mercredi 26 novembre 2014

Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse...

Titre exprimant une petite fantaisie de notre part, afin d'illustrer l'art de tirer en permanence sur la (grosse) ficelle avec cette annonce d'une démission de la conseillère générale du canton du Beausset avant Noël.

Mais pourquoi diable traîner, depuis son élection à la Mairie de Brignoles, Madame la Duchesse sait mieux que quiconque que différents scénarios qui s'évanouissent avec le temps, rendent celui-ci inéluctable. Quand rien n'a fonctionné comme prévu, il faut savoir se rendre à l'évidence.

Nous avons bien noté la référence de la journaliste au "fonctionnaire" (son directeur de cabinet et directeur général grassement rémunéré de l'association qu'elle préside). Notre étonnement a été croissant en apercevant en filigrane une pointe d'ironie sur l'étrangeté de ce recours, tant sur la forme que sur le fond. Rien de bien méchant en somme, mais il faut croire qu'il est parfois bon de remettre les pendules à l'heure, dont acte !

En revanche nous nous permettons une petite précision, pas inutile en ces temps de crise. Si l'écrêtement qu'impose la loi aux parlementaires en cas de cumul des mandats, s'appliquait effectivement au Député Maire de Brignoles, cela ne concerne que le seul salaire ! Car il n'existe rien de tel concernant les indemnités, les frais de représentation, les privilèges sur les lignes de transports régulières, la voiture et le chauffeur sur la région, etc, etc... Le cumul de ces ressources financières sert aussi bien à payer les permanences (2) que les collaborateurs (4 dont sa propre fille), mais également les notes de restaurants et d'hôtels. Certes nous parlons de représentations officielles, hors voyez-vous il se trouve que c'est un peu le quotidien des élus, les représentations officielles ! Bref, nous évoquons là des sommes bien supérieures au seul salaire de 8272 euros, mentionné dans l'article de Var Matin !

Par ailleurs la date du 18 décembre pour s'acquitter de la mise en conformité avec la loi, apparaît pour le moins curieuse, car la loi dit très précisément ceci : "Le député qui se trouve dans un des cas d'incompatibilité mentionnés à l'article LO 141 est tenu de faire cesser cette incompatibilité en démissionnant du mandat de son choix, au plus tard le trentième jour qui suit la date de la proclamation des résultats de l'élection qui l'a mis en situation d'incompatibilité ou, en cas de contestation (ce qui est le cas avec le recours), la date à laquelle le jugement confirmant cette élection est devenu définitif. A défaut d'option dans le délai imparti, le mandat local acquis à la date la plus ancienne prend fin de plein droit." Soit 16 octobre (date du jugement définitif en l'absence d'appel) + 30 jours pour le délai légal d'appel (qui n'a pas eu lieu, on s'en doutait un peu) + 1 jour = 16 novembre, date à laquelle il était grand temps de se mettre en conformité avec la loi. Nul besoin du Préfet dans les textes, il est surtout là pour rappeler à l'élu le respect de la loi, une  étourderie est si vite arrivée ! Rien que la loi, dure et cruelle, n'en doutons pas une seconde. Alors, un petit mois encore gratté Madame la Duchesse ? Etonnant, mais doit-on vraiment s'attendre à autre chose ?

mercredi 19 novembre 2014

Vous aviez rêvé d'or ? C'est du plomb qui vous est promis !

« Huit mois après, rien n'a changé » vient de constater le candidat malheureux de la gauche aux dernières élections municipales du Luc. Et le représentant de se lamenter sur l'inaction, le clientélisme, l'indécision prêtés au nouveau Maire. Nous avons envie de lui dire qu'il peut s'estimer heureux, à Brignoles nous ne pouvons même pas en faire autant, car à entendre nombre d'administrés et non des moindres qui ont tranché : c'est bien pire qu'avant !

Il fallait quand même le faire. Ce sont maintenant les citoyens qui sont obligés d'expliquer à la municipalité de Brignoles ce qu'elle devrait entreprendre de sensé (au grand minimum), via le réseau internet. Des élus font peine à voir, tellement ils semblent se sentir inutiles et si peu au fait des choses de leur commune. La promesse de l'or s'est changée en celle d'un misérable plomb. Qu'il est dur d'être sujet, quand on s'est rêvé chevalier. Une Duchesse, s'ennuie sûrement dans sa tour d'ivoire et nous rejoue Perrette, la ravie de la crèche qui après avoir "maîtrisé" les dossiers de Brignoles, s'attaque à ceux de la communauté de communes. Un vent de panique s'emparerait des communes en question, c'est qu'ensuite, adieu veaux, vaches, cochons, couvées ! Un journal municipal qui est en matière de communication, une pâle résurgence sans saveur de celui de l'équipe précédente, vient perpétuer cette sale manie de communiquer pour mieux masquer que l'on a vraiment rien à dire. Un journal national se fait l'écho d'une UMP brignolaise à la remorque du FN. Il y a pourtant longtemps que les administrés préfèrent l'original à sa pauvre copie téléphonée, cela en dit également long sur une conviction bien souvent circonstancielle, accréditant la thèse d'une récupération électorale systématique. Voilà une municipalité dont nous nous demandons chaque jour qui passe, s'il y a bien un pilote dans l'avion, tant l'Hôtel de ville et ses occupants nous paraissent naviguer à vue, un jour chassant l'autre avec soulagement. Un journal local se mue étonnamment en service de communication municipal pour parler de Nicopolis, l'actuel ex futur fleuron, en perpétuel devenir de la communauté de communes. Le chargé de communication du moment se permettant une petite pique à destination des vilaines rumeurs et critiques qui jettent l'opprobre sur tous les "génies" (rassurez-vous, personne ne risque de nous les enlever) qui président aux destinées de Brignoles. Ces derniers se démenant paraît-il comme des fous pour trouver les solutions. Ingurgiter trop d'euphorisant, même à petites doses, peut gravement nuire à la santé.

Ne croyez pourtant pas que vous en ayez terminé avec les politicailleries. Comme le chiendent, voilà une véritable plaie qui se propage par ses mauvaises graines et ses longs et sournois rhizomes souterrains, repartant de plus belle, anéantissant tous vos espoirs de le voir disparaître !

jeudi 13 novembre 2014

De la communication, encore de la communication, toujours de la communication !

Il serait maintenant grand temps que les élus comprennent une bonne fois pour toute que la meilleure communication du monde ne saurait masquer l'essentiel ! Au menu cette fois, la réserve de Madame la Duchesse de Brignoles, non nous ne parlons pas d'un trait avantageux de son caractère ou de sa cave à vins, mais de son potentiel de "subventionnite" parlementaire.

En effet notre toute récente coopérative de la presse locale s'était faite l'écho à l'occasion du dernier conseil municipal, d'une autorisation du Ministère de l'intérieur (rien d'extraordinaire là-dedans, c'est la règle absolue pour les subventions concernant les collectivités) à utiliser une réserve parlementaire que Madame brandissait en guise d'étendard, comme des lycéens leur diplôme du baccalauréat que les élèves doivent aujourd'hui presque payer pour ne pas l'avoir. C'est tout de même et au minimum nous la bailler belle ! Après douze ans de mandat parlementaire, que la principale ville de la sixième circonscription du Var, bénéficie enfin des "largesses" de son député, n'est sûrement pas un événement digne de faire résonner tambours et trompettes. Peut-être les crécelles et encore...

Il faut croire que l'ironie subtilement feutrée de la journaliste n'a pas le moins du monde déstabilisé notre Duchesse, puisqu'elle croit bon d'en remettre une couche avec un délicieux communiqué aperçu sur le net et que nous avons survolé, avouons-le, d'un œil amusé... Nous n'allons pas épiloguer sur l'existence même de cette réserve fort peu républicaine, nous nous contenterons plutôt de renvoyer Madame la Député Maire à la volonté (forcée ou non, opportuniste ou non, mais factuelle) du Président de l'Assemblée Nationale. En rétablissant l'équité entre majorité et opposition concernant le montant de cette réserve et en publiant officiellement son emploi précis, une fois l'exercice clos, il a au moins contribué à sortir un système pernicieux de son opacité. Libre à chaque groupe de répartir comme il l'entend ce montant entre ses membres. Ce qui veut dire que TOUS les députés auront des subventions d'un niveau peu ou prou équivalent, à distribuer comme ils le souhaitent (il va sans dire électoralement parlant). Ce qui veut dire aussi que des plus capables aux moins capables, des plus travailleurs aux moins travailleurs, des plus responsables aux moins responsables, la manne tombera du ciel. Les premiers magistrats qui ne sont pas députés ou sénateurs (c'est la colossale majorité) pourront toujours soupirer. Il n'y a donc pas de quoi en remuer des tonnes ! Alors pour l'occasion, gardez en de la réserve, Madame la Duchesse, cela vous irait si bien.

Enfin nous souhaitons rassurer tout son fan club, Madame la Duchesse n'a pas eu à mettre la main à la poche, ni davantage à travailler dur, en référence au malin plaisir que prend notre journal local à la propulser devant nos mirettes étourdies, joviale telle Perrette et son pot au lait, arpentant les rues et ployant sous les dossiers. Car il s'agit bien d'argent public, celui de vos impôts et taxes en tout genre ! Autant qu'il soit employé dans le cadre de l'intérêt général et en toute transparence, nous en prenons acte. L'outrance d'une communication facile, qui ne coûte pas un fifrelin, tout en permettant de conserver un impact notable chez les nécessiteux (sinon de fait, toujours d'esprit) en manque affectif ou pécuniaire, voire les deux, ne trompe plus que ceux qui le désirent ardemment. Parce que les autres, comment dire ? Quand ils ont enfin entraperçu la lune, ils arrêtent définitivement de regarder l'index, préférant lui substituer un bon majeur d'honneur quand le sujet le mérite bien !

vendredi 7 novembre 2014

Non, rien de rien !

Voyons voir, que s'est-il donc passé depuis tout ce temps perdu. Non, rien de rien ! Nous n'irons pas jusqu'à dire que vous ne regrettez rien...

Mais soyons juste notre Duchesse et notre Monsieur oui-oui ont régularisé leur situation de Brignolais sans domicile fixe. Enfin comme le diable se cache toujours dans les détails, vous n'alliez pas non plus vous imaginer qu'ils allaient se mélanger à la plèbe. Quelle engeance cette plèbe ! C'est donc du côté du Golf de Barbaroux nettement plus huppé et branché qu'il faudra chercher, ici une résidence dont le prix pourrait faire fonctionner à lui seul les restos du cœur pendant plusieurs longues années, ou là une plus modeste location de résidence secondaire ! Et au diable les empêcheurs de golfer en rond.

Côté politique, calme plat à l'image de l'électro-encéphalogramme de nombre d'élus. A ce point que soit les élus des municipalités précédentes étaient atteints du syndrome de l'hyperactivité, ce qui nous avait échappé, nul n'est parfait, soit les élus de l'actuelle sont atteints au contraire d'hypoactivité. Mais peut-être qu'ils voudraient bien, mais ne peuvent point, ouin-ouin !

Et puis chut, chut, le Tribunal Administratif de Toulon a rendu son jugement sur le recours en annulation de l'élection municipale et... circulez y'a rien à voir. Enfin pas tout à fait, car il se murmure dans les chaumières que les juges ont clairement mis le doigt sur une ressemblance à s'y méprendre avec une procédure abusive (un ange passe). Mieux encore, la notion de "service commandé" a doucettement fait son chemin, auprès de quelques oreilles attentives. Décidément, non, rien  de rien !