jeudi 31 décembre 2015

Une citation aperçue sur les réseaux sociaux nous a été rapportée :

Son opportunisme déplacé nous a inspiré quelques remarques :

« La critique est aisée et l'art est difficile. »
Mais de quel art s'agit-il ? De celui de promener son popotin dans les rues, pour vérifier si la lumière peut bien le pénétrer ? De celui de paraître avant d'avoir été, comme si l'habit faisait définitivement le moine ? De celui de lire des discours écrits par d'autres, totalement vides de sens, afin de perpétuer l'idée royaliste que le fondement de la démocratie, c'est l'ignorance du peuple ? De celui de maîtriser la duplicité et l'épanchement misérabiliste pseudo-social en lieu et place d'une vision ? De celui d'avoir jeté l'art de la politique au fond du caniveau et de s’y complaire ?

« C'est là ce qui produit ce peuple de censeurs, et ce qui rétrécit le talent des auteurs. » Mais de quels censeurs parle-t-on ? De ceux qui conspuaient la municipalité précédente avec de jolis noms d'oiseaux pour leurs représentants, jusqu’à l’ignominie ? De ceux dont l’idéal ne dépasse pas les frontières de leurs comptes en banque et de leurs intérêts ? De ceux qui vivent en dehors d’une commune qu'ils prétendent pourtant mettre au pas ? De ceux qui y vivent sans l'avoir jamais représentée, se tenant suffisamment à l'écart de la plèbe au propre comme au figuré ? Et en fin de compte de quels talents parle-t-on ? Les avez-vous seulement vus, entendus ? Ne parle-t-on pas d'une arlésienne ?

Quand il existe le talent accepte la critique, le talent admet sa responsabilité, le talent reste modeste, le talent se met au service des autres, le talent ne s'affiche pas plus qu'il ne se décrète, il se distingue par le travail et le résultat produit ! Le talent ne la ramène pas, il ne pense pas aux vacances, il n'a pas le temps d’infliger aux administrés l’insignifiance de l’insoutenable légèreté de l’être, puisqu’il bosse dur !

Les citations peuvent être une belle chose à condition d'en comprendre le sens véritable !

mardi 22 décembre 2015

Un peu de vérité ne peut qu'aider à faire passer de gros mensonges.

Ah qu'on aime le traitement de l'information prédigérée pour masses laborieuses qui ne connaissent pas leur bonheur d'avoir une presse aussi libre et indépendante... de servir la bonne sou-soupe. Au menu cette semaine, la transmission par la HATVP des dossiers Le Pen, père et fille, avec le même article formaté pour quasiment toute la presse ! Il est certain que sans informateur, Mediapart n'aurait pu mener à bien l'affaire Cahuzac, mais sans Mediapart il n'y aurait jamais eu d'affaire Cahuzac !
L'infraction est passible de 45.000 euros d'amende, trois ans de prison et dix ans d'inéligibilité au titre de la loi pour la transparence de la vie publique. C'est que depuis l'affaire Cahuzac justement, le monde politique a su se doter d'une législation sévère et contraignante. Du genre panpan cucul ! Car personne n'y croyait sérieusement, mais avec Yamina Benguigui, la première et la seule jugée en première instance à ce jour, qui ressort avec un verdict digne des annales : coupable... mais dispensée de peine, une relaxe new look en quelque sorte, le doute n'est plus de mise.
On attend donc avec anxiété la décision du procureur concernant les dossiers transmis par la haute autorité sur Patrick Balkany (un très bon client), sans oublier sa femme Isabelle qui ne lui cède rien dans le domaine, Bernard Brochand, Serge Dassault (autre bon client), Lucien Degauchy, Bruno Sido, Aymeri de Montesquiou (moins connu mais client sérieux également), Dominique Tian, Thierry Robert et last but not least Josette Pons alias Madame la Duchesse.
Sûrement un bon marronnier pour la presse. Pour le sérieux et la crédibilité de la transparence de la vie publique ou ceux de l'investigation journalistique en revanche (sauf rares mais notables exceptions), il est urgent d'attendre.

dimanche 20 décembre 2015

Oui, le poisson pourrit toujours par la tête.

A l'époque des premiers prix de moralité ploutocratique, d'une arrogante vacuité, d'une soi-disant résistance, témoignages d'une imposture et d'une honte pour l'histoire du pays et des résistants (les vrais, extrêmement peu nombreux, rapportés au nombre de planqués et de collaborateurs actifs ou passifs, jusqu'aux toutes dernières heures de la guerre, tout particulièrement dans notre région), d'une déliquescence programmée de l'appareil d'Etat, est-il encore permis de s'interroger sur la représentation d'un pays qui prend la place de son ombre, aidée en cela par une servitude élevée au rang de légion d'honneur ?
Jean-Noël Guerini, sénateur, mis en examen pour corruption passive, trafic d'influence, participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre ces délits et atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics. Sylvie Andrieux, député, qui va voter les lois avec un bracelet électronique au pied ! Patrick Balkany, député, mis en examen pour fraude fiscale, corruption passive et blanchiment de fraude fiscale (on vous passe l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine). Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre, on ne le présente plus tant ses démêlés avec la justice sont nombreux. Christine Lagarde, ancienne ministre et directrice du FMI, dont le procureur général Jean-Claude Marin, connu pour sa souplesse extraordinaire à l'égard des puissants n'a pu éviter la mise en examen, il avait pourtant demandé sa relaxe. Alors que de multiples raisons motivent la mise en examen, malgré les airs effarouchés de la dame. Thomas Thévenoud, député, administratophobe et fiscalophobe. Nicolas Sarkozy, ancien président, cerné par les affaires et entouré d'une  grande muraille de collaborateurs proches mis en examen. Bernard Tapie, ancien ministre, lui aussi au cœur d'un des plus grands scandales d'Etat de notre époque dans une histoire d'arbitrage à plus de 400 millions d'euros, digne des pieds nickelés. Il revient en politique paraît-il, quelle chance ! Yamina Benguigui, ancienne ministre qui ne comprend pas les textes (nous en connaissons une autre), au point de faire des déclarations de patrimoine fantaisistes, mais relaxée pour bonne conduite ! Jérôme Cahuzac, ancien ministre, délinquant fiscal de haut vol.
N’oublions pas les dizaines et les dizaines d'élus de gauche, de droite ou du front national mis en examen, et parfois condamnés, les dizaines d'autres qui y échappent grâce à d'excellents avocats procéduriers, un savant saucissonnage des dossiers et des textes de loi, ou ceux en délicatesse avec le fisc. Ajoutons un non-lieu, commode en politique, devenu synonyme d’innocence, à l'égal d'un acquittement. N'en jetez plus, la cour est pleine.
Pour beaucoup moins que ça, la vie du quidam moyen deviendrait un enfer, mais pour eux tout va bien. Chapeau les artistes ! Ceci étant pour les leçons de morale, de bien-pensance et de référence à l'histoire, nous choisirons nos référents nous-mêmes, ça vaut bien mieux pour tout le monde... Ainsi va une nation, canard sans tête !

vendredi 18 décembre 2015

Pourquoi méditer quand l’aveuglement est un si confortable refuge ?

Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour avoir la certitude qu'une fois les élections passées, la routine politicienne reprendrait ses droits. Les élus du Var viennent de se prendre une branlée mémorable. Au point que Brignoles collectionne les raclées dans les urnes : abstention massive, FN premier parti, Gauche disparue des écrans radars, Droite prise en étau avec des électeurs schizophrènes. Malgré une presse uniformisée et en croisade qui s'est mise en tête de terrasser le dragon, malgré des soutiens de moralité à deux balles, malgré une campagne qui aura atteint les tréfonds de la nullité sur fond de guerre civile, de blondasses démoniaques, de peur à tous les étages, malgré les parangons de vertus auto-proclamés que sont les notables et les élus en place.
Nous pouvons pourtant vous garantir que la seule peur qui vaille en ces « formidables instants », est celle de ne plus pouvoir « en croquer goulûment », grâce à la manne publique ! Toujours chercher à qui profite le crime.
A quoi assistons-nous ? A des congratulations indécentes pour une victoire acquise sur un déni de démocratie. Il ne faut pas s'y tromper, au-delà des convictions de chacun, l'histoire du front républicain est à ce jour la plus belle arnaque française du siècle ! Pour les électeurs frontistes qui seraient, nous l'avons appris grâce à la presse, des néo-nazis, racistes, va-t’en guerre, collaborateurs, fourbes, autarciques, franchement demeurés... Pour les électeurs de gauche qui seraient les sauveurs de la patrie, les victimes expiatoires d'une droite cynique, les abusés d'un gouvernement égoïste et autiste,... Pour les électeurs de droite qui sont les seuls, authentiques, les Jean Moulin des temps modernes (prière de garder son sérieux), les « vous allez voir » ce que vous allez voir... Bref la soupe, toujours la soupe, mais de plus en plus à la grimace.

Que dire de Madame la Duchesse pour qui tout va bien dans le meilleur des mondes possible, nous avons bien une petite idée, mais à quoi bon dans un tel monde d'aveugles. Que dire de ces maires dont l'équipe municipale refuse d'adhérer à un projet d'agglomération, juste parce qu'on lui a dit que c'était bien et qu’il fallait le faire, mais qui s'en contrefoutent en conseil communautaire, juste parce que les « corones » leur font cruellement défaut ? Rien, sinon constater la routine politicienne bien huilée qui ne fera qu’aggraver la situation, pari tenu.


mardi 15 décembre 2015

Vous connaissez l’histoire de la grenouille ?



Non ? Elle s'applique pourtant à tous les domaines de la vie et donc aussi à la politique.
 
Alors, une fois n’est pas coutume, nous laissons un écrivain, philosophe et conférencier (Olivier Clerc), raconter la cruelle histoire d’une sympathique mais crédule grenouille. Une histoire qui pourrait bien devenir celle des mougeons (vous savez-bien un pur produit de chez nous, 50% mouton, 50% pigeon, 100% français) :

« Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille... Et puis : – Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. – La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude, et c'est un peu plus que n'apprécie la grenouille. Elle se fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant. – L'eau est cette fois vraiment chaude, et la grenouille commence à trouver cela désagréable. Mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. – La température continue à monter, et la grenouille finit tout simplement par cuire. La grenouille est morte. Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée de la marmite. Cette expérience montre que lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons : – Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens. – Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies. – Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire destructrices. – Et le gavage permanent d'informations de la part des médias sature les cerveaux, qui n'arrivent plus à faire la part des choses... Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fois, c'était pour demain. Maintenant, C'EST AUJOURD'HUI ! Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuit, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard. Au fait, NE SOMMES- NOUS PAS DEJA A MOITIÉ CUITS ?... »

lundi 14 décembre 2015

Retour sur Terre...

Sans surprise, la démocratie est un concept à géométrie variable. Ceux qui pensaient qu'une élection se jouait exclusivement dans les urnes en sont une fois de plus pour leurs frais et ceux qui pensaient qu'une élection se jouait en s'affranchissant d'un bilan, qu'il soit local ou national, ont mal à la tête (exceptés ceux, nombreux, avec un vide absolu entre les deux oreilles).
Thèse n° 1, celle de la droite : le FN monte quand la gauche est au pouvoir. Brillante analyse dont l'exemple le plus frappant est celui du Var, terre sans partage de la droite depuis longtemps, où le FN fait un carton au premier comme au deuxième tour. Il est même en tête à Brignoles, petit rappel pour tous les handicapés notoires du cerveau qui étalent leur insoutenable légèreté et leur insignifiance aux quatre coins des réseaux sociaux, quand la décence leur commanderait de se faire tout petits et très discrets ! D'ailleurs si tel était le cas, 5 régions n'auraient pas rempilées haut la main avec la gauche.
Thèse n° 2, celle de la gauche et de beaucoup de médias : le FN monte quand la droite va faire la pêche dans les eaux troubles du FN. Encore une brillante analyse, certes un tout petit peu plus machiavélique et qui ne surprendra personne venant d'une gauche élitiste qui se fout du peuple comme de sa première chemise. La « guerre civile » de Manuel Valls ou la « race blanche » de Claude Bartolone seront sans nul doute la démonstration indubitable que la gauche est incapable d'aller pêcher dans des eaux encore plus troubles, dès qu’il s'agit de conserver le pouvoir, vaille que vaille.
Thèse n° 3, celle du front... républicain : le FN n'est pas un parti républicain. Saperlipopette, il serait tant de le dire. Voilà que depuis des années, les gouvernements successifs laissent œuvrer un parti illégal, au nez et à la barbe d'électeurs en grand danger. Car les électeurs sont forcément plus demeurés que les élu(e)s. Quoi que, en y réfléchissant bien... Il est vrai que si vous mettez une petite moustache à Marion et Marine, la ressemblance est hallucinante. Comme elle l'est bien sûr quand vous mettez une casquette avec une étoile rouge à Pierre et ses petites lunettes ! Et s’il fallait parler des néo-nazis, des staliniens ou des maoïstes en herbe devenus aujourd’hui de respectables notables de droite comme de gauche, la liste serait assurément bien longue.
Thèse n° 4, celle des partis « républicains » la bouche en cœur : celle des lendemains d'élections, un grand classique du « Je vous ai compris » en beaucoup moins brillant mais beaucoup plus cynique. Avec sa variante, « Avec moi, je vous promets que… » Inutile de développer, mais vous l'avez quand même bien profondément dans le fondement !
Notre thèse à nous : si tous les imbéciles et les incapables qui naviguent de près ou de loin dans le côté obscur de la politique se donnaient la main, nous pourrions alors faire le tour du monde sans aucune difficulté ! Le nouveau programme c’est la construction d’un barrage, par des « résistants » que nous aurions de notre côté classés instinctivement dans la catégorie « collabos ». Encore notre mauvais esprit, ou peut-être notre connaissance de la nature humaine et de quelques « résistants » avec lesquels vous augmentez très sensiblement vos chances de prendre une balle dans le dos, plutôt que dans la poitrine !

dimanche 13 décembre 2015

Quelle est la petite différence entre le/la politicien(ne) et le/la prostitué(e) ?

La réponse est simple !

Avec la deuxième solution vous baisez, vous payez, les deux parties (si nous pouvons nous exprimer ainsi) sont satisfaites !

Avec la première vous payez (carte du parti, taxes, impôts,...), vous obtenez des promesses, vous êtes baisés, seule une des deux parties est satisfaite.

Moralité : dépensez utile.

samedi 12 décembre 2015

Nous on aime bien les femmes et les hommes politiques qui ont le bon goût de savoir au moins de quoi ils parlent.

Peu importe leur étiquette. Nous savons bien que de ne pas avoir le baccalauréat ne fait pas de vous un inculte, un ignare ou un incapable. Mais tout de même, lire dans les propos du candidat à la région PACA « Je ne supporte pas le FN, qui est l'héritage du pétainisme » nous fait dresser les cheveux sur la tête. Revisiter l'histoire n'est jamais un bon signe. Chacun pourra trouver sur internet la liste complète des membres de la SFIO et du Parti Radical notamment, qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain ! Chacun pourra également trouver les noms de personnalités de droite comme de gauche ayant un passé avec la collaboration.
Le FN dans sa forme actuelle est issu de la guerre d'Algérie. Peut-être quelqu'un pourrait-il se charger d'éduquer notre candidat afin qu’il ne continue plus à raconter n'importe quoi ? La culture c'est bien comme la confiture moins on en a, plus on l'étale. Alors on lui rappellera les propos de Jean-Pierre Giran, cité par Libération il évoquait « la fragilité mentale » des 21 « collabos » emmenés par Christian Estrosi quand il négociait avec le FN (en 1998). Pour la résistance on repassera. Car personne ne trouve aucune trace de son combat contre le FN, à l'époque, c'est même plutôt le contraire. Inutile donc d'en rajouter à la prostitution politique, qui est déjà une belle arnaque pour la démocratie.

jeudi 10 décembre 2015

Crétinisme et peur sont dorénavant les deux mamelles du pays !

Avec ceux qui ne viennent pas voter au premier tour, mais se sentent investis d'une mission divine pour sauver la patrie en danger au deuxième.
Avec les électeurs de gauche qui votent en se bouchant le nez pour un parti qui clame haut et fort que voter PS, c'est voter FN.
Avec les électeurs de droite qui flattent ceux de gauche le temps d'une élection, alors qu'ils s'en moquent comme d'une guigne.
Avec tous les parvenus incultes, qu'ils soient de gauche ou de droite, qui s'épanchent dans les médias et les réseaux sociaux pour donner des leçons de morale.
Avec tout le lobbying de la bien-pensance autorisée et sur-mesure, qui a remplacé les intellectuels voués aux gémonies, pour vous sermonner sur le bien et le mal. 
Avec tous les ignares qui réécrivent en permanence l'histoire à leur avantage et prétendent nous infliger leur ignorance.
Avec toutes les belles âmes qui affirment dénoncer un parti faisant prétendument son lit sur la peur, en agitant elles-mêmes un chiffon rouge pour provoquer la peur.
Avec tous les bourgeois de Calais et d'ailleurs qui vous imposent leur pathétique existence comme le modèle à suivre.
Avec tous les élus qui vont à Canossa et à la gamelle, chaque fois que le scrutin ne leur est pas favorable.
Avec tous les électeurs qui donnent du crédit à des notables véreux ou aux mœurs douteuses sur la foi de leur belle mine.
Avec tous les serviles qui par intérêt ou par bêtise préparent le lit de gens qui les méprisent.
Avec tous les incompétents et les corrompus qui ruinent le pays et vous expliquent comment ils vont le sauver.
Avec tous les grands constructeurs de « barrage » qui feraient mieux de gouverner et gérer, pour autant qu'ils en soient capables.
Avec tous les amoureux de la prostitution politique et ceux qui les servent pour sauver leurs petits ou gros intérêts.
Avec tous les résistants de la toute dernière minute qui nous rappellent l'histoire (la vraie) à nous aussi.

Voilà un bel avenir qui est promis, particulièrement aux jeunes.

Beaucoup a déjà été dit et suffisamment bien dit.

Mark Twain : « Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu'ils ont été trompés. » C'est pourquoi même les plus médiocres des élu(e)s et des journalistes ont encore de beaux jours devant eux !
Karl Marx : « Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre. » C'est pourquoi l'avenir qui se profile (notamment pour les plus jeunes qui commencent à en prendre conscience) se montre particulièrement sombre.
Billy Wilder : « Les pessimistes ont une piscine à Hollywood, alors que les optimistes sont morts dans les camps. » C'est pourquoi les mantras à l'eau de rose et autres trucs imbéciles ne servent au mieux à rien et finissent au pire de vous ronger la cervelle !
Jacques Ferron disait : « C'est par la servitude qu'on devient une âme damnée. » Nul besoin d'en rajouter.

mercredi 9 décembre 2015

On peut être certain que si la connerie permettait de voler, nous assisterions à de véritables ballets d'escadrilles d'élu(e)s dans le ciel et à de sacrés embouteillages !

Ce serait peut-être le seul cas où un crash ne serait pas vécu comme un malheur, mais plutôt une rédemption pour la politique et ceux qui la subissent. Pour autant nous ne pouvons que saluer l'esprit de combativité et le refus de la soumission rampante qui animent encore deux anciens adjoints de la municipalité précédente, motivant leur décision de quitter leur parti. Une décision qui ne se prend jamais de gaieté de cœur. On ne peut pas dénoncer son contraire chez les uns pour l'encenser chez les autres. Dont acte.
D'autant que pour une fois ce sont les sympathisants et les militants qui se déclaraient prêts à en découdre, grande nouvelle. Ils ont pu mesurer à quel point l'élection se joue aujourd'hui au poker menteur dans des alcôves feutrées et plus tellement dans les urnes. Une tête de liste même pas consultée, « Ab uno disce omnes » (Et qu'un seul vous apprenne à les connaître tous). Car il faut à ce jour être vraiment demeuré pour croire une seconde que le retrait de la gauche va changer la donne dans la région. La seule certitude est que la gauche a disparu de Brignoles, elle a disparu du département et elle a dorénavant disparu de la région ! Dans le strict domaine du combat politique, on a connu mieux pour défendre ses convictions et ses valeurs. Ceux qui tentent de vous convaincre du contraire n'y voient au pire qu'un intérêt personnel bien compris et sont condamnés au mieux à inaugurer les chrysanthèmes !
Il n'est pas non plus passé inaperçu que le FN a augmenté son score dans les villes qu'il détient depuis presque deux ans, sans parler d'Orange ou la liste d'Union de la droite établit un nouveau record à 14,33%. Excusez du peu, c'est le cas de l'écrire. Alors les histoires du manque d'expérience, c'est bon pour les gogos.
Au nom du manque d'expérience on vous demande de continuer à fermer les yeux sur le désastre de 30 ans d'incurie politique ! Parce que figurez-vous que si les collectivités ne comportaient pas en leur sein des fonctionnaires compétents et dévoués (oui il en existe et heureusement), c'est à un effondrement que nous assisterions. Si vous aviez élu les meilleurs pour vous représenter, vous le sauriez déjà depuis belle lurette !
Alors si ce n'est pas pire, ce n'est pas grâce aux élus mais à ceux qui œuvrent dans l'ombre. Beaucoup d'élus sont d'ailleurs des petits pois absolument interchangeables (cela vous rappelle quelque chose ou quelqu'un ?).
Point final. Mais il est maintenant l'heure de la messe pour le deuxième tour, faites pénitence ou faites ce que vous voulez, peu importe à présent...

Savoir mesurer l'étendue de son ignorance permet d'augmenter sa connaissance.

On nous parle constamment de l'échec de la stratégie politique d'un tel ou d'une telle, avec un luxe d'arguments dont la superficialité n'est pas le moindre défaut. Ne faudrait-il pas plutôt parler de stratégie et de logique de l'échec, pour comprendre notre propension à nous fracasser sur le mur de la réalité, tandis que nous continuons de nier son existence même.
Vouloir expliquer pesamment à des concitoyens qu'ils appartiennent au mal, quand vous appartiendriez au bien est un exercice périlleux, prétentieux et d'une hypocrisie sans bornes. En définitive seuls les actes comptent et les résultats qu'ils entraînent gouvernent les choix des citoyens ! Pour en être trivial ce n'en est pas moins un authentique principe de réalité. Cette dernière étant de plus pour les uns, rarement celle des autres.
Alors, et ce en toute modestie, parmi tous les beaux et magnifiques esprits qui se développent ces derniers temps et nous font revisiter Vichy ou carrément Berlin, nous parions qu'il ne s'en trouvera guère pour s'émouvoir d'avoir été le concitoyen de :
Maurice Papon, préfet, député UDR, ministre, commandeur de la légion d'honneur et... condamné pour complicité de crimes contre l'humanité !
François Miterrand, député PS, ministre, président et... décoré de l'ordre de la Francisque (à sa demande, parrainé par des membres de la Cagoule), grand ami de René Bousquet.
Ou la cohorte de personnalités de gauche et de droite dite « républicaine » qui a eu non seulement un passé avec l'extrême droite mais a pris une part active, voire zélée, à la collaboration ! Certains ont été condamnés (peu), quand bien d'autres, non. Ils ont ainsi pu prospérer en tout bien tout honneur au sein de la République.
Nous vous faisons grâce des francs-maçons, journalistes, juges, intellectuels, notables connus ayant eu une histoire commune avec l'extrême-droite. Mais qui pourrait définir l'extrême-droite de manière incontournable aujourd'hui ? Pas grand monde, puisque comme tous les idéologies elle a épousé des formes tellement diverses depuis la fin de la monarchie.
Dans le Var et dans un autre registre, c'est quand même bien une femme député FN avant de rejoindre l'UDF (notoirement engagée contre la corruption, tiens c'est curieux) qui a été assassinée... Alors les imprécations, excommunications, anathèmes, malédictions, invectives des uns ou des autres, basta ! Votez pour qui vous voulez, votez blanc ou ne votez pas si tel est votre choix, mais infliger aux autres une niaiserie que l'on arbore comme la rosette de la légion d'honneur, quel accablement inutile.
En vérité, vous êtes ce que vous faites au quotidien, nul n'y échappe, même pas les élus, surtout pas les élus !


lundi 7 décembre 2015

Une pensée émue pour les électeurs et néanmoins concitoyens de gauche...

Voilà des années que la droite martèle à ses adversaires de gauche qu'ils sont (les termes sont volontairement mesurés) des tocards, des ratés, des incapables, des fauteurs de troubles, des irresponsables, presque des citoyens de second rang, nous en passons et des meilleures. Evitant soigneusement et malicieusement d'y associer leurs électeurs pourtant complices. Eh bien c'est terminé, fini les noms d'oiseaux... le temps d'un deuxième tour.
Les adversaires sont devenus courageux, valeureux, responsables, ils sont à nouveau fréquentables, bref en langage droitier décodé, ils sont redevenus les parfaits corniauds qu'ils n'auraient jamais dû cessés d'être, prêts à la pénitence de Canossa.
Il reste juste à expliquer aux militants et sympathisants que le système clanique, mafieux et égoïste qu'on leur a décrit (trop souvent à juste titre), est devenu face à l'Antéchrist sous des traits de madones blondes démoniaques, un merveilleux système démocratique républicain pétri de qualités. L'armée du Mordor est prête à fondre sur les villes et les villages de France, résistons.
Ce qui est tout à fait drôle, c'est de savoir que l'idole de bourgeoises désœuvrées et de mamies fortunées possède une porosité naturelle avec la pensée FN. En témoigne son passé politique sous l'ère Médecin, notamment quand il plastronnait sous les banderoles du FN à l'insu de son plein gré. Un passé qu'il voudrait bien voir remisé aux oubliettes. Dans ces cas-là mieux vaut un original certifié qu'une mauvaise copie, les électeurs ne sont pas encore assez dupes.
Ils vont donc devoir se faire hara-kiri nos sympathisants de gauche, parce que de distingués parisiens l'ont décidé, des stratèges d'alcôves qui se moquent bien de leurs préoccupations comme de leur première chemise. Et tout recommencera comme avant. Voilà, tout doit redevenir comme avant et tout sera pardonné, promis ! Le reste n'est que billevesées.
Nous ne souhaiterions pas être à leur place, savoir que le pal est particulièrement douloureux pour le fondement n'est que de peu de réconfort avant de devoir s'assoir dessus ! A part peut-être pour les amateurs du genre et il y en a ! Entre la glorieuse incertitude du combat et l'humiliante certitude de la servilité, notre préférence ira toujours au panache, sabre au clair !

Pauvre France, pour comprendre l'ampleur du désastre, il suffit de regarder, écouter ou lire certains politiques !

« la commune a un formidable potentiel et, si elle a souffert un temps de son image "FN" après la cantonale de 2013, celle-ci se gomme peu à peu... » De qui la petite incontinence verbale ? On vous le donne en mille : de Madame la Duchesse, cela va de soi. Une analyse d'une finesse inouïe datant du... mois de septembre !

Car sitôt dit, sitôt confirmé par les citoyens brignolais : Marion Maréchal Le Pen en tête avec 47,91%, le grand favori des bourgeoises désoeuvrées ne récoltant que 24,03% ! Même le gourou de Toulon doit encore se tenir les côtes pour ne pas mourir de rire...

Heureusement que l'image du FN s'est gommée, grâce à l'action tonitruante de Madame la Duchesse. Surtout qu'avec une opposition aussi discrète, imaginez le désastre pour la droite dans le cas contraire ! Alors si vous aussi, l'envie de rire vous assaille, tenez-vous bien les côtes, ça tangue fort !

Ah les analyses politiques de premier tour, un vrai bonheur pour le parti-d’en-rire !

Avec la photo de Marion Maréchal Le Pen suggérant (en mode subliminal) qu'elle fait un salut nazi sur la première page du quotidien de la bien-pensance et de la servilité réunies, le ton est donné. Ce n'est même plus de la manipulation, c'est d'une bêtise, d'une ignorance crasse et d'une inculture élevées au rang de valeurs fondatrices, pour une décrépitude annoncée de toute une classe politique et de ses serviteurs les plus zélés.
On sent beaucoup moins d'imagination, quand il s'agit de braquer les projecteurs sur ce qui s'apparente bien souvent à des délits d'initiés, des conflits d'intérêt, des collusions sulfureuses, une politique exclusivement électoraliste conjuguée à un clientélisme permanent, des enrichissements douteux. Autant de pratiques qui ont pignon sur rue au sein du pouvoir dans notre « magnifique » région. Cachez donc cette lie que je ne saurais voir ! C'est vrai elle serait magnifique cette région, s'il n'y avait pas tous ces imbéciles pour la polluer !
La République est en danger ? Mais il faut retourner sur les bancs de l'école et encore, cela ne serait même plus suffisant ! La République est en danger parce que 30 ans d'abrutissement d'une classe politique inepte et d'atrophiés du cerveau l'ont mise en danger. Tout de même vous reprendrez bien un peu de la bonne sou-soupe, pour qu'on puisse continuer comme avant, vous n'allez pas nous lâcher, tout cela n'est pas bien grave ?
Les dévots de l'ex UMP s'étalent sur les réseaux sociaux tous plus hypocrites et lamentables les uns que les autres en saluant le « courage » du PS. Et les électeurs du PS n'ont pas de mots assez durs pour signifier leur dégoût de cette débandade, décidée une fois de plus sur leur dos et qui les verra disparaître pour longtemps de la région ! Quel que soit le résultat du deuxième tour, la démocratie a perdu et tous les cons peuvent s'en féliciter. Aux municipales de Brignoles cela a suffi pour se débarrasser de la gauche... et faire bien pire, aux départementales de Garéoult, cette même gauche candide (le mot est faible) a pu mesurer le niveau de duplicité de la droite. Pourvu que ça dure.



dimanche 6 décembre 2015

Minable, médiocre, manipulatrice ! C'est la politique « 3M » qu'ils prétendent nous offrir.

Minables ils le sont, dans la médiocrité ils se complaisent, dans la manipulation ils se rassurent... Alors qu'un tiers des jeunes électeurs a voté FN, alors que plusieurs avertissements ont été signifiés élections après élections, que nous ont proposés les leaders des mouvements politiques ? Les mêmes ramassis ahurissants de lieux communs et de recettes faisandées, les mêmes postures de politiciens bornés, les mêmes justifications pitoyables !
C'est dans la difficulté qu'on peut véritablement mesurer la capacité d'une soi-disant « élite » à se hisser à la hauteur des enjeux que nous devons surmonter et dont elle est responsable dans sa quasi-totalité.
En tout premier lieu la bonne vieille recette de la peur et de la menace est devenue, alors même qu'il est décerné un blâme à son adversaire pour cette raison, le centre d'une stratégie savamment orchestrée. Vichy est revenu sur le devant de la scène (entendu sur LCP), nous confortant au passage dans l'idée que la culture des élus souffre aujourd'hui de sérieuses et graves lacunes qui nous en apprennent davantage sur leur véritable niveau.
Ensuite vient le procès en illégitimité pour inexpérience. Là nous atteignons les sommets de la veulerie politicienne et de l'indécence. Car la situation actuelle n'est rien d'autre que le résultat de l'incapacité de professionnels de la politique totalement irresponsables, qui cristallisent sur eux la détestation d’un grand nombre de citoyens.
S'ensuivent les postures faites de valse-hésitation sur fond de calculs sordides, toujours sur le dos des citoyens. Pour couronner le tout, un microcosme qui a ruiné intellectuellement, moralement et économiquement ce pays et ses collectivités aura (probablement) réussi à se maintenir au pouvoir. La gauche multiplie les additions pathétiques, en espérant se refaire la cerise aux prochaines échéances et la droite conserve le champ libre, en contraignant son challenger à prendre une décision qu'elle-même n'aurait bien entendu jamais prise. Il est inutile de se faire la moindre illusion, la décision était prête avant même le premier tour, accréditant du même coup la thèse « UMPS » sur deux partis, « à toi, à moi », qui n'en sont plus à un effondrement moral près ! Après nous, le déluge, à moins que ce soit plutôt avec nous !
Certes les électeurs ne votent plus le petit doigt sur la couture du pantalon, mais ils restent pour une bonne part terriblement crédules. Pris ainsi entre « une certaine droite la plus bête du monde » et « une certaine gauche la plus conne du monde », des citoyens dans leur très grande majorité, risquent fort d’être, une fois encore, les grands cocus de la démocratie à la sauce française. Pour une fracture encore plus profonde et durable qui laissera de graves séquelles, rien n'est plus certain. Ce ne sont certes pas la plupart des élus actuels, au vu de leur notoire inculture, qui y verront et changeront quoi que ce soit, mais ils vous diront qu'ils vous ont entendus ! Alors, heureux ?



jeudi 3 décembre 2015

Quel mépris !

Quel mépris en effet pour l'électeur. Rien ne lui sera épargné. Le système des partis a anéanti toute forme d'espérance, faisant place nette à la traditionnelle leçon de bonne conduite, dont la stricte observation délivrera le brevet de citoyen responsable. Le précieux sésame, en revanche, sera décerné par des femmes et des hommes d'appareils, hors sol pour la plupart, qui prétendent briller de mille feux, mais ne sont ni coupables, ni davantage responsables de quoi que ce soit.
Le message est on ne peut plus clair : ne nous emmerdez pas, mettez le bon bulletin dans l'urne pour qu'on puisse continuer à vous rouler tranquillement dans la farine et pourquoi pas nous servir en toute impunité. Quand le jeu n'est pas troublé par l'orchestration de manipulations visant plus à éliminer qu'à soutenir ! Plus c'est gros, plus ça passe. Ce ne sera ni la première fois, ni la dernière (l'élection présidentielle de 1981 fut un modèle du genre).
Il y a bien longtemps que plus aucun maître à penser ne vient nourrir et enrichir le débat politique, à gauche comme à droite. A peine le pays vient-il de terminer une échéance électorale qu'il se retrouve pris au piège de la suivante avec son contingent de postures politiciennes. Incapables de remises en question, les politiciens espèrent toujours refourguer les vieilles recettes dans un emballage usagé.
Le matraquage s'intensifie grâce à un déluge de sondages, des scénarios pathétiques d'entre deux-tours, un parti pris médiatique, des soutiens censés apporter une soi-disant caution morale. Pour nous infliger une inconsistance des idées, le constat de la défaillance chronique des élus, un appauvrissement intellectuel et moral permanent, une culpabilisation larvée et rampante des esprits. En prime, on tente pour faire passer la pilule, de vous faire le coup de l'hypocrite émotion. A vot' bon coeur messieurs dames...

Eh bien les électeurs votent (ou pas) comme ils le souhaitent, ils pensent (ou pas) comme ils l'entendent et ils se choisissent (ou pas) les donneurs de leçon et les maîtres à penser comme ils le désirent. Ce prêt à penser ou à voter, bien propre sur soi, est peut-être bon pour des ganaches, pas des citoyens qui entendent ne pas ou plus se laisser manipuler, par des incapables, des sots ou des profiteurs.