mardi 22 décembre 2015

Un peu de vérité ne peut qu'aider à faire passer de gros mensonges.

Ah qu'on aime le traitement de l'information prédigérée pour masses laborieuses qui ne connaissent pas leur bonheur d'avoir une presse aussi libre et indépendante... de servir la bonne sou-soupe. Au menu cette semaine, la transmission par la HATVP des dossiers Le Pen, père et fille, avec le même article formaté pour quasiment toute la presse ! Il est certain que sans informateur, Mediapart n'aurait pu mener à bien l'affaire Cahuzac, mais sans Mediapart il n'y aurait jamais eu d'affaire Cahuzac !
L'infraction est passible de 45.000 euros d'amende, trois ans de prison et dix ans d'inéligibilité au titre de la loi pour la transparence de la vie publique. C'est que depuis l'affaire Cahuzac justement, le monde politique a su se doter d'une législation sévère et contraignante. Du genre panpan cucul ! Car personne n'y croyait sérieusement, mais avec Yamina Benguigui, la première et la seule jugée en première instance à ce jour, qui ressort avec un verdict digne des annales : coupable... mais dispensée de peine, une relaxe new look en quelque sorte, le doute n'est plus de mise.
On attend donc avec anxiété la décision du procureur concernant les dossiers transmis par la haute autorité sur Patrick Balkany (un très bon client), sans oublier sa femme Isabelle qui ne lui cède rien dans le domaine, Bernard Brochand, Serge Dassault (autre bon client), Lucien Degauchy, Bruno Sido, Aymeri de Montesquiou (moins connu mais client sérieux également), Dominique Tian, Thierry Robert et last but not least Josette Pons alias Madame la Duchesse.
Sûrement un bon marronnier pour la presse. Pour le sérieux et la crédibilité de la transparence de la vie publique ou ceux de l'investigation journalistique en revanche (sauf rares mais notables exceptions), il est urgent d'attendre.

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