dimanche 28 juin 2015

Comment prendre les gens pour des imbéciles quand on a rien à dire et rien à proposer ?

En communiquant ! Il est de bon ton maintenant que le faire-savoir a supplanté le savoir-faire, de communiquer en toutes circonstances pour respecter ce magnifique adage politique : "communiquez, communiquez, il en restera toujours quelque chose...". Ainsi, la signature d'un contrat de ville pour les quartiers en difficulté, dont le montant final alloué par l'Etat à chaque commune concernée ne sera selon toute probabilité guère plus élevé que les précédents, se devait de ne pas déroger à la règle. Les frais occasionnés pour la petite cérémonie organisée entre préfet, sous-préfet, président du conseil départemental, vice-présidente du conseil départemental, maire en blanc (une précision importante apportée par le journaliste commis d'office, des fois que ses lecteurs soient un peu neuneus et que le côté "immaculée conception" de madame la duchesse passe totalement inaperçu des brignolais) auraient pu être employé avec plus de discernement.

Dépoussiérage, toilettage, un bon petit package revisité et concocté par un gouvernement socialiste ne pouvait pas rester sans réponse dans un grand moment de détresse de Madame la Duchesse (notez d'ailleurs le silence assourdissant qui nous vient de la côte varoise) ! Seulement voilà, en France c'est une constante, on change régulièrement de nom pour continuer de servir la même daube, puisque les citoyens semblent tellement apprécier le procédé. Et puis ça permet accessoirement mais opportunément de pisser de la ligne pour remplir un journal et justifier les subventions ! Bref, le contrat de ville a remplacé feu le contrat urbain de cohésion sociale (cucs) actif de 2007 à 2014 sous les deux municipalités précédentes, ce dernier avait lui-même remplacé le... contrat de ville en version 2001 - 2006. Et voilà comment faire croire à la population que quelque chose d'extraordinaire a été entrepris, alors qu'il s'agit au mieux d'une continuité avec des moyens toujours aussi dérisoires. Nous pouvons de plus être certains d'une chose, accrochez n'importe quel attelage à n'importe quel âne, il ne gagnera jamais le Grand Prix d'Amérique. Mais rien ne vous empêchera jamais d'y croire dur comme fer !

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