vendredi 24 novembre 2017

Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir

Oui gris c’est gris et c’est fini, oh, oh, oh, oh… Deux articles ont participé à bien nous dérider. L’un relatif à la condamnation définitive de l’ex-ministre de la francophonie Yamina Benguigui, à un an d’inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende, pour avoir omis dans ses déclarations de patrimoine et d’intérêts, de mentionner la détention d’actions d’une valeur estimée alors à un peu plus de 400 000 euros. L’autre relatif aux bisbilles avec soufflet comme au bon vieux temps, entre le directeur de cabinet de Monsieur Oui-Oui, le botteur émérite de fesses ducales à Saint-Cyr en 1989 et sa fifille (dotée d’un cv n’ayant rien à envier à celui du père), qui méritaient bien pareil traitement de la presse people du Var. Journaliste, y compris en Provence, ce fut un beau et passionnant métier, mais ça c’était avant.
A Brignoles, nous avons une duchesse qui omet dans les mêmes déclarations obligatoires plus de deux millions d’euros et… rien ou si peu. Certes une belle amende, mais moralement si dérisoire. Le pire est que nous avons devant nous, le symbole typique de l’arbre qui cache la forêt maléfique. Vous verrez avec quelle célérité tous les dindons et les dindes, volatiles domestiqués préférés de duchesse, cardinal, ou autre oui-oui s’éparpilleront dans la nature, aux premiers coups de tromblons, car il y en aura, c’est certain. A côté les bisbilles font office de roupie de sansonnet, à un point que vous ne pourriez même pas imaginer. Nous avons aussi les druides savants pour nous éclairer sur la pensée bienveillante, l’attitude bienveillante, la voie de la sagesse qui montre la lune. Car notre petit monde n’est pas si vilain, tout n’est pas si noir, ils font tous pareils, le gris domine et cætera. Au secours Johnny, dis-leur encore que noir c’est noir… Oh, à l’instant de la vérité pourquoi en douter ?

dimanche 19 novembre 2017

Un seul mot : MERCI.

Merci infiniment pour les 450 nécessiteux (chiffre de la police, la cgt n’ayant pas donné le sien) de Brignoles qui ont pu gaillardement ripailler et se réchauffer aux frais de… Mais aux frais de qui en fait ? Quelqu’un peut-il nous dire qui paie la facture ? Une question essentielle, inviter 450 nécessiteux représente une coquette somme pour une sauterie, car imaginez le nombre de sauteries qu’il va falloir désormais organiser. Le miséreux y prend goût, forcément.
Cette sympathique antenne des restos du cœur ouvre très tôt cette année, et quel changement de standing. Si nous pouvons nous permettre, il manquait juste les transports collectifs, sinon c’était parfait. Nous commençons même à comprendre pourquoi au conseil municipal, on entend les pitres bader le Comte de Barbaroux, alias Monsieur Oui-Oui. Bon sang, nous allions presque oublier, nous nous sommes laissés dire que Monsieur Oui-Oui invitait à tour de bras, avec emploi à la clé… Fichtre, chapeau bas, nous ne saurions trop recommander à tous les sans-emploi que compte Brignoles, de courir dans les bras de Monsieur Oui-Oui pour rejoindre sa généreuse association pour indigents, quelle bonté d'âme. Gîte et couvert en sus (et plus si affinités) … Pourtant notre petit doigt nous dit aussi que « tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se casse. »

mardi 14 novembre 2017

« Le pouvoir rendrait-il fou ?...

Question pertinente tant on constate l’habitude, si fortement installée, de détourner de leurs fins les ressources de la collectivité », écrivait fort à propos le magistrat et ancien procureur Eric de Montgolfier. Ce dernier connaissait bien son sujet. Allons plus loin : notre démocratie rendrait-elle fou ? Question pertinente tant on constate l’habitude si fortement installée, de connivence et de torpeur généralisées ayant pignon sur rue.
Non, ce qui nous interpelle le plus n’est pas le « look radasse », slogan qui nous a été opportunément soufflé, ni le matraquage permanent d’une mise en scène destinée à s’approprier les consciences à peu de frais. Autant d’événements infligés aux internautes. Les commémorations et les hommages ont ceci d’avantageux qu’ils permettent même à des médiocres de s’accaparer commodément des vertus par captation. Le bénéfice de valeurs qui leur sont pourtant parfaitement étrangères, rejaillira forcément un peu sur eux, pensent-ils. D’autant que concernant le passé de Brignoles et son territoire (le vrai, l’ignoré, pas le fantasmé) et notamment de quelques-uns de leurs sujets et de la descendance qui va avec, mieux vaudrait ne pas trop examiner à la loupe. Les archives exhalent de forts relents fétides, à la limite du supportable.
Ce qui nous interpelle le plus, c’est la prolifération inquiétante d’une faculté à cautionner, à justifier, à excuser, à expliquer, à approuver, à patronner, à caresser pour au final quémander et abuser de crainte de n’avoir juste qu’à bêler ou à licher ! Tels de bons jocrisses marivaudant en bande organisée. Mais tout ne saurait être acheté, ni davantage chacun, qu’on se le dise. Les médiocres et les profiteurs n’impressionnent et ne convainquent guère que de plus médiocres et de plus profiteurs.

vendredi 10 novembre 2017

« La rupture d’un contrat moral entre nous »

C’est sur ces sublimes paroles que la toute récente sénatrice du Var tournait fièrement les talons à Madame la Duchesse. Qu’il nous soit permis ici de suggérer à Madame la Sénatrice, qu’un contrat moral ne saurait être valablement établi qu’avec des personnes possédant un minimum de moralité !
Or autant parler du vent concernant Madame la Duchesse à ce sujet, nous pourrions multiplier les exemples. L’affaire de la condamnation pour sous-évaluation de patrimoine à plus de deux millions d’euros n’étant qu’un de ceux-ci, parmi bien d’autres tout aussi édifiants. Au-delà de l’orchestration annoncée d’une magouille politicienne qui constitue une faute politique majeure évidente, il n’existera jamais aucune comparaison possible entre l’ancien président de département avec ses qualités et ses défauts, fût-il aujourd’hui octogénaire et une duchesse septuagénaire aussi futile qu'inutile. Nul besoin pour s’en convaincre de réécouter leurs prises de parole, relire leurs écrits ou établir leurs bilans respectifs. Ce serait vouloir comparer à tout prix l’être et le néant et quel que soit l’angle de vue...
Ce qui nous a particulièrement interpellés dans cette sordide affaire de pieds nickelés, c’est le degré d’avilissement auquel certains premiers magistrats sont prêts à se soumettre et d’autres élus avec eux, dans le sillage de naufrages intellectuels et personnels. Cela n’est pas sans nous rappeler un matamore d’opérette du conseil départemental et de notre territoire, qu’un simple froncement de sourcil de duchesse fait rentrer à la niche, la queue entre les jambes ! Pauvre territoire et pauvres habitants qui doivent en prime s’infliger le lourd fardeau de la vision de tous les imbéciles heureux qui accourent en masse pour célébrer le plus ostentatoirement possible les plus grandes médiocrités, chaque fois que l’occasion leur en est offerte.