vendredi 7 octobre 2016

Le mensonge prend l'ascenseur, quand la vérité prend l'escalier.

Elle finit tout de même par arriver. Sans illusion sur l'art et la manière de museler la presse en général et des journalistes en particulier, nous ne pouvons qu'être stupéfaits face au grand écart constaté, digne d'une grande ballerine, entre ce que nous pouvons par exemple entendre en conseil municipal et le compte-rendu de la presse locale. Ou plutôt devrait-on dire aujourd'hui, de l'agence exclusive de communication de la mairie de Brignoles. Au risque de nous répéter, la consanguinité entre milieu politique et milieu rédactionnel, n'a pas d'équivalent pour obtenir rapidement satisfaction. Mais au fond, peu importe, la chute n'en est ensuite que plus dure.
Cette parenthèse refermée, nous n'avons pas l'intention de revenir sur l'histrion qui à lui seul peut alimenter en énergie la mairie de Brignoles, tellement il brasse énergiquement l'air. Il a au moins une fonction. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Nous ne reviendrons pas non plus sur les échanges destinés à prendre les gens pour des imbéciles, concernant les conditions de création de la future communauté d'agglomération. Ni sur le dossier du musée tombé dans les oubliettes insondables de la bêtise.
Non cette fois nous nous sommes attachés à un détail, une petite phrase en apparence anodine de Monsieur Oui-Oui : "Soyez irréprochable avant de venir nous expliquer quoi faire". A ce moment, quelques sourires et pouffements généreux accueillent comme il se doit l'incongruité du propos, parmi le public. Selon plusieurs sources qui ne se sont pas fait priées, ce grand pourfendeur de moulins à vent, perdrait facilement ses nerfs, à tel point que les murs de la mairie en résonnent encore. Quitte à menacer ? Quitte à insulter ? Grattez le vernis, il reste l'insignifiant. Selon nos sources également, nombre d'élus viendraient de découvrir qu'ils ne servent strictement à rien, au mieux recyclés au gré des besoins, en vagues supplétifs d'un triumvirat, transformé à l'occasion en quarteron infernal. Les lumières ne sont donc pas complètement éteintes dans ce conseil municipal. Nous ne savons pas si nous devons nous réjouir pour eux, ou pleurer de tant de vacuité concentrée. Doit-on leur révéler qu'ils ont été expressément sélectionnés pour cela ? Le supporteraient-ils ? Enfin, ce n'est pas nouveau, des âmes naïves étrangères à la politique mais pas à leur commune, ont pu vérifier avec effarement, comment quelques cacahuètes, quelques promesses, vont jusqu'à retourner comme une crêpe les plus grandes gueules ! Eh oui, une fois enlevés courtisans, flagorneurs et quémandeurs, souvent les mêmes, il reste... le vide absolu !
Alors oui, il est impératif de balayer devant sa porte, pourtant là où l'opposition aura pour l'instant, besoin d'une pelle et d'un balai, cette municipalité aurait besoin d’une colonne de tombereaux pour nettoyer les écuries d'Augias, dont les effluves agressent sérieusement les narines des administrés !

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