vendredi 28 octobre 2016

« Si les gens savaient par quels petits hommes ils sont gouvernés, ils se révolteraient vite. »

A l'époque de Talleyrand les femmes n'avaient pas voix au chapitre en matière politique. Elles se rattrapent aujourd'hui, parfois pour le meilleur mais malheureusement aussi pour le pire. 
Publicité n° 6 : « Je ne suis pas encore dans l’illégalité », concernant le cumul des mandats. Qu’en termes hypocrites ces choses là sont dites. Duper les citoyens, adopter des lois protectrices ou facilement contournables, des lois qui avantagent d'abord pour soi-même, font partie intégrante de la panoplie du parfait petit parlementaire professionnel. Un boulot grassement rémunéré ; un boulot où vous êtes plus souvent en représentation permanente qu’en poste à véritablement travailler ; un boulot où vous n’êtes responsable ni coupable de rien ou si peu ; un boulot où vous pouvez vous enrichir sans prendre pour autant de grands risques (Balkany, Cahuzac, Guerini sont les gros arbres qui cachent la petite forêt) ; un boulot qui assure une retraite dorée sans cause réelle ni sérieuse ; un boulot où votre habileté dans la pratique des coups tordus vous valent immédiatement reconnaissance et flatterie ; un boulot où compétence et capacité sont ridiculement accessoires, voire préjudiciables (sachant que 20 % des parlementaires subviennent à 80 % des besoins) ; vous en connaissez beaucoup des boulots comme ça ? Nous, non !
Aujourd’hui que Madame la Duchesse prenne sa retraite ou revienne à l’Assemblée, ses revenus issus de la manne publique la situeront parmi les moins de 1 % de Français ayant des ressources comparables (hors patrimoine). Alors vraiment merci le cumul des mandats. Vous allez nous rétorquer que tout travail mérite salaire. Certes, mais à condition de s’entendre sur le contenu, si travail veut dire élaborer des lois obéissant à une exigence qualitative et non quantitative, défendre des amendements dans la continuité de cet esprit et pas seulement les signer, écrire des rapports nécessaires, utiles et suivis, contrôler les fonctions exécutives sans zèle excessif mais sans concession, contribuer activement à redresser et développer durablement le pays, porter une vision et des projets réalistes mais audacieux, répondre effectivement de ses actes devant la justice, etc. dans le seul intérêt du pays et de ses habitants, alors nous sommes d’accord. Ensuite il s’agit de s’entendre sur le fait que l'occupation d'une fonction publique s'effectuant à la mesure des attentes qu'elle est censée couvrir, plutôt que des attentes de la personne qui l’occupe, l'imperméabilité à la corruption, le contrôle permanent des conflits d’intérêt, le bannissement de l’intérêt catégoriel se substituant à l’intérêt général, la limite des mandats en nombre et en durée etc. est impérieux ou non. Dans l’affirmative, nous sommes encore d’accord.
Parmi les 99 % ayant des ressources notoirement inférieures se trouvent les véritables forces vives de la nation, celles dont on n’entend jamais parler ou très peu. Sans elles, le système s’effondre, tandis que vous pouvez enlever la grand majorité des parlementaires et bon nombre d’élus, vous ne vous apercevrez même pas de leur absence. Il y a peut-être même des chances que le pays, les territoires, s'en sortent bien mieux ! Or nous avons au contraire le sentiment que la politique, concernant une grande majorité d’élus, c’est toujours plus de droits, pour toujours moins de devoirs !
« Je n’ai pas d’intention claire.. » Sur ce point nous sommes d’accord, nous le saurions depuis le temps, « je suis focalisée sur ma ville... » et bla, bla, bla… Inutile d'ajouter l’outrance au pathétique de l'acte politique dévoyé.

jeudi 27 octobre 2016

Donne caniches, poil soyeux, savent faire les beaux, mais ne conviennent pas à la défense, car trop affectueux surtout pour les cambrioleurs.

Publicité n° 5 : « Nous y avons travaillé et cela se fera simplement », concernant la fusion dans une nouvelle agglomération. Madame la Duchesse va crescendo ! Dont acte, nous aussi. S’il y a un sujet sur lequel cette affirmation est particulièrement mal venue, c’est bien celui-là. Le seul travail effectué, en remontant dans le temps, c’est la tentative d’affaiblissement programmé de Brignoles, au profit de Saint-Maximin. C’est ensuite l’éviction de Monsieur Oui-Oui de son fief historique, pour l’imposer malicieusement à Brignoles. L’échec de ce pitoyable stratagème poussera quelques noblaillons brignolais à tordre le bras de Madame la Duchesse, la contraignant à se présenter. Même le Cardinal de RichOdel s’est fait surprendre, lui qui croyait son tour politique arrivé, bien plus au sud, loin des bouseux du nord varois.

Viendront les tractations de comptoir, pour connaître le lieu du siège et la légitimité de la présidence. Gageons qu’à ce petit jeu les Maximimois se sont fait rouler dans la farine, eu égard à leurs ambitions initiales. Ce n’est pourtant pas à un vieux singe, qu’on apprend à faire la grimace. Seulement quand il s’agit d’un pouvoir exécutif local croissant, avec des dizaines de millions d’euros en jeu, mais surtout un potentiel clientéliste et personnel quasi illimité, tous les coups sont permis. Concernant la gestion des déchets et Technovar, rendons à César ce qui appartient à César. Des élus, qui ne font d’ailleurs pas partie du Comté de Provence, en sont les authentiques porteurs. En même temps, c'est normal, ils ont travaillé et connaissent leurs dossiers, eux ! Sur Nicopolis nous ne dirons qu'une chose : cette zone économique permet à beaucoup d'élus de se vanter outrageusement, faute de mieux à afficher dans leur bilan, alors qu'elle ne leur doit rien, vraiment rien. Ils ont juste à se baisser pour ramasser et à ne pas dilapider. En seront-ils seulement capables ? L'avenir le dira.

Le clou du spectacle : « Chaque maire fera partie du bureau, ce qui devrait permettre à tous de s’exprimer ». Nous atteignons l'excellence de la fumisterie. Au Comté de Provence aussi, les maires peuvent s’exprimer, du moment qu’ils votent comme on leur a demandé de le faire. Puis ils retournent à la niche où ils pourront faire les beaux et s'ébrouer (mais pas trop) s'ils le souhaitent. Nul besoin de les dresser, d’autres moyens suffisamment coercitifs et efficaces sont disponibles. La faiblesse et la bêtise humaines pourvoyant au reste. Cela fonctionne à tous les coups ! Jusqu’ici, en tout cas. A se demander si le Var n’est pas devenu, à notre insu et nos dépens, un parc naturel régional de « caniches à mémère ! »

mercredi 26 octobre 2016

« Que faut-il pour réussir ? De la bravoure ? De l'obstination ? De la chance ? Du génie ? »

« Non: de la médiocrité. Quoi que produise le médiocre, c'est un produit qui s'adresse au plus grand nombre. » Terrible aveu de Jean Giono.

Publicité n° 4 : « Oui. Et ce sera fait d’ici 2020... » concernant le doublement des effectifs de police. Du grand art en matière de « foutage de gueule ». Figurez-vous que le chef de la police municipale, fatigué de subir les bizarreries quotidiennes d’une gestion, dont les habitants de Saint-Cyr-sur-Mer ont préféré jadis se débarrasser au profit d’une capacité réelle et reconnue, a fini par jeter l’éponge. Quelque commis de cuisine aura bien tenté de le faire plier, mais à ce jeu-là, avoir une grande gueule ne suffit pas pour mater l'expérience, mieux vaut savoir de quoi on parle. Comment pourrait-on lui en vouloir ? Qui n’a pas eu le privilège d’être concerné, plus souvent qu’à son tour, par des caprices et des errements d’un triumvirat funeste, ne peut comprendre la solitude d’une grande majorité des agents municipaux, devant l’insuffisance qui règne en maître. Et ce n’est pas nous qui le disons, car une désolation (silencieuse, excepté en « off ») sévit à tous les étages. Depuis, il n’a même pas été jugé opportun de le remplacer.

Pendant plus de deux ans et demi, je vous ai abreuvé de sornettes, mais pendant les plus de trois ans qui viennent, je vais faire tout ce que je n’ai pas fait avant. Un air connu en matière politique. Même si tel était le cas, quelle perte de temps et quelles mauvaises manières ! Il ne fait de doute pour plus grand monde, que les préoccupations de Madame la Duchesse soient d'afficher une belle façade, au besoin en filtrant ou maquillant les informations, quitte à ce que derrière la façade se cache plutôt la misère ! D’ailleurs la misère, vue depuis Saint-Cyr-sur-Mer ou le Golf de Barbaroux, franchement, c’est la cadette de vos préoccupations.

lundi 24 octobre 2016

Substituez la communication à l'argumentation, il vous reste la manipulation !

Publicité n° 3 : « Oui, rien n’est perdu... » concernant le commerce en centre-ville. Non sans blague ? La blague est même assez drôle quand on sait que Monsieur Oui-Oui et le bellâtre de la CCIV qui sert de maître à penser économique local racontent, à qui veut l’entendre, exactement le contraire. Bien qu’il nous revient à l’esprit que Monsieur Oui-Oui commencerait à agacer prodigieusement Madame la Duchesse. Car Monsieur Oui-Oui c’est l’éléphant dans le magasin de porcelaine. Ce n’est pas nous qui affirmerions le contraire. En revanche nous préciserons que le talent, des plus intelligents aux plus médiocres, se mesure aussi à leur capacité à s’entourer. Une fois enlevés les grandes gueules, les profiteurs, les flagorneurs, les soumis, les amis et la famille, qu’il ne reste rien d’autre qu’une vitrine « ripolinée », alors il s’agit bien d’une mystification choisie et délibérée. Mais nous quand on a dit ça, on n’a rien dit !

Le problème avec Madame la Duchesse, c’est qu’elle ne croit pas davantage à ce qu’elle raconte que vous, avec toutefois une petite différence : elle y a un intérêt électoral et le maintien de son train de vie est à ce prix. Si bien que dans le cas où vous l’estimez nécessaire à votre prétention, vous mettez toute l’intensité et la conviction qu’il faut à prendre les gens pour des imbéciles. Ce n’est pourtant pas le pire, ce catalogue de bonnes intentions pour ménagères de plus ou moins 50 ans. Non le pire est ce qui n’est pas dit, à savoir qu'il n’existe absolument aucune vision dans ce gloubi-boulga indigeste, maintes fois régurgité au gré des besoins électoraux !

dimanche 23 octobre 2016

Einstein l'avait bien annoncé : le temps est relatif et Madame la Duchesse en fait la démonstration.

Publicité n° 2 :  « Nous ne sommes là que depuis deux ans. » Dixit Madame la Duchesse.
Depuis que le « motodidacte » préféré de ces dames et président de région donne des cours de comptabilité à la Chambre Régionale des Comptes, plus rien ne saurait nous surprendre. Il est vrai qu'une horloge en déplacement fait « tic-tac » moins vite qu'une autre horloge restant au repos. Pourtant selon des sources autorisées, la durée des extravagances de l’équipe municipale brignolaise serait plus proche des trois ans que des deux. Allez, deux ans et demi nous auraient apparu plus… respectueux, de la patience qu’il faut aux Brignolais pour supporter l’indicible.
S’ensuit une liste d’arguments (pour idiots ? c'est à s'y méprendre) concoctés par la cellule de communication municipale. La baisse des dotations de l’État est une décision connue depuis longtemps, imposée par l'obligation d'une saine et honnête gestion des deniers publics en échange de nouvelles dispositions concernant l’intercommunalité. Quand on prétend gérer une collectivité, on anticipe, on sollicite son imagination et il n'est pas interdit d'actionner les neurones. Bien qu'à l'impossible nul n'est tenu. Si la situation « délicate » de la commune doit, il est vrai, à des décisions ou des manquements des mandatures précédentes, elle le doit tout autant à des décisions prises dans le secret des alcôves départementales, concernant Brignoles. Ce n'est donc pas la peine de prendre les Brignolais pour des idiots que l'agence de communication officielle de la mairie, se fera un devoir de rouler dans la farine.
Quant à l'état plus présentable de la dette communale actuelle, s’il y a bien une personne qui n’y est strictement pour rien, c’est bien Madame la Duchesse. Nous n’aurons pas la cruauté de lui rappeler que son ex-adjoint aux finances a été à la manœuvre pour ce faire. Article de presse à l’appui, entre-temps, il a été demandé de faire le ménage. Depuis ses compétences n’ont pas eu l’heur d’atteindre celles bien connues de Madame la Duchesse. Elle aussi pourra faire profiter de son expertise, pourquoi pas directement la Cour des Comptes. Nous en salivons d'avance. Sur la question du fonds de roulement et si vous avez compris la logique qui sous-tend le propos, prière de nous en faire part, nous aurions besoin d’une expertise, à l'aune de nos inspecteurs des finances publiques.
Enfin concernant les données financières et de manière générale, autant vous avouer que nous avons le plus grand doute sur leur pertinence. Dès que l’on se penche sur les chiffres officiels de la commune de Brignoles jusqu’en 2015, 2016 n’étant pas terminée, le sérieux des informations communiquées à grands renforts de trompettes nous laisse pantois. Dette, fonds de roulement, capacité d’autofinancement,... sans vision, sans prospective et en naviguant à vue, constituent la tarte à la crème classique, balancée à la tête des administrés pour les épater. A moins que Brignoles ne soit devenue un gigantesque asile à ciel ouvert, sinon partons du principe que les idiots ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Mais ceci n’engage que nous.

samedi 22 octobre 2016

« Dé-ter-mi-née » !

Nous aussi on sait « pisser de la ligne », comme on dit, mais sans que cela coûte ne serait-ce qu’un centime au contribuable ! Sans que les administrés n’aient à subir, malgré eux, l’équivalent des conséquences de la vacuité, la flagornerie, l’incapacité, l’incompétence, l’intérêt personnel, la veulerie, le cynisme, ou le mensonge qui tiennent lieu de plan de route à certains élus et ceux qui les courtisent. Pauvre Clémenceau qui doit se retourner dans sa tombe, de voir que le département où il fut tour à tour député et sénateur, « l’un des purs joyaux de notre pays » selon sa propre expression, soit aujourd’hui tombé en de si mauvaises mains ! Démonstration en plusieurs tableaux, tellement la double page pour bourrer le mou aux administrés est riche en publicités mensongères, pourtant payées au moins trois fois ! Une fois via les subventions, une fois via les commandes des collectivités, une fois via le lecteur ! Assurément trois fois de trop, si l’on s’en réfère au métier (véritable) du journaliste. Nous l’avons déjà dit, les relations intimes ont œuvré pour que la cellule de communication de la mairie de Brignoles et l'agence de presse puissent travailler main dans la main, pour ne faire plus qu'un ! Quand on vous serine qu'une bonne partie de la presse est aujourd’hui sous contrôle, ne le croyez pas, c'est en effet bien pire que ça !

Les préliminaires étant effectués, nous pouvons commenter (à notre manière) l’insipide collection de publicités pour attardés mentaux. Publicité n° 1 : « c’est une femme occupée […] difficile de (la) rencontrer […] agenda bien chargé […] réunions [...] suivi des dossiers municipaux, communautaires et nationaux […] pugnace […] mettre en avant les réussites et les projets du territoire dont elle a la charge. » Ouf, ça commence très fort. Alors nous vous en parlerons prochainement de ses occupations à Madame la Duchesse, vous constaterez qu’il n’y a pas beaucoup de place pour le territoire ou le pays là-dedans. Il se trouve que le service commandé et l’écriture façon substance hallucinogène, destinés à manipuler les esprits, ne nous ont jamais passionnés. Mais il faut de tout pour faire un monde.

vendredi 21 octobre 2016

« Quand brebis enragent, elles sont pires que des loups ! » paraît-il. Proverbe français, paraît-il.

Nous demandons à vérifier. Nous vous avons présenté dans l’article précédent un scénario potentiel de retraite semi-active ducale, voici un second tout aussi potentiel. Nombre de parlementaires soucieux de leur cumul de mandats et des avantages qu'il procure, estiment vital, dès leur réélection en 2017, de s'attaquer d'arrache-pied à la première et seule préoccupation des Français : à savoir que des incapables puissent continuer à cumuler et s'enrichir sur leur dos !

C'est donc en toute sincérité et toute intégrité que LR propose le texte suivant à mettre en application par tous moyens, avant la date limite de mise en conformité de la situation du parlementaire avec la loi. Le temps de revenir ensuite aux bonnes vieilles magouilles destinées à enfoncer un peu plus le pays : L’article 12 de la loi organique n° 2014-125 du 14 février 2014 interdisant le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Toutefois, un parlementaire qui se trouve, à la date d’entrée en vigueur de la présente loi, dans l’un des cas d'incompatibilité mentionnés à l'article LO 141-1 du code électoral n’est tenu de faire cesser cette incompatibilité qu’à l’expiration de la fonction exécutive locale à laquelle il a été élu depuis la promulgation de la présente loi. En ce cas, les indemnités afférentes aux fonctions exécutives locales sont réduites et plafonnées. » Inutile de préciser que tous ne sont pas d'accord, ce qui laisse à penser que des parlementaires honnêtes, ça existe encore, nous n'en doutions pas. Autant dire qu'il va falloir faire le bon choix. Ce texte a toutes les chances de mettre le feu aux poudres. Nous parions qu'à l'issue des élections présidentielles, le gouvernement assez fou pour le mettre en application, se tirera de suite une balle dans le pied.

Ceci nous amène naturellement à notre deuxième exemple, encore au hasard comme il se doit : vous repartez en campagne pour sauver la poule aux œufs d’or que constitue votre fonction de parlementaire. Que ce soit pour travailler ou non n’a absolument aucun intérêt. Les bosseurs et les compétents ne sont pas mieux payés à l’Assemblée. Donc 7142 bruts mensuels (indemnité de base, indemnité de résidence, indemnité de fonction), Ajoutez-y un « chouilla » d’à peu près 5800 euros de frais de mandats. Ajoutez-y environ 9500 euros d’avantages, destinés notamment à rémunérer les collaborateurs, famille comprise. Ajoutez-y une indemnité de président d'agglomération de moins de 100 000 habitants, soit seulement 2800 autres petits euros, pour cause d’écrêtement qui n’existait plus dans le premier scénario ! Mais en croisant les doigts, car si le texte voulu par LR ne passe pas, c’est la « cata ». Il vous faut dé-mi-ssion-ner. Pas de panique, uniquement de la fonction exécutive, vous pourrez toujours continuer à grenouiller en sous-marin, en tant que conseiller, car vous aurez déjà bien verrouillé le système ! Ajoutez-y là aussi une belle retraite de conseiller général et vice-président de quelques milliers d'euros, après 26 ans (et même plus grâce à un recours mystère !) passés à essuyer les bancs de l'assemblée départementale ! Ajoutez-y que rien n'interdit de cumuler avec une fonction de maire (la proposition LR autorise tous les espoirs). Ajoutez-y là aussi, les frais de représentation opaques, les avantages en nature. Et c'est toujours le jackpot ! Alors, bienheureux ?

jeudi 20 octobre 2016

Nous on aime bien les bons comptes (qui font les bons amis, enfin peut-être pas tant que ça)

Montant moyen de la pension de retraite, tous régimes confondus et concernant entre 15 et 16 millions de retraités au total : environ 1300 euros bruts aux dernières études. Une pension de plus en plus éloignée du dernier salaire. Les disparités des situations sont évidemment énormes selon les régimes auxquels on a cotisés : régime général, régime de la fonction publique, régime spécial, régime des non-salariés,... selon le sexe et selon que vous êtes propriétaire ou non. A peine plus de 1000 euros de pension en moyenne pour le seul régime général, c'est la situation de plusieurs millions de retraités. Aucune amélioration en vue, bien au contraire.
Pourtant à quelque chose, malheur est bon, prenons un exemple, au hasard comme toujours : si on tient compte de la réforme de 2010, la retraite d'un député en 2017 après 15 ans de mandats, devrait se situer tout de même aux alentours de... 4200 euros ! Ajoutez-y une indemnité de président d'agglomération de moins de 100 000 habitants, soit environ 4200 autres petits euros ! Ajoutez-y une retraite de conseiller général et vice-président de quelques milliers d'euros, après 26 ans passés à essuyer les bancs de l'assemblée départementale ! Ajoutez-y le fait que vous pouvez continuer de cumuler avec une fonction de maire (la loi sur le cumul ne s'applique pas à ce cas) et cerise sur le gâteau, le vilain écrêtement réservé aux parlementaires en activité ne s'applique pas davantage. Ajoutez-y les frais de représentation bien opaques comme il se doit, les avantages en nature (voiture, chauffeur,...). Et c'est le jackpot ! Encore mieux qu'avant et à nous la belle vie d'élu. Question revenu rapporté au rendement (le vrai, pas le communiqué, car nous aussi on connaît la musique et la partition qui va avec), ce n'est que du bonheur !  Précision à l'usage des gros naïfs : il n'est pas interdit de percevoir une allocation de retraite au titre d'un ancien mandat, différent de celui qu'on exerce présentement...
Vous voyez bien qu'il ne faut pas écouter les vilaines langues qui vous disent que le pays va mal, voilà la démonstration du contraire. Comment ? Ce n'est pas pareil pour vous ? Que voulez-vous, c'est la vie, vous n'avez pas croisé la bonne personne, au bon endroit, au bon moment... Et n'allez pas imaginer qu'il est nécessaire de posséder de grandes compétences ou pire encore des diplômes. Un excès de compétence, d'intelligence, de capacité, d'intégrité ou de courage peuvent vous valoir au contraire beaucoup d'ennuis, particulièrement dans ce coin de France. Alors, heureux ?

mercredi 19 octobre 2016

Les cumulards qui tiennent à s’entourer de gens fidèles, ajoutent presque toujours une incompétence à une incurie, dès lors les ennuis commencent pour la collectivité.

Madame la Duchesse se désolait récemment du périmètre de la nouvelle agglomération qui n'inclut pas "Provence Verdon". Heureux élus que voilà qui ne connaîtront pas les affres d'une gestion ducale ! Sans ce petit ajout l'indemnité pour la présidence ne sera que de... 4182 euros (hors frais et avantages, cela va de soi). Tandis qu'avec : 5512 euros, cela fait de suite plus sérieux. Aussi sérieux qu'une indemnité de base de député ! C'est dit.
Plus de 80% des députés sont en situation de cumul, c'est presque autant pour les sénateurs. En Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne c'est moins de 15% ! Travaillent-ils moins ? Plus mal ? Il est fortement permis d’en douter. Les moins capables vous expliqueront invariablement qu’ils arrivent à faire en une journée, le travail de plusieurs. Comme par hasard, ce sont ceux qui coûtent le plus cher à la collectivité, dont les résultats laissent le plus à désirer, voire sont inexistants et sans la moindre vision. Ah la vérité nous nous devons de dire qu’ils papillonnent, menant grand train de vie et adorent ça. Les exemples pullulent autour de nous.
Nous faisons face à un système pernicieux permettant de ne jamais retourner à la vie professionnelle. Et donc d'avoir à bosser vraiment, pour être tout à fait clair. Vous trouvez même des cas originaux, sans véritable activité professionnelle connue ! Ce qui n'empêche nullement de donner des leçons et des conseils aux acteurs économiques ! Pensez-donc, le melon se transforme rapidement en citrouille. Ajoutez-y un absentéisme fréquent, un clientélisme permanent, une superficialité récurrente, un cordon sanitaire revendiqué de la famille, des amis, des groupes d'influence et la coupe est pleine. Pour autant la seule contrepartie garantie ne se mesure pas en création de richesses pour la collectivité, mais en puisant gaillardement dans la poche des contribuables !
L'ancrage local : voilà bien l'argument foutaise par excellence. L'existence de la réserve parlementaire en particulier, est une aberration qui n'a d'autre objectif que d’effectuer un arrosage ciblé en vue des élections suivantes. Soutenir sans la moindre gêne un texte à Paris, que le parlementaire affirmera combattre une fois revenu dans sa circonscription, ne pose aucune difficulté. Une grande majorité défend ou combat d’ailleurs un texte dont elle ne comprend même pas les enjeux, faute de travail sérieux, de temps ou il faut bien l'avouer de capacité réelle. De toute façon un parlementaire peut raconter n'importe quoi, ses ouailles attendent le moment sacré des petits fours dans la béatitude. Et les autres peuvent toujours causer.
Les vrais arguments pour le maintien du cumul sont donc ceux-là :
- Une carrière et une retraite dorée sans équivalent dans le privé.
- Toujours garder un pied dans l’arène politique, le temps d'une alternance, sans être obligé de retourner travailler.
- Contrôler le territoire via un maillage sans bourse délier, imposant le statu quo politique. Le contribuable pourvoyant à financer l'arnaque républicaine.
- Gérer facilement sa carrière via un fond d'intérêts partisans, sans rapport avec l'intérêt national.
- Pérenniser un système favorable aux médiocres, pourvu qu'ils soient corvéables et corruptibles, excluant de fait les véritables forces vives réputées peu malléables et trop capables.
Un simulacre de démocratie conduisant un président de région à envoyer une élue de paille siéger à l'Assemblée, malgré un nombre ridicule de votants ou à actionner le mécanisme d'un automate qui ne trompe personne, dans une grande agglomération, est emblématique du dévoiement dangereux de nos institutions.

dimanche 16 octobre 2016

Nous n'attendons guère beaucoup plus de futurs élus, que ce que nous pourrions attendre d’un citoyen responsable : moins de rareté de la grandeur et de la capacité, pour avoir à côtoyer un jour moins de turpitudes.

Il ne fait guère de doute que Madame la Duchesse va à la pêche aux voix internes qui lui manquent, pour présider bientôt la communauté d'agglomération. Rien de tel pour cela que les bonnes vieilles méthodes ayant fait leur preuve : une promesse par là, une subvention par ci, un bon coup de bluff, au besoin une épée de Damoclès planant sur la réalisation d'un projet communal et miracle, les voix tombent du ciel ! N'oublions pas que nous avons affaire à une Marie-Madeleine ressuscitée. Foi d'ouailles contemplatives. Un maire auteur il y a peu, d’une tribune dans le journal local exprimant tout le mal qu'il pensait d’une politique politicienne guidée par les petits calculs minables, qui se présente à une élection législative où il n'est pas le bienvenu, c'est certes louable, mais suffisamment rare pour être salué. D'ailleurs les élus pourvus d'attributs dignes de ce nom, dans le Var, font désormais partie des espèces en voie de disparition. Les élues sont à l’unisson, voire pire. Nous, nous continuons de penser qu'un combat perdu avec honneur sera toujours préférable à un combat gagné dans l'avilissement ou la servilité. Reconnaissons tout de même que l'honneur politique, ne fleurit plus que sur la fosse. Et le papa à sa « fifille » adorée, n'a plus le pouvoir d'antan, les reliques ne peuvent rien contre une résurrection divine. De là à le sous-estimer, méfiance... Avis aux amateurs.
Assis, couché, debout, va au coin, fais le beau (ou la belle), « susucre »... qu’ils sont magnifiques nos élus. Dans le Var en général, on adore le « caniche à mémère ». Il faut dire qu'une moyenne d'âge de plus en plus respectable combinée à une grande majorité de jeunes qui ne souhaitent plus aller se faire b..... dans les urnes, ça aide à mater n’importe quel prétendant, à fortiori compétent et brave ! Quid des législatives nous direz-vous ? Ce n'est certes pas l'activité de Madame la Duchesse qui va manquer au pays. Nul ou presque ne s'apercevrait de son absence. Osons quand même dire que l'âge aidant et dans un contexte incertain, sécuriser une retraite dorée devient pressant. Il y a toujours la possibilité de battre campagne, puis, en cas de victoire, le suppléant ira user ses fonds de culotte sur les bancs de l'Assemblée (nous allons d’ailleurs vous écrire une spéciale « cumul des mandats », histoire de s’en payer une bonne tranche). Monsieur Oui-Oui en rêve, il est bien le seul à rêver d’une telle hérésie. Le Cardinal de RichOdel aussi, or il manque singulièrement d’étoffe. Le département lui ayant mis tout le bien qu’il pensait de lui, bien profondément dans le fondement, pourquoi pas conquérir la mairie du Beausset, en attendant mieux ? Un troisième larron pourrait sortir du bois, justement un de ces maires faciles dont la voix se vend au plus offrant. A ce propos les filles de joie possèdent encore cette dignité que les politiques ont perdue depuis belle lurette et la joie d’aller voter, nous préférons en rire.
C'est un secret de polichinelle que la perspective de remettre les clés de Brignoles à Monsieur Oui-Oui en inquiète plus d'un et non des moindres ! C'est le bordel, pourtant le pire n'a aucune limites, n'en doutez pas. Il n'empêche que le propre des calculs politiciens et du contournement des lois, à chaque stade, c’est que plusieurs options s'offrent à vous. La plus mauvaise pour les administrés étant assurément la meilleure pour les élus. Pour terminer en beauté, pourquoi pas un nouveau recours mystère, comme en 2014. Il apporte quand même, on a beau dire, du beurre dans les épinards. Contrairement à nous tous, les fins de mois de Madame la Duchesse sont extrêmement difficiles. Un bon train de vie a des exigences que vous ne soupçonnez même pas. Nous aurions plein de choses à vous raconter, seulement nous nous en voudrions de vous donner des hauts le cœur et nous nous sentirions responsables ! Ne vous tourmentez jamais de tant de déficience, car il est toujours possible de faire mieux !

mercredi 12 octobre 2016

Ah l’image de Brignoles, ah l’image de Madame la Duchesse, ah l’image de la municipalité, ah l’image du Var !

Les images nous les laissons volontiers aux adorateurs d’icônes.

Savoir qu’une employée municipale s’est faite violemment agressée en plein centre-ville, est une fois de trop. Alors non, il n’est pas question de cacher les ordures sous le tapis, au prétexte de ne pas donner une mauvaise image.
Savoir qu’un cocktail Molotov a été balancé dans la boulangerie de la vieille ville, est une fois de trop. Alors non, il n’est pas question de cacher les ordures sous le tapis, au prétexte de ne pas donner une mauvaise image.

Vient un moment où palabrer sur les réseaux sociaux, sur l’incapacité réelle ou supposée de nos gouvernants, ne saurait suffire à masquer celle bien concrète d'élus locaux. Vient un moment où la complaisance des uns, la passivité des autres et il faut bien le dire la bêtise de beaucoup, engagent pleinement leur responsabilité. Si la culture de l’excuse est systématiquement refusée au citoyen lambda, elle reste très prisée de certains élus et de leurs courtisans, particulièrement ceux dont la gamelle a été opportunément remplie.

Quand vous savez qu’un candidat à l’élection d’une chambre consulaire reçoit, en 2016, des menaces de mort, l’image n’est pas celle d’un monde fantasmé par des affabulateurs, comme certains idiots inutiles voudraient continuer à le faire croire, mais celle de la réalité ! Et la réalité n’est pas belle. Pour autant, il faut l’assumer, la combattre en arrêtant d’adorer des nombrils crasseux. Nous sommes en droit et avons le devoir de mener la vie dure aux élus... Elle ne sera jamais aussi dure que pour tous les administrés qui rament en fin de mois, en milieu de mois et en début de mois, ils sont de plus en plus nombreux.

samedi 8 octobre 2016

Grandes manœuvres à l'horizon.

La petite musique lancinante qui rythme les rumeurs de vrais-faux départs de Madame la Duchesse, berce nos cœurs d'une langueur monotone. Nous savons à quoi nous en tenir sur les personnages qui ont préempté Brignoles et son territoire, terrain de jeu privilégié de leurs foucades, leur bon plaisir et leurs intérêts. Errare humanum est, perseverare diabolicum.
Nous voilà à quelques semaines de la création effective de la communauté d'agglomération, à laquelle nous ne sommes conviés, ni de près, ni de loin. De toute façon les Brignolais ont cru, le temps d'une campagne électorale, être invités au destin de leur commune, avant de se résigner, constatant qu'ils avaient élu des ectoplasmes.
D'un côté la brune, chassée de Saint-Cyr-sur-Mer par son premier adjoint tellement la commune appréciait sa gestion, de l'autre côté la blonde placée sous la tutelle du vrai patron et papa. Car dans le Var ça se passe comme ça, on se moque de la gestion familiale à la tête du FN, quand la consanguinité politique gangrène tout le corps politique varois ! Les justifications des intéressés dans la presse, ont démontré que les politiques considèrent bien les électeurs du département comme des idiots utiles. Elections après élections ces derniers leur ont donné (de moins en moins, il est vrai) quitus. Un clientélisme opportun terminant de pourrir la gestion du territoire, bien plus que partout ailleurs.
Les perspectives ne sont donc pas réjouissantes d'ici 2020, avec aucune illusion à se faire, leur moteur c'est le pouvoir, pour l'argent, les avantages et le train de vie qu'ils procurent ! Dans le privé, il faut être très talentueux pour arriver à un résultat comparable, ou hériter, ou gagner le pactole. Evidemment, avec un escroc brillant pour lui-même mais aussi pour la collectivité, faute de grives, on accepte contraint, de manger des couleuvres. Sauf que là c'est du faisandé, du petit niveau intellectuel et moral, rien qui puisse déclencher et encore moins légitimer un quelconque enthousiasme.
Surtout ne comptez-pas sur les maires des petites communes pour changer la donne. Il suffit de se rappeler la manière dont le président des maires du Var est retourné coucher dans sa niche aux élections départementales, sur un simple claquement de doigts. Il faisait peine à voir la queue entre les jambes. D'autant qu'il en fut bien récompensé, voyant sa colistière, obscure parmi les obscures, être bombardée vice-présidente, déclenchant ainsi l'hilarité générale. Quand on invite les élus du département à s'exprimer sur le sujet, ça déménage ! Nous sommes des anges à côté d'eux. C'est donc une nichée bien mignonne que nous possédons au sein du Comté de Provence. Elle ne sert pas à grand chose, en dehors des papouilles, une manière de passer un moment fort agréable, faute de mieux.
N'oublions pas notre Cardinal de RichOdel qui n'arrive même plus à contenir une furieuse poussée de dents. Elles rayent dorénavant le plancher derrière lui. Il est vrai que le camouflet pris en n'obtenant même pas une vice-présidence au département (la présidence et c'était l'orgasme assuré), alors qu'un strapontin de complaisance a été créé pour le tourbillonnant et tout aussi obscur maire de Pourrières, ce fut l'affront. Il y a bien les législatives sur la sixième... En attendant, il faut assurer le pain quotidien et la communauté d'agglomération ouvre un potentiel infini (à la mesure d'une ODEL devenue un peu trop voyante), pour lui et une poule aux œufs d'or toujours bien vivante !
Voici venu l'instant de conclure avec une sincère compassion pour les élus des communes qui n'ont pas le bonheur de connaître le Comté de Provence et sa gestion ducale ! Paix aux élus de bonne volonté. Et les économies attendues, nous direz-vous ? C'est vrai nous ne les avons point abordées, parce que élucubrer sur ce qui n'a aucune réalité concrète à ce jour, que ce soit sur le terrain ou sur le papier, n'est pas dans nos habitudes ! Si on ajoute la fine équipe qui va présider aux destinées de la nouvelle entité, perdez définitivement tout espoir !

vendredi 7 octobre 2016

Le mensonge prend l'ascenseur, quand la vérité prend l'escalier.

Elle finit tout de même par arriver. Sans illusion sur l'art et la manière de museler la presse en général et des journalistes en particulier, nous ne pouvons qu'être stupéfaits face au grand écart constaté, digne d'une grande ballerine, entre ce que nous pouvons par exemple entendre en conseil municipal et le compte-rendu de la presse locale. Ou plutôt devrait-on dire aujourd'hui, de l'agence exclusive de communication de la mairie de Brignoles. Au risque de nous répéter, la consanguinité entre milieu politique et milieu rédactionnel, n'a pas d'équivalent pour obtenir rapidement satisfaction. Mais au fond, peu importe, la chute n'en est ensuite que plus dure.
Cette parenthèse refermée, nous n'avons pas l'intention de revenir sur l'histrion qui à lui seul peut alimenter en énergie la mairie de Brignoles, tellement il brasse énergiquement l'air. Il a au moins une fonction. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Nous ne reviendrons pas non plus sur les échanges destinés à prendre les gens pour des imbéciles, concernant les conditions de création de la future communauté d'agglomération. Ni sur le dossier du musée tombé dans les oubliettes insondables de la bêtise.
Non cette fois nous nous sommes attachés à un détail, une petite phrase en apparence anodine de Monsieur Oui-Oui : "Soyez irréprochable avant de venir nous expliquer quoi faire". A ce moment, quelques sourires et pouffements généreux accueillent comme il se doit l'incongruité du propos, parmi le public. Selon plusieurs sources qui ne se sont pas fait priées, ce grand pourfendeur de moulins à vent, perdrait facilement ses nerfs, à tel point que les murs de la mairie en résonnent encore. Quitte à menacer ? Quitte à insulter ? Grattez le vernis, il reste l'insignifiant. Selon nos sources également, nombre d'élus viendraient de découvrir qu'ils ne servent strictement à rien, au mieux recyclés au gré des besoins, en vagues supplétifs d'un triumvirat, transformé à l'occasion en quarteron infernal. Les lumières ne sont donc pas complètement éteintes dans ce conseil municipal. Nous ne savons pas si nous devons nous réjouir pour eux, ou pleurer de tant de vacuité concentrée. Doit-on leur révéler qu'ils ont été expressément sélectionnés pour cela ? Le supporteraient-ils ? Enfin, ce n'est pas nouveau, des âmes naïves étrangères à la politique mais pas à leur commune, ont pu vérifier avec effarement, comment quelques cacahuètes, quelques promesses, vont jusqu'à retourner comme une crêpe les plus grandes gueules ! Eh oui, une fois enlevés courtisans, flagorneurs et quémandeurs, souvent les mêmes, il reste... le vide absolu !
Alors oui, il est impératif de balayer devant sa porte, pourtant là où l'opposition aura pour l'instant, besoin d'une pelle et d'un balai, cette municipalité aurait besoin d’une colonne de tombereaux pour nettoyer les écuries d'Augias, dont les effluves agressent sérieusement les narines des administrés !

jeudi 6 octobre 2016

L’art politique selon ce que nous constatons sur le terrain.

Brignoles restant hors concours et toutes catégories confondues.

Faire croire que vous êtes honnête, alors que vous êtes foncièrement malhonnête.
Faire croire que vous aimez les gens, alors que vous leur préférez nettement l’argent.
Faire croire que vous œuvrez pour le bien commun, alors que vous œuvrez pour vous.
Faire croire que vous êtes humaniste, alors que vous êtes profondément raciste.
Faire croire que vous êtes gentil, alors que vous êtes une teigne.
Faire croire que vous êtes intelligent, alors que vous vous vantez grossièrement.
Faire croire que vous travaillez dur, alors que vous êtes un cossard.
Faire croire que vous écoutez, alors que vous n’en faites rien.
Faire croire que vous dites la vérité, alors que vous êtes un menteur invétéré.
Faire croire que vous allez agir, alors que vous n’en avez nulle intention.
Faire croire que vous êtes victime, alors que vous êtes coupable.
Faire croire que vous êtes compréhensif, alors que vous êtes étroit d’esprit.
Faire croire que vous êtes sincère, alors que vous êtes un manipulateur.
Faire croire que vous êtes compétent, alors que vous êtes tout le contraire.
Faire croire que vous êtes loyal, alors que vous êtes hypocrite.
Faire croire que vous êtes capable, alors que vous êtes inepte.
Faire croire que vous êtes bienveillant, alors que vous êtes méprisant.
Faire croire que vous êtes sérieux, alors que vous êtes superficiel.
Faire croire que vous êtes intègre, alors que vous êtes corruptible...

Autant de qualités qui avec un beau sourire le plus faux cul possible, un cynisme à toute épreuve, et quelque réseaux pernicieux, donnent encore (et malheureusement) d’excellents résultats auprès d’un électorat de plus en plus âgé, puisque les jeunes préfèrent maintenant bouder consciencieusement les urnes. Les politiques professionnels pour se faire élire, disent qu’ils nous ressemblent, ça vous donne la trouille, mais au final c’est sûrement très excessif, peut-être même infondé ! Ouf, il s'en est fallu de peu.

lundi 3 octobre 2016

"Je suis victime d'une campagne de discrédit"

Combien de fois avons-nous entendu ce vieux marronnier pour élus en mal d'inspiration ? Une "campagne" sous-entend l'évidente organisation d'un complot, ne négligeons rien. L'effet comique avec cette posture archaïque, c'est le fait que les élus brocardent régulièrement les théories du complot, souvent à raison, parfois à tort, pour mieux discréditer aux yeux des administrés, des adversaires n'obtenant pas un accès aussi facile aux médias institutionnels. En revanche quand la théorie du complot peur servir leurs propres intérêts, plus question d'avoir le moindre scrupule, la fin justifie les moyens. Si la technique éculée consistant à instiller le doute dans des esprits, peu au fait des réalités du monde politique, s’essouffle avec l'avènement des réseaux sociaux et des lanceurs d'alerte, elle garde la préférence du monde politique. Nul besoin, comme il y a 30 ans, de lancer un contrat sur une tête dérangeante, la bêtise et la naïveté collectives annihileront toute velléité de faire passer le droit et la justice, tout en minimisant les risques encourus.
"Ambiance lourde et délétère" ajoute le maire de Tourves : sans surprise ce sont évidemment les autres, les coupables. Il se trouve que dans les communes voisines, Brignoles, Le Val, la même ambiance lourde et délétère sévit. Il se trouve que dans ces communes, le premier magistrat et un cercle restreint d'affidés cristallisent sur eux, un certain dégoût pour ne pas dire un dégoût certain de la politique. Bien sûr, à Brignoles les élus ont été trié sur le volet pour jouer les (in)utilités, avec une palette plus importante de moyens permettant d'acheter au besoin des consciences encombrantes. Un départ éventuel de fronde est donc mieux contenu.
"Trop flic, pas assez élue" aurait reproché le bellâtre à une de ses adjointes. Inutile de se demander pourquoi le FN obtient tant de voix dans ce département. Un élu municipal devrait justement être choisi pour son intégrité, sa compétence, sa loyauté, non pas envers la tête de liste, mais envers les électeurs qui votent pour cette liste ! Une compréhension trop subtile, semble-t-il, pour un grand nombre de courtisans, de flagorneurs et de quémandeurs en tout genre. Il semble étrangement que dans ces communes, les mêmes causes produisent les mêmes effets... Qui l'eût cru ?
Tant de suffisante insuffisance ne saurait manquer de nous émouvoir, au point de proposer quelques idées utiles à l'enfumage des esprits : "Je dérange le système ? Tant mieux, ce qui compte ce sont les habitants de..." faux cul à l'extrême, mais on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre. Variante : "Mon projet dérange ? C'est parfait !" moins prétentieux, plus passe-partout. Ne pas sous estimer les effets du classique complot "anti-machin". "Les chiens aboient et la caravane passe" garde ses partisans, prêts à voler au secours de la vertu outragée (prière de garder son sérieux). Ou alors le panache : "Ceux qui pensent m'atteindre doivent savoir qu'ils se décourageront avant moi". Nous ne saurions recommander l'emploi périlleux du "roulage de mécaniques, jambes écartées" à grand renfort de testostérone, car il laisse un arrière-goût persistant d'abrutissement. Pour les puristes, le très solennel : "On ne recule pas, même devant la bassesse, même devant l’outrance, même devant la calomnie, même devant la trahison" ne manque pas d'audace, afin de jouer à front renversé. Enfin l'ultime recours, "la pétition des fidèles", permet de mesurer sa notoriété, à l'inverse en cas d'échec, c'est la honte. Bien que même la honte en politique, soit une notion toute relative.
Comment oublier ensuite, qu'une bonne consanguinité entre politiques et médias officiels suffit pour faire rentrer dans l'ordre les plus récalcitrants. Demandez la recette à Brignoles, rien ne résiste à une longue et vieille amitié...

samedi 1 octobre 2016

C'était la rentrée des cancres à Brignoles !

Nous parlons bien sûr de la reprise des conseils municipaux. Un effectif clairsemé pour un concert de vacuité, de lieux communs, de servitude, de louanges autoproclamées, d'insignifiance. Définitivement insipide, inodore et sans saveur. La précaution de déclarer hors concours l'histrion que plus personne n'écoute, mis à part lui-même, n’aura pourtant pas suffi. Un personnage sorti tout droit de la présipauté du Groland. La charité chrétienne nous commande de ne pas en ajouter davantage. Que dire, sinon qu'il n'y a rien à dire ou au contraire tellement. Nous ne savons plus très bien si les conseils municipaux sont à l'image de Brignoles, ou si Brignoles est à l'image desdits conseils. Dans les deux cas, c'est une Berezina politique, un Waterloo de la pensée humaine.
Il nous revient en mémoire l'oukase du premier adjoint de Saint-Cyr-sur-Mer, en 1989, quand il eût l'outrecuidance de se présenter (et de gagner) contre le premier magistrat en exercice, notre duchesse en personne ! Il gère aujourd'hui la destinée de la troisième ville du Var qui, à ce qu'on dit, n'a pas à s'en plaindre. les Saint-Cyriens avaient cherché l'erreur et ils avaient trouvé ! Il est vrai qu’une agrégation en sciences économiques et un titre de professeur des universités ne font pas tout, mais aident un peu à réfléchir, tout de même. Il nous revient aussi en mémoire le camouflet infligé à notre inénarrable monsieur oui-oui dans son propre fief, prié d'aller se faire voir ailleurs. Ailleurs se fut à Brignoles, imploré par une cohorte de noblaillons teigneux et intronisé sans vaseline dans le fondement des Brignolais, qui vraiment, n'en avaient cure.
Imaginez-vous cette gestion démultipliée dans la future agglomération. Non ? Vous avez du mal ? Nous aussi, or voilà bien ce qui va se produire. Que ce soit la brune ou la blonde, chacune désespère sur son propre territoire, dans son propre camp, c'est vous dire que dans tous les cas de figure, vous l'avez, nous l'avons dans l'os, au moins jusqu’en 2020. Vous n'êtes pourtant pas au bout de vos surprises, loin de là.
Le rififi de Tourves, c'est quand même autre chose, voilà des conseillers municipaux avec une colonne vertébrale. Preuve qu'il en existe. Voilà des conseillers municipaux qui n’entendent pas faire où on leur dit de faire, parce qu’il leur reste un fond de dignité, d’audace et de caractère. Les arguments du maire pour sa défense, relèvent du gag absolu, nous y reviendrons, comme nous reviendrons sur l'enterrement de première classe de la (bonne) gestion politique, programmé sur notre territoire.