vendredi 10 novembre 2017

« La rupture d’un contrat moral entre nous »

C’est sur ces sublimes paroles que la toute récente sénatrice du Var tournait fièrement les talons à Madame la Duchesse. Qu’il nous soit permis ici de suggérer à Madame la Sénatrice, qu’un contrat moral ne saurait être valablement établi qu’avec des personnes possédant un minimum de moralité !
Or autant parler du vent concernant Madame la Duchesse à ce sujet, nous pourrions multiplier les exemples. L’affaire de la condamnation pour sous-évaluation de patrimoine à plus de deux millions d’euros n’étant qu’un de ceux-ci, parmi bien d’autres tout aussi édifiants. Au-delà de l’orchestration annoncée d’une magouille politicienne qui constitue une faute politique majeure évidente, il n’existera jamais aucune comparaison possible entre l’ancien président de département avec ses qualités et ses défauts, fût-il aujourd’hui octogénaire et une duchesse septuagénaire aussi futile qu'inutile. Nul besoin pour s’en convaincre de réécouter leurs prises de parole, relire leurs écrits ou établir leurs bilans respectifs. Ce serait vouloir comparer à tout prix l’être et le néant et quel que soit l’angle de vue...
Ce qui nous a particulièrement interpellés dans cette sordide affaire de pieds nickelés, c’est le degré d’avilissement auquel certains premiers magistrats sont prêts à se soumettre et d’autres élus avec eux, dans le sillage de naufrages intellectuels et personnels. Cela n’est pas sans nous rappeler un matamore d’opérette du conseil départemental et de notre territoire, qu’un simple froncement de sourcil de duchesse fait rentrer à la niche, la queue entre les jambes ! Pauvre territoire et pauvres habitants qui doivent en prime s’infliger le lourd fardeau de la vision de tous les imbéciles heureux qui accourent en masse pour célébrer le plus ostentatoirement possible les plus grandes médiocrités, chaque fois que l’occasion leur en est offerte.

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