vendredi 8 avril 2016

Dernier tango à Brignoles...

Le beurre n'est pas fourni, le budget de Brignoles ne le permettant pas ! Des noms d'oiseaux ont fusé au dernier conseil municipal : « enfant gâté », « menteur ». Arrivé à ce stade, vous vous pincez deux fois. Une première fois pour vous assurer que vous êtes bien dans un conseil municipal et pas dans une assemblée de pieds nickelés... Une deuxième fois quand vous réalisez que les propos viennent d'une experte (en l'occurrence, du premier magistrat vis à vis de son désormais ex-premier adjoint).

Vous êtes définitivement au summum de l'extase, quand vous entendez le frontiste le plus amoureux de lui-même, faire une apologie à proprement parler surréaliste de la municipalité, avec grands renforts d'effets de manche, plus dignes les uns que les autres du meilleur théâtre des guignols. L'histrion devait secrètement rêver de conquérir la toison d'or, au point que ses draps s'en souviennent : la vacante délégation aux finances. Ainsi, « Les médiocres parlent aux médiocres », devrait être un nouveau slogan municipal à Brignoles.

Pour le reste, rien qui ne vaille la peine d'être signalé (dans l'immédiat), à part peut-être des emplois saisonniers jusqu'au cabinet du maire, nous qui avons cru que les postes d’emplois saisonniers étaient déjà pourvus et en vigueur dès 2014 ! Et aussi notre délégué aux affaires scolaires qui s'épanche à longueur de temps sur son intégration réussie (c’est merveilleux et pourrait servir de modèle aux immigrés qui n'ont plus qu'à en prendre de la graine). Ah les bienfaits d’une bonne ploutocratie en bande organisée, quel divin plaisir d’essence orgasmique.