mardi 14 novembre 2017

« Le pouvoir rendrait-il fou ?...

Question pertinente tant on constate l’habitude, si fortement installée, de détourner de leurs fins les ressources de la collectivité », écrivait fort à propos le magistrat et ancien procureur Eric de Montgolfier. Ce dernier connaissait bien son sujet. Allons plus loin : notre démocratie rendrait-elle fou ? Question pertinente tant on constate l’habitude si fortement installée, de connivence et de torpeur généralisées ayant pignon sur rue.
Non, ce qui nous interpelle le plus n’est pas le « look radasse », slogan qui nous a été opportunément soufflé, ni le matraquage permanent d’une mise en scène destinée à s’approprier les consciences à peu de frais. Autant d’événements infligés aux internautes. Les commémorations et les hommages ont ceci d’avantageux qu’ils permettent même à des médiocres de s’accaparer commodément des vertus par captation. Le bénéfice de valeurs qui leur sont pourtant parfaitement étrangères, rejaillira forcément un peu sur eux, pensent-ils. D’autant que concernant le passé de Brignoles et son territoire (le vrai, l’ignoré, pas le fantasmé) et notamment de quelques-uns de leurs sujets et de la descendance qui va avec, mieux vaudrait ne pas trop examiner à la loupe. Les archives exhalent de forts relents fétides, à la limite du supportable.
Ce qui nous interpelle le plus, c’est la prolifération inquiétante d’une faculté à cautionner, à justifier, à excuser, à expliquer, à approuver, à patronner, à caresser pour au final quémander et abuser de crainte de n’avoir juste qu’à bêler ou à licher ! Tels de bons jocrisses marivaudant en bande organisée. Mais tout ne saurait être acheté, ni davantage chacun, qu’on se le dise. Les médiocres et les profiteurs n’impressionnent et ne convainquent guère que de plus médiocres et de plus profiteurs.

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