du Thévenoud dans le texte, le grand spécialiste et inventeur de la phobie administrative, avec une version plus légère : mais où donc avais-je la tête ?

Morceaux choisis : "Par manque d'information j'ai oubli... j'ai, j'ai pas oublié puisque je le savais (sic !)", plus loin "j'apprends à mes dépens qu'il fallait les déclarer" sur FR3. "Je les ai estimés à ma manière (les biens immobiliers)... et resic sur var Matin ! Abracadabrantesque aurait dit Jacques Chirac ! A titre d'information, la loi votée dans les affres d’une grande souffrance intérieure par les parlementaires pour les parlementaires, est dotée d'un guide qui ne laisse aucune place à la moindre ambiguïté, à part peut-être pour les candidats à la flatterie basse et intéressée ! Cela signifierait donc que les députés pris dans la nasse ne lisent pas ce qu'ils votent, ou pire ne le comprennent pas, ni davantage les textes qu'ils sont censés s'appliquer au premier chef ! Ahurissant, mais est-ce véritablement une surprise ?

Parions malgré tout que dans cette affaire comme dans beaucoup d'autres, cette loi n'étant là que pour l'affichage, contournée à la hussarde et dévoyée car sans véritables moyens comme ont su s’en doter les homologues américains, elle a beau prévoir des sanctions, rien ne se passera !

Il n'y a bien entendu aucun oubli là-dedans, tout ceci est parfaitement calculé et délibéré, dans la droite ligne des pratiques qui ont toujours pignon sur rue dans quelques coins de France. La nue-propriété par exemple fait d'ailleurs aujourd'hui partie des techniques (légales) pour s'affranchir ou diminuer substantiellement impôts et taxes, notamment l'ISF, sauf qu'il s'agit bien d'un patrimoine privé souvent considérable ! La solidarité affichée par les collègues ne surprendra personne, les Cahuzac, Balkany, Guerini, Thevenoud, Copé ont bénéficié du même soutien, c'est une tradition, mais en cas de prolongations ou de nouvelles difficultés, c'est le lâchage en règle et sans vergogne pour éviter les éclaboussures ! En admettant une seconde l'hypothèse de la bonne foi, c'est alors consternant, car un tel niveau d'incompétence et d'incapacité vous fait tressaillir et vous vous dites que la situation actuelle du pays ne tient évidemment plus du hasard.

vendredi 19 juin 2015

Au cumul des mandats, nous préférerons toujours le cumul des mandales !

A l'époque où le faire savoir a supplanté le savoir-faire, où la "réussite" passe obligatoirement par l'entregent ou l'entrejambe au gré des opportunités, où l'inculture est fièrement arborée comme une prestigieuse distinction, où servir et asservissement sont indissociables, chaque fois qu'il nous faudra choisir entre résignation, compromission ou ruade, comme l'équidé nous choisirons toujours la ruade !

Affranchis de l'inaccessible orgueil de plaire à chacun, sans la vanité de ne prétendre plaire qu'à nous-mêmes. Ne possédant pas l'insondable et inépuisable certitude des médiocres. Substituant le sarcasme talentueux que de plus anciens ont brillamment exploité, par un maniement plus prosaïque du bâton. Nous avons juste l'envie de montrer l'envers du décor, même (surtout) pavé de bonnes intentions sans attendre l'heure du bilan, de distinguer l'erreur humaine de la capacité à nuire dans un but personnel ou clientéliste. L'envie de discerner la décision arbitraire du choix visionnaire ou pour le moins inspiré, de séparer la manipulation de l'information. C'est de toute façon la volonté des sots de se complaire dans la flatterie, ils n'ont que ça et nous ne sommes décidemment ni des flagorneurs, ni des cireurs de pompes ou d'escarpins, ni des amateurs de propos obséquieux ou mielleux, moins encore des subordonnés en quête de la moindre offrande petite ou grande.

L'irrévérence, la polémique, l'offense à la bêtise, nous l'assumons... Il n'a jamais été nécessaire de prendre les décisions les plus idiotes afin de bien faire un jour, le (véritable) talent ou le don inné n'ont pas davantage besoin d'attendre des jours meilleurs pour s'exprimer. Ce n'est pas nous qui avons écrit « La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. » mais Paul Valery. Nous résumerons en paraphrasant (un peu) Alexis de Tocqueville : quelle triste chose qu'un élu soit toujours précisément aussi coquin que les mœurs des citoyens peuvent lui permettre de l'être. Son vice ne trouvera jamais que cette limite-là. 

mardi 16 juin 2015

Rien ne vaut l'exemple !

Il faut en finir avec une idée reçue : non le pouvoir ne corrompt pas, mais il attire comme un aimant les individus ayant un haut degré de permissivité face à la corruption et qui ne le lâchent plus une fois conquis. Petit tour d'horizon du train de vie d’un couple au-dessus de tout soupçon.

Manoir de Giverny : quatre hectares, deux piscines, tennis, 1000 m2 habitables "donné" via la nue-propriété aux enfants (les bienheureux) et donc pas de vilain impôt à payer pour le couple, avec un ridicule usufruit déclaré. Des traces évidentes d'entreprises de Levallois ayant réalisé des travaux à prix d'ami, voire gratuitement, font tiquer les juges ? Allez donc réunir les preuves et la prescription sera passée par là bien avant ! Valeur estimée à plusieurs millions d'euros.

Villa Serena : accès direct à la mer que le couple "louait" trente fois moins cher que les touristes lambda pendant 13 ans, via une obscure société écran, propriété d'un homme de paille dont le nom revient dans le montage financier ayant permis l'achat du manoir de Giverny. Les amis de 30 ans, ça sert énormément en politique, comme le providentiel héritage familial (défense de rire).

Villa Pamplemousse : toujours le même homme de paille retrouvé dans le montage financier, madame ayant craqué et avoué qu'elle en était la seule et unique ( ?) bénéficiaire. Valeur estimée à plus de 3 millions d'euros. 

Riad de Marrakech : propriété (encore défense de rire) de l'ancien directeur de cabinet de la mairie et qui a eu le bon goût de démissionner ! Les fonds ayant permis l'acquisition du "palace" ont transité par un circuit qu'on a plutôt l'habitude de retrouver pour des ventes d'armes ou le blanchiment d'argent sale que pour une acquisition immobilière... Auteur du montage financier ayant permis l'acquisition : un ténor du barreau parisien. Si vous vous demandiez encore à quoi peuvent bien servir tous ces avocats, voilà une voie bien plus enrichissante que de défendre la veuve, l'orphelin et l'opprimé. Valeur estimée à 5,8 millions d'euros.

Ajoutez un montage extrêmement opaque autour d'une société familiale ayant servi au blanchiment d'argent détourné sur les marchés publics (nombreuses enquêtes en cours), des comptes ouverts au Liechtenstein, à Singapour, au Panama, en Suisse. N’en jetez plus la cour est pleine.

Levallois, première commune pour la dette par habitant de près de 8300 euros à la fin de l’exercice 2014 (diminuée de 30% grâce à la cession de nombreux terrains et en priant pour que les taux d’intérêts ne remontent pas), avec un endettement communal la classant derrière Paris et Marseille pour une population d’à peine 65 000 habitants, se félicite de ses infrastructures. D’où probablement le surprenant comportement complice et passif des électeurs. Didier Schuller après sept ans de cavale grâce aux passeports vierges complaisamment fournis par le ministère de l’intérieur de l’époque (devinez qui était le ministre) et trois ans ferme qui s’en suivront, n’a pas fini d’occuper l’esprit de celui qu’il avait aidé (pas rancunier à l’époque) à redevenir député en 2002. Ainsi va le pays et une population qui se demande pourquoi plus rien ne fonctionne, mis à part l’enrichissement de quelques individus. Que les complicités permettant cet état de fait soient actives ou passives, elles n'en demeurent pas moins consternantes.

lundi 15 juin 2015

“Les hypocrites les plus doux sont les plus redoutables. Les masques de velours sont toujours noirs.” V.H.

"Bougre d'ectoplasme" aurait hurlé le capitaine Haddock ! Bouffi de vanité, le misérable petit homme utilise tous les stratagèmes des faibles pour ce qu'il pense être l'art d'avoir toujours raison, quoiqu'un peu tard. Le philosophe (allemand) est déjà passé par là pour démontrer l'inanité de sa perfide manigance. Il est pourtant prêt à tout, à lécher, sucer, cirer, lustrer, renier, trahir, jetant son âme au mieux disant dans un dernier acte infamant. Se présentant tantôt comme Mazeppa, les membres liés sur le fougueux cheval (la prétention n'étant pas le moindre de ses défauts), tantôt comme le Phoenix surgi tout droit de ses cendres encore fumantes (vanité des vanités). Il se proclame chantre d'une ploutocratie qui l'ignore et dont il prétend nous faire l'exégèse (le bouffon du roitelet ne se refuse aucune audace, aussi médiocre et hors de propos soit-elle). Dans un ultime spasme verbal il s'essaie à l'autodérision, voulant nous faire croire qu'il manierait subtilement l'art du deuxième degré alors que le premier lui est déjà d'une grande pénibilité d'esprit, de ton et plus encore de sincérité ! Quoi de plus vil qu'un flatteur érigeant les vices en vertus avec les accents d'une sournoise sincérité !
Mais de mémoire d'homme, la piqûre d'un moustique sur le cul d'un éléphant, n'a jamais laissé la moindre trace... Même le funeste et sordide destin de l'intrépide moustique, passé trop près du gigantesque popotin, ne saurait générer le plus petit barrissement de joie. Car il ne l'a même pas "calculé" !

vendredi 12 juin 2015

Monsieur oui-oui et le meilleur des mondes, où il pousserait des fleurs de béton !

Quand il fut nommé adjoint à l'urbanisme avec moult délégations revenant à lui remettre les clés de la cité brignolaise, puis dans la foulée celles de la communauté de communes, il y en a plus d'un qui du nord au sud de notre département a failli s'en décrocher la mâchoire. Nommer un promoteur immobilier grand mamamouchi de l'urbanisme et du développement économique, il n'y a guère que dans les républiques bananières que l'idée puisse faire rêver ! Oh nous n'irions pas jusqu'à dire qu'un tel mélange des genres n'a jamais existé dans le pays, pourtant le seul qui nous vient immédiatement à l'esprit a donné le procès Xynthia, qui s'est traduit par des peines de prison ferme pour des élus, belle référence, n'en doutons pas !

Cachez donc ces activités immobilières que je ne saurais voir : Monsieur oui-oui, Marquis de Barbaroux et Saint-Maximin réunis nous aurait presque fait de la peine. C'est du passé, juré craché, je n'ai plus d'activité dans ce domaine... Tellement du passé qu'il reste quand même à la tête de plusieurs sociétés (une bonne dizaine) dont l'activité principale tourne exclusivement autour, tenez-vous bien,... de l'immobilier justement ! Qui l'eût cru ? D'ailleurs on en comptait moins avant son élection qu'après, pour quelqu'un qui a arrêté ses activités professionnelles, cela a de quoi surprendre. Et puis les sociétés on connaît la musique, ça va ça vient, sans avoir besoin d'être soi-même à leur tête. Demandez donc au seigneur et maître de Levallois, expert du genre, avec juste ce qu'il faut de corruption (mais apparemment insuffisante, la pingrerie étant un vilain défaut) pour ne pas risquer une vilaine dénonciation. Les temps sont si durs, il ne reste plus que le comité de soutien et la bouffonnerie battra son plein !

Comme vous le savez ou pas, l'Etat arrête dès à présent d'instruire les permis de construire des petites communes n’étant pas en mesure de le faire. L'échéance était connue depuis plus de deux ans de tous ceux qui s'intéressent un tant soit peu à la vie publique. Pourtant des élus prennent souvent un malin plaisir à faire croire qu'ils doivent trouver des solutions le couteau sur la gorge, pour mieux rendre des décisions contestables, irréversibles. Technique préférée des médiocres pour gérer au mieux de leurs intérêts. Concernant le Comté de Provence, les dossiers des communes concernées seront dorénavant traités au sein de la communauté de communes. L’occasion faisant le larron, Brignoles a décidé d'en profiter pour transférer ses prérogatives en la matière, alors même que rien ne l'y obligeait et devinez quoi ? Qui va être le référent incontournable sur la communauté de communes ? Mais si mais si, notre Marquis préféré ! Alors, elle n'est pas belle la vie dans le meilleur des mondes possibles où poussent les petites fleurs de béton ?

Bien sûr, on vous expliquera qu'il n'y a là rien que de très normal, que vous pouvez donc continuer à dormir tranquille, ne pas voir, ne pas entendre et surtout ne rien dire. Artifice suprême : "cela a toujours été, on ne peut pas faire autrement". Avec des arguments comme celui-là, le théâtre permanent des guignols est tous les jours à l'œuvre. Toutefois ce n'est pas tout, car on a peur de rien dans ce département, le diable se cache toujours dans de petits détails, qu'on espère ne jamais voir porter à la connaissance des bouseux. La suite bientôt... Au passage saviez-vous que "Le Meilleur des mondes" a été rédigé dans notre beau département ? Quoi de plus merveilleux qu'un monde hautement conditionné, afin d'y voir prospérer et dormir tranquille à l'ombre des palétuviers roses, les plus cyniques d'entre nous.

samedi 6 juin 2015

De retour de Levallois-Perret...

Que de soleil ! Très efficace pour frire la cervelle, pas forcément pour en tirer la quintessence de ce que vous pourriez en espérer ! Et donc de retour aussi dans le monde des turpitudes (petites ou grosses). A ce petit jeu, les fiers zélateurs, laudateurs, panégyristes et autres apologistes d'esprit de cour et de leur icône, dont la capacité et le savoir paraissent étrangement aussi limités que leur funeste aveuglement est incommensurable, dont l'existence même ne dépend que de la procuration qui leur est faite pour brasser énergiquement l'air brignolais, ne ménagent point leurs efforts pour nous inonder de leur incontinence "stupidocratique".

Toujours cette volonté à vouloir détruire ce qui dépasse et surpasse en toute chose ; toujours cette frénésie déployée pour s'entourer de courtisans et courtisanes sur lesquels essuyer confortablement ses chaussures crottées ; toujours cette faculté de mettre un "point d'honneur" à ramener chacun vers le niveau le plus bas et à l'y maintenir pour ne pas risquer une comparaison qui s'avérerait peu flatteuse ; toujours cette pénible constance à manipuler encore et toujours pour d'obscurs desseins, mais de vrais intérêts ; toujours cette néfaste et sordide habitude à préférer s'entourer de complices de l'ombre plutôt que d'acteurs plus éclairants, à défaut d'être médiocrement manoeuvrables.

Le dernier d'une longue liste de présidents de l'ACIAB dérange, il le sait probablement, tout le monde le sait... Il n'est certes pas le seul dans ce cas. Rappelons que l'ACIAB, les Brignolais s'en souviennent, fait collection de bonnes volontés qui finissent toutes un jour par jeter l'éponge. Jusqu'à présent les petites guerres intestines récurrentes suffisaient à son bonheur d'association, aujourd'hui il s'agit de la contrôler pour la mettre au pas (de l'oie ?). On va donc chercher l'heureux bricoleur qui aura l'obligeance de bricoler où on l'autorisera à bricoler, sans subir le moindre questionnement passible d'outrage à majesté. Quelque gros ballot en mal de reconnaissance aura eu à cœur de venir porter sur un plateau la tête honnie, en échange de quelques cacahuètes qu'il s'empressera de mettre sous cloche. Les cloches prolifèrent énormément par ces temps modernes et elles ont ceci de particulier qu'elles peuvent continuer de résonner, quand plus rien autour de vous ne raisonne.

"A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto". Vous voyez bien que ça sert encore à quelque chose le latin que notre bécassine nationale veut éradiquer : "Prends garde au bœuf par devant, à l'âne par derrière, à l'imbécile par tous les côtés". Une mise en garde toujours d'actualité...

vendredi 5 juin 2015

« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. »

Excellente citation portée par Brignoles Provence Var et empruntée à l'inévitable George Orwell, visionnaire parmi les visionnaires ! Une fois n'est pas coutume, sortons un peu de Brignoles pour rejoindre la fabuleuse cité de Levallois-Perret où règne le seigneur et maître Don Corleone Balkany et sa comparse de toujours... Toute ressemblance, etc., etc. ...
Il ne faudrait pas imaginer que le mythique couple est rattrapé par une justice assoiffée de sang sur les murs, une communication destinée aux masses laborieuses. Il y a juste que les meilleurs avocats du monde traquant la providentielle anomalie de procédure, le plus petit alinéa à dépoussiérer, la moindre jurisprudence opportunément favorable, ne peuvent à tous les coups vider l’esprit de la loi de sa substance. Les plus anciens se rappelleront de l'homme de paille (déjà) Didier Schuller longtemps en cavale, avant de passer par une longue case prison, à qui le vénérable Charlie Pasqualito avait susurré un jour à l'oreille, accent corse inimitable à l'appui : "Didier (oups on ne l'a pas fait exprès), il faut que tu prrrennes des vacances" ! A l'époque, il fallait être propriétaire de sacrés "corones" pour ne pas en prendre... La machine infernale des projets immobiliers, des commissions et des rétro-commissions tournait à plein régime. Aujourd'hui après quelques dures années de prison, le brave Pignon-Schuller du dîner de cons des Hauts-de-Seine s'est remis à table, avec les juges cette fois.
Kafkaïen, la première adjointe a reçu 6000 euros de remboursement du fisc en 2012, disposition réservée aux célibataires, veufs ou divorcés, qui vivent seuls et ont un enfant à charge. De son côté le premier magistrat s'acquitterait royalement d'un peu moins de 3000 euros auprès du fisc, quand la seule rémunération de leurs employés de maison a été estimée par Bercy à près de 200 000 euros. Excusez du peu. Ne parlons pas du Riad de Marrakech estimé à 5 millions d'euros, officiellement propriété d'un ami de 30 ans et désormais ex-directeur de cabinet de la mairie de Levallois. Un heureux propriétaire qui avait la courtoisie de dormir à l'hôtel quand Monsieur et Madame prenait possession des lieux. On vous épargne tous les éléments de faste et d'opulence, c'est une litanie. Litanie aussi, les terrains bradés à des promoteurs triés sur le volet. Litanie également les paiements cash qui ne se justifient en rien, sauf à vouloir laisser le moins de traces possible...
D'aucuns parmi les élus et les habitants arguent qu'ils ont bien géré et qu'il faut trouver là, la raison de leur règne... Plus c'est gros plus ça passe, Levallois-Perret est la ville la plus endettée de France, très loin devant les suivantes immédiates. Une ville certes pas désagréable, mais tellement embourgeoisée et sans plus aucune identité. En réalité ici comme ailleurs, ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire est devenu l'opium du peuple. Calomnie évidemment, vous pensez bien que de braves et honnêtes gens comme ça, élus de surcroît, ne peuvent être qu'irréprochables. "Les yeux dans les yeux" disait Jérôme Cahuzac, pour le seigneur Balkany c'est un autre style : "Quand on n'a rien à se reprocher, on se sent bien". Il n'y a vraiment que de vilains empêcheurs de tourner en rond comme nous pour s'en préoccuper et chercher du poil sur les œufs. La commedia dell'arte qui entoure le "pschitt" des affaires Woerth ne va pas contribuer à la sérénité, il y aurait pourtant beaucoup à dire que de se draper dans l’outrance de la comédie humaine, le talent de Balzac en moins. Bien sûr pour faire bonne mesure nous aurions pu parler de Guérini, non pas « Mémé », l'autre, Jean-Noël. C'est vrai, mais là comme après un plantureux repas, vous avez les dents du fond qui commencent à baigner...

mercredi 3 juin 2015

Communication et désinformation sont les deux mamelles de la politique.

La raison pour laquelle une personne peut vous paraître brillante, avant qu'elle ne commence à s'exprimer, est que la lumière arrive toujours plus vite que le son. La vanité parachevant de fournir aux imbéciles un furieux contentement de voir autant de luminosité se dégager de la surface de leur être, il s'en trouve que le port d'une bonne paire de lunettes de soleil ne vous sera pas inutile. L'étape suivante de la « progression » de cette divine lumière viendra ensuite se nicher, pile poil au centre du nombril, facilitant d'autant sa contemplation !

Et les contemplateurs de lumière sont si nombreux, pour avoir en définitive un monde aussi peu éclairé... Car pour ce qui est de l'éclairage, dire que certains articles de notre feuille de chou locale nous ont stupéfiés est légèrement en dessous de la vérité, consternés serait plus approprié ! Le journalisme n'est définitivement plus ce qu'il était. Aujourd'hui la meilleure manière de passer les plats est devenue une préoccupation du métier, au besoin servir soi-même la bonne « sousoupe » est un plus non négligeable et pas si désintéressé que ça. C'est sans risque, royalement payé (pour passer des plats) et vous garantit une gestion de carrière bien pépère, mais tellement tranquille dans une région où la douceur de vivre avec un soleil qui attendrit bien la cervelle, est une religion. Vous reprendrez bien un louche de purée mousseline ? La table « Duchesse » a remplacé la table « Pepone », mais la « cuisine » est strictement la même : communiquez, communiquez, il en restera toujours quelque chose !

Faire référence à un nombreux public au dernier conseil municipal pour ne pas informer que le banc des élus était plus que clairsemé, traduisant un malaise que plus personne n'ignore, est-il véritablement professionnel ? Participer à enfumer les lecteurs avec une présentation de « priorités » aussi dénuée de sens que l'était celle des « grands projets » hier, est-il très crédible ? Mitonner une ode au représentant des maires du var s'apitoyant sur le sort de petites communes, en occultant soigneusement l'essentiel du débat, est-il à la hauteur des enjeux ? Poursuivre une œuvre de bienfaisance à l'égard d'une duchesse, faisant ainsi la part belle à un jugement en référé qui ne peut se prononcer sur le fond, mais exclusivement sur le déroulement technique d'une procédure, occultant là aussi l'essentiel, est-il très honnête du strict point de vue journalistique ?

Nous y reviendrons, mais quel mépris et quel bras d'honneur pour un métier qui naguère fut si grand ! Quand il s'est agi de mobiliser les habitants sur le sort du groupe de presse, les journalistes étaient beaucoup moins complaisants, beaucoup plus critiques et beaucoup plus incisifs pour décrire une situation qui n'avait pas l'heur de leur plaire. Il est vrai que leur propre sort était en jeu, ce qui change tout et le niveau du zèle avec !

lundi 1 juin 2015

Le guichet unique de la petite enfance pour les nuls et les autres.

Un truc "vachement technique" issu de cerveaux toujours aussi peu imaginatifs visant à réduire les coûts, en mutualisant des activités et en ayant recours à des ressources partagées, tout en continuant de fournir une information de qualité. En réalité, en plus sincère et moins prétentieux, une manière très officielle et à moindre coût de siphonner toutes les activités liées à la petite enfance et plus si affinités, dans le but d'en tirer un maximum de profits financiers. Le type même de la fausse bonne idée, dans de mauvaises mains. Au passage, cette manière de voir les choses qui paraît tellement triviale économiquement parlant, que Monsieur de La Palisse aurait pu l'avoir lui-même, a eu son heure de gloire dans les grandes entreprises américaines ou japonaises. Résultat : c'est comme pour l'entreprise sans ouvrier (et donc sans syndicat !), il faut vraiment être un handicapé (ou un hypertrophié ça revient souvent au même) du cerveau pour imaginer que c'est un concept durable et d'avenir. Les Japonais pour leur part l'ont vite assimilé. Le fonctionnement efficient de toute activité et ses relations avec d'autres (activités), a ses raisons que la raison ne connaît pas et fort heureusement. Subtil équilibre d'expérience et de savoir-faire échappant totalement à la concupiscence, cachée sous le masque du désintéressement et de l'amour (des petits "zenfants" ?).

Autant ne pas se voiler la face, profit financier, même d'un excellent rendement, ne veut pas dire bien être des collaborateurs à l'exception notable systématique des principaux dirigeants, la feuille de salaire leur donnant ainsi l'illusion qu'ils sont des patrons XXL, des vrais... Surtout avec de l'argent facile, rien à voir avec celui de l'entreprise qui doit aller se chercher les parts de marché avec les dents et innover en permanence. Quand en plus vous êtes adossés à des investisseurs, épaulés par de grassouillets spécialistes de l'immobilier et nouez de "fructueuses relations" avec des associations déclarés d'utilité publique (suivez notre regard), tout en s'appuyant sur un réseau (d'élus ou de l'ombre, seul le résultat compte), c'est le jackpot assuré. Trop long à développer mais cela mériterait un petit coup de projecteur.

De façon plus large, ce qui a fait la France, c'est d'abord de débarrasser l'Etat de ce qui relève du domaine strictement privé (notamment la religion), d'identifier distinctement ce qui est fondamentalement régalien au sens de la souveraineté et non du pouvoir stricto sensu, de ce qui ne l'est pas, de doter le pays d'une vision (à l'origine des grandes entreprises et des grands projets, qu'il s'agisse de la sphère publique ou non), de ne pas confondre l'appropriation d'un système de pensée (le libéralisme) avec celui d'une doctrine économique, au risque de produire strictement l'inverse de l'objectif visé. Tout cela bien avant que le politique de notre époque ne pense à sa réélection avant de penser à faire quelque chose d'utile de ses dix doigts et d'être au moins imaginatif avant d'en avoir justement le début du commencement d'une, de vision !

Aujourd'hui ce qui fait le malheur de la France en général, du Var et de Brignoles en particulier, c'est la mise en œuvre orchestrée de tout son contraire, dans le seul but de faire fructifier de petits ou gros intérêts privés bien juteux mais qui n'en demeurent pas moins minables, ainsi va le pays et ses citoyens ! L'aimable plaisanterie systématiquement invoquée de la nécessaire adaptation à la mondialisation et à l'Europe pour les uns, de la situation financière catastrophique pour les autres est juste pathétique, puisque cela tendrait à démontrer chez les politiques l'inanité de leur action et la vacuité de leur existence même !