mardi 12 septembre 2017

« La patience est un arbre dont la racine est amère, et dont les fruits sont très doux. »

Toute une génération d'enfants a entendu parler, au minimum, de la célèbre série empreinte d'un réalisme un peu naïf, racontant les aventures d'une petite fille : Martine à l'école, Martine en voyage, Martine à la ferme, Martine au cirque, Martine en montgolfière..., etc.
A Brignoles, de vénérables communicants, élevés certainement dans le culte du « féérique » univers, nous ont concocté une série bien locale, dont ils préservent jalousement le lourd secret de fabrication. Une contribution désintéressée à la foultitude de productions pour adultes décérébrés, pourtant excellemment pourvue ? Il s’agit de nous faire partager le monde enchanté de Oui-Oui : Oui-Oui et la maîtresse, Oui-Oui au travail, Oui-Oui et les sapeurs, Oui-Oui et l’organisation, en attendant les éternels classiques du genre comme Oui-Oui à la campagne, Oui-Oui à la ville, Oui-Oui à la mer, Oui-Oui à la montagne, ou encore Oui-Oui et les éoliennes que nous pressentons comme un grand cru. Le meilleur reste donc à venir.
Nous nous perdons tout de même en conjectures concernant les heureux élus qui tiendront le rôle du chien Patapouf, du chat Moustache ou encore du poney Pepito ! Pour les amours secrets, Brignoles compte déjà moult administrés dans la confidence. De malheureuses candidates pourraient alors redoubler d’efforts et d'inventivité dans le rôle de la chipie et peste. Quant à la gentille idiote et tant d'autres, les paris restent ouverts sur une redistribution efficiente des rôles, qui ne devrait pas manquer de nous ravir.

samedi 9 septembre 2017

« Il ne faut pas se fier aux apparences. Beaucoup de gens n'ont pas l'air aussi bêtes qu'ils ne le sont réellement. » Dixit Oscar Wilde.

Connaissez-vous l’effet de halo, appelé aussi effet de contamination ? Il s’agit d’une déviation bien connue en sciences cognitives illustrant la capacité de tout un chacun à privilégier la première impression, la notoriété, l’apparence, l’assurance. Autant de critères qui empruntent plus à la notion de « façade ripolinée » qu’à celle de structure architecturale, mais qui finissent par emporter une perception résolument positive sur tout autre critère, quel qu’il soit. Que de surcroît le sujet concerné soit hâbleur et les bras de la gloire lui seront grands ouverts.
Ainsi et contre toute attente, l’habit ferait donc le moine ! Une aubaine en politique, qu’importe une tête bien pleine quand un bel habillage répond amplement à l’attente du citoyen. Avant que ce dernier ne se persuade qu’on ne l’y reprendra plus, mais pour mieux recommencer ensuite. Quoi de plus valorisant, en effet, que de sentir la brise légère du vent qui dit oui, qui dit oui, qui dit je vous attends… Eurêka, j’existe donc ! C’est ce que doivent se dire en chœur tous les laudateurs, adulateurs et autres lécheurs émérites de pétoulard municipal (petit hommage à François de Montcorbier dit Villon), que comptent ce territoire et ses environs…
Refuser de voir ce qui pose problème, ne pas se risquer à vouloir parler de ce qu’on sait, s’obstiner à ne pas vouloir entendre, dans l’objectif inavouable de pouvoir continuer à faire comme si on ne savait pas, voilà un choix qui ne laisse guère présager un bel avenir.

lundi 4 septembre 2017

Vive la rentrée !

Nos oreilles ont entendu cet été de sacrées histoires ; bien que consternantes il nous faudra un peu de temps pour tirer cela au clair. En attendant la politicaillerie se porte mieux que bien, vaille que vaille, car on ne connaît que ça sur ce coin de territoire. Des élus situés à plusieurs encablures, sont effarés par le niveau. Il y a de quoi. Alors perpétuons la pratique de l’entre-soi à Brignoles et au sein de l’agglomération. Pourquoi diable changer une si vieille et détestable manie.
Et que j’embauche la maîtresse, que j’embauche le fils, que j’embauche le sulfureux valet, que j’embauche la pintade, que je bannisse l’indésirable, que je distribue prébendes et gâteries, que je commande d’inutiles et coûteux travaux, que je promette un permis illicite, que j’octroie une faveur illégitime… Le tout à des conditions qui ne vous seront jamais proposées, ne rêvez pas, en dehors, cela va de soi, de toute règle éthique, morale et même parfois légale. La légitimité ? Absolument aucune à part celle d’être de la famille, du cercle d’amis proches ou encore du cercle de courtisans zélés, détenteurs d'un intérêt strictement personnel, à un titre ou un autre.
Ce qui reste marginal ailleurs est ici érigé en méthode. A défaut de compétence, de capacité, de travail, de probité, vous reprendrez bien un peu de népotisme, de favoritisme, de copinage (particulièrement le plus douteux) et de magouille. Une sauce aigre gracieusement offerte par la maison, car vous l’avez méritée, ou peut-être que non, mais il en est ainsi.