dimanche 27 septembre 2015

Il n'existe pas de démocratie sans citoyens éclairés !

Qui est mieux à même et mieux qualifiée pour porter cet éclairage, qu'une presse libre et indépendante ? Elle a bien existé dans des temps anciens, avec des personnalités pouvant se prévaloir du titre de journaliste. Aujourd'hui, à de rares exceptions près, nous avons une presse qui n'est plus que l'ombre d'elle-même, faite de passe-plats, perfusée à coups de subventions et de commandes publiques, aussi lisse et uniforme que la pensée unique. A ce titre une double page dans Var Matin pour nous parler du bilan de la municipalité brignolaise, quand un entrefilet y suffirait amplement, nous a laissé pantois.

"De par notre fonction, ce sont surtout les râleurs qui viennent nous voir..." mais quel mépris Madame la Duchesse. Et s'ils venaient plutôt parce qu'ils sont excédés de l'incapacité de leurs élus à faire autre chose que de beaux discours et de belles promesses ? Ah il est certain qu'échanger, comme vous le dites, de manière informelle (autrement dit parler pour ne surtout rien dire), est à la portée du premier venu... nous en convenons.
"L'heure des grandes dépenses publiques a vécu. Les Brignolais semblent le comprendre et l'accepter...". Ils ont surtout compris que l'imagination n'est pas au pouvoir et qu'ils se sont fait avoir, parce qu'ils voulaient y croire encore une fois. L'espoir fait vivre. L’union leur paraissait salutaire, elle s’avérera une faillite sournoisement masquée et organisée. L’apanage des très petits. Ce n'est certes pas la première désillusion, l'avenir dira s'il y en aura d'autres.
"La commune a un formidable potentiel...", bien sûr, le département aussi, la région aussi, le pays aussi, c'est une phrase à haut pouvoir recyclable pour élu en manque cruel d'idées. Rien ne nous sera épargné avec Brignoles qui "a souffert un temps de son image FN". Non chère madame, une commune n'a jamais eu à souffrir d'une image qu'elle n'a jamais revendiquée et essentiellement destinée à manipuler les opinions, elle a en revanche toujours eu à souffrir d'élus médiocres, affairistes, clientélistes ou politicards, voire tout cela à la fois !
« Nicopolis en ébullition, la zone des Consacs qui connaît une nouvelle jeunesse... », nous nous prenons à rêver qu'un jour nous soit épargnée l'emphase, si précieuse aux esprits creux.
Que dire ensuite de ce magnifique couplet sur « la région qui ne doit pas tomber aux mains du FN », il y a pourtant bien pire que tomber aux mains du FN. C'est tomber dans l'à peu près systématique, dans l'approximatif méthodique, dans le mensonge culturel, dans la combine institutionnelle, autant de vertus d'une ploutocratie qui a pignon sur rue. Oui vraiment, il y a pire. D'ailleurs, notre petit doigt nous dit que les petites combines d'appareil pour les régionales ont fâché beaucoup de monde. Nous pourrions bien assister à un "remake" des sénatoriales.
Pour ce qui est de la communauté d'agglomération, nous atteignons hardiment les sommets du « foutage de gueule ». Après avoir fait perdre des millions d'euros au territoire à coup d'arguties politiques de comptoir, on tente de nous expliquer maintenant qu'il n'y a pas de véritable problème. Comprenez le contraire, bien évidemment. Alors proposons, nous serions ainsi prêts à soutenir une future présidence du maire de Saint-Maximin pour une future agglomération, avec une équipe digne de ce nom. Que pourrait bien y perdre de plus Brignoles qu'elle n'a déjà perdu ? Au contraire elle y gagnera des personnes compétentes et dynamiques, par-delà les étiquettes. Car on veut bien positiver en cessant la critique, mais pour des choses sérieuses qui en valent la peine, sacrebleu ! Devenir de paisibles veaux ou même des loups de salon n’a jamais été une ambition chez nous. Des réjouis d'hier qui se sont transformés en mécontents, fâchés, choqués, contestataires, énervés, déçus, récriminateurs, insatisfaits, protestataires, contrariés, furieux, nous en croisons beaucoup, mais si c'est pour faire des ronds dans l'eau...

mardi 22 septembre 2015

Quand incapacité et instrumentalisation deviennent des armes de destruction massive (bien réelles celles-ci) dans les mains des élus !

Les collectivités s'insurgent contre un gouvernement décidé à réduire drastiquement leurs dotations ! Dire que ça sent la récupération politique à plein nez est une litote. Pour comprendre de quoi il s'agit vraiment, voici quelques clés et pour faire simple : 

Le produit des dotations aux collectivités territoriales est constitué de prélèvements opérés sur le budget de l'Etat. Il y a deux types de dotation : 
- de fonctionnement (la plus importante), qui s'applique aux communes, groupements de communes à fiscalité propre, départements, et régions depuis 2004 avec part forfaitaire et péréquation (compensation des plus défavorisés).
- d'équipement, qui s'applique aux départements, certaines communes et groupements de communes.
La dotation globale de fonctionnement atteignait les 40 Milliards d'euros en 2014. C'est elle qui va supporter la baisse de 3,6 milliards d'euros par an sur trois ans. S'y ajoute d'autres dotations de fonctionnement spécifiques (instituteurs par exemple...).
La dotation globale d'équipement a fusionné récemment avec la dotation d'équipement des territoires ruraux, ensemble elles ont atteint environ 840 millions d'euros en 2014. S'y ajoute des dotations et fonds de compensation à caractère essentiellement fiscal.

Certes l'effort à consentir va être colossal, mais ce seront bien au final les citoyens lambda qui devront supporter l'inconscience d'élus inaptes à réformer, mais toujours dégourdis pour vivre très largement au-dessus de leurs moyens et de leurs capacités réelles. Tout cela pour revenir en 2017 à... 3% de déficit budgétaire, autrement dit moins de dette délibérée, mais toujours de la dette.

Pourquoi s'agit-il d'une instrumentalisation purement politicienne ? Pour plusieurs raisons que nous énumérons ici :
La droite a longtemps reproché à la gauche (à juste titre) son empressement à vider les caisses plutôt que de les remplir. Aujourd'hui il s'agit justement d'arrêter une gabegie suicidaire de l'Etat, entamée depuis plus de 30 ans par tous les gouvernements successifs. Ce n'est même plus une obligation, c'est devenu une question de survie.
On savait que le niveau des élus est en constante diminution mais de là à dire qu'ils ont une mémoire de poisson rouge, il n'y a qu'un pas que nous franchissons allègrement. Nicolas Sarkozy, François Baroin, Hervé Morin avaient successivement préconisés gel et réduction drastique des dotations, quand ils étaient au pouvoir. Mais ça c'était avant ! Nous sommes meilleurs quand il s'agit de donner des leçons de gestion aux autres pays.
A moins de vivre dans une grotte au fin fond du Var depuis 30 ans, sinon chacun sait que la France n'est plus en capacité de boucler un budget en équilibre depuis des lustres. Augmentant d'autant la dette, année après année. Ce qui veut dire que pour pouvoir honorer ses engagements, l'Etat doit emprunter sur les marchés. Il est assez difficile d'expliquer à des Français soi-disant assistés qu'il faut qu'ils se bougent, pendant que les élus se comporteraient comme des irresponsables sans imagination, mais pas sans continuer leur train de vie inacceptable et infondé.
Malgré l'effondrement du prix du baril de pétrole, malgré un euro à quasi parité avec le dollar, malgré des taux d'emprunt extrêmement bas diminuant d'autant le montant des intérêts à rembourser, notre PIB stagne depuis des années et notre dette continue de croître inexorablement. L'effort est trop important nous dit-on, il faudra alors demander à un chef de famille surendetté, comment son banquier se montre particulièrement généreux quand il s'agit de le rembourser ! Il faudrait négocier ? C’est probable pour les collectivités les plus défavorisées, mais la marge est bien étroite.

Le président de la chambre régionale des comptes PACA*, tout en reconnaissant l'ampleur de la tâche sur cette question de la baisse des dotations, finit par lâcher cette petite bombe : "On est un peu surpris par le manque d’anticipation. Des collectivités, y compris très grandes, sont en situation de ne plus dégager d’autofinancement pour financer les emprunts. Dans ces cas, on est dans l’imprévision, l’amateurisme." Avis aux amateurs... 

* Interview tv83

samedi 19 septembre 2015

Miscellanées politiques

Il ne s'est rien passé au conseil municipal du 18 septembre à Brignoles. C'est donc qu'il n'y a rien à faire à la municipalité... L'essentiel se trouvait en marge des délibérations, d'abord avec l'assujettissement définitif des deux frondeurs frontistes qui ne manquent pas une occasion de lustrer la collection d'escarpins de Madame la Duchesse. Ils seront parfaitement assortis à leurs nouveaux "amis", ce sera ton sur ton ! Ensuite par la nouvelle passion du directeur de cabinet de Madame, en tant que pigiste à Var Matin, à moins qu'il ne soit engagé pour corriger les fautes d'orthographe"s" du journaliste de service pendant le conseil... A part ça, rien à signaler d'important dans la meilleure ville du meilleur des mondes.

Samedi 19, grande messe des maires à Brignoles destinée à interpeller les administrés sur leur situation précaire, question finances. Enfin selon quelques sources, grande messe est un terme très exagéré, ça ressemblait plus aux vêpres dans la stricte intimité de la chapelle. Il y a tout de même des coups de pied occultes qui se perdent ! On empêche ici ou là les réunions politiques pour des prétextes douteux ; on se moque des personnes défendant des modèles de service à vocation moins financière et plus humaine ; on fustige un gouvernement pour son train de vie quand on fait perdre des millions d'euros à la collectivité ; on dénonce un système axé sur l'assistanat en venant s'épancher devant les administrés sur la baisse drastique de dotations, conséquence d'un endettement abyssal du pays, que sa propre famille politique a pourtant soi-même contribué à laisser filer et dont les collectivités vont devoir prendre leur part, quoi qu'il advienne. Nous y reviendrons en détail, car on se moque vraiment du monde.

Tous les amoureux de la nature seront désormais heureux de savoir que la grande prêtresse de l'écologie de comptoir "pragmatique et modérée", que Nico toujours aussi gaffeur bade en lâchant qu'il la trouve plus sexy que les autres grandes prêtresses (Duflot, Joly, quel que soit notre avis sur les intéressées, chacun appréciera le rapport... on nous a déjà fait le coup avec Rachida) est en bonne place pour défendre les intérêts du Gaz de schiste et d'un Monsanto à la française réunis dans le Var. Pour traverser l'atlantique à la rame il faut certes du caractère, des bras et les sous de papa, pas forcément un cerveau ! Ce n'est tout de même pas nous qui avons écrit « OGM, pesticide, nucléaire, diesel, Gaz de schiste, ce sont des choix, des leviers possibles pour assurer la pérennité de l’espèce humaine ». Sans parler de ses opposants, même à droite ce genre d'idiotie agace prodigieusement et à juste titre.

vendredi 18 septembre 2015

Jeux de dupes, jeux de vilains (suite)

Visiblement notre journal local a décidé que la publication de la liste des "républicains" pour les régionales était un... non-événement, à peine digne d’être commenté ! Par certains côtés, nous ne pouvons leur donner tort. La tête de liste pour le Var, déjà peu réputée pour des prises de parole d'une grande portée politique, nous inflige ainsi un consternant "une fille extra" pour nous vendre la dernière foucade de Nico, qui a tordu sans surprise le bras au grand manitou du Var, pour la placer n° 2 ! Que dire des 5 places royales offertes à une UDI moribonde, dont à peine 3 éligibles, présentées comme la preuve d'une magnifique fusion de la droite. Sa présidente pourra maintenant se pavaner dans les locaux de la région, où elle pourra continuer à faire la démonstration de sa vacuité politique déjà maintes fois prouvée. Surtout qu'après la leçon reçue aux sénatoriales, il y avait peut-être matière à se montrer plus... intelligent, mais que nenni, bourrins un jour, bourrins toujours !

Notre duchesse a pour sa part réussi à placer son poulain (celui qui gagne quand vous perdez !) , certes en position inéligible, mais sur la liste tout de même pour qu'il prenne bien la lumière avant de sortir de sa boîte de diablotin, afin de mieux vous surprendre et vous couillonner. Le commentaire de VM le concernant "les territoires sont représentés dans leur diversité" mériterait le grand prix de l’humour journalistique. Quant à la dernière passade de la duchesse concernant la nouvelle marquise des préaux, il semble que la rouerie et les capacités financières de la dame l'auront emporté sur tout le reste. Mais existait-il vraiment un reste ? Rien n’est moins sûr.

A se demander si le grand manitou du Var, n'a pas délibérément savonné la planche avant même de commencer la campagne, cela n'aurait rien d'une véritable surprise, tant l’attelage qui vous est servi est probablement plus taillé pour lustrer les confortables fauteuils de l’hôtel de région.

jeudi 17 septembre 2015

Jeux de dupes, jeux de vilains.

Il aura suffi d'un claquement de doigt à Nico pour que sa dernière petite protégée, nous avons nommé Maud Fontenoy, intègre séance tenante et dans une place royale la liste cadenassée des régionales pour le Var. Provoquant derrière elle quelques mouvements de chaises musicales dont les politiques ont le secret. Avec le sacrifice de la nouvelle "lubie" de Madame la Duchesse, qu'elle a sans nul doute réussi à extorquer au grand manitou du Var. Question de rang, la lubie a fait les frais des foucades de Nico avec un recul sur la liste qui a dû lui laisser les fesses bien rouges ! La légitimité de la donzelle ? Celle d'être parfaitement Sarko compatible, il a même de grandes ambitions pour elle, puisqu'elle devrait normalement avoir pour tâche de sauver la planète une fois qu'il sera revenu au pouvoir, excusez du peu.

Cette dernière a certes montré dès son plus jeune âge un caractère affirmé en traversant l'océan atlantique à la rame, mais ça ne suffira pas à nous émerveiller et à nous la rendre crédible, sans toutefois lui dénier quelques mérites certains. Mais nous pourrions en citer des dizaines d'autres, tous plus légitimes les uns que les autres. Car c'est aussi la fifille à son papa (pdg d'un immense groupe immobilier), ça aide quand même un peu, qui s'est déjà présentée sans succès aux élections régionales d'Ile de France sur la liste de... Jean-François Copé, avant de croiser le chemin de son nouveau protecteur (qui s'enflamme aussi vite que DSK, mais reconnaissons-le, en moins douteux) et de découvrir le Var qu'elle aime déjà à la folie, n'en doutez pas. C'est aussi une contorsionniste de l'écologie puisque dans le même temps qu'elle nous assure fièrement : « Sauver l’océan, c’est sauver l’Homme », elle n'est pas moins fière de nous asséner pêle-mêle sa croyance au gaz de schiste (qu'elle qualifiera d'atout écologique, fallait y penser !), aux ogm, aux pesticides. Pas folle la guêpe, l'écologie c'est bien mais la politique c'est encore mieux.

Notons tout de même qu'elle n'était pas le premier choix de Nico qui lui préférait "l'autre"... Nico. Celui-ci ayant décliné l'offre et pris de sérieuses distances avec l'envahissante donzelle, l'ex (futur ?) président saura s'en contenter, n'hésitant pas à surjouer les éloges à la dame. Intelligente ? Sûrement, mais d'une intelligence qui ne respire pas l'authenticité de l'engagement politique au service des concitoyens. C'est notre opinion bien entendu, pourtant il y a d'autres raisons de ne pas être dupes, en particulier le fait d'accepter la bouche en cœur ce fait du prince, qui ne paraît pas de nature à placer une carrière politique sous les meilleurs auspices.

lundi 14 septembre 2015

Spéciale élections régionales, apportée par un vent du sud qui murmure à l'oreille des iconoclastes que nous sommes.

Vous désirez ardemment réussir en politique ? Il faudra alors démontrer une aptitude certaine à la perfidie, l'asservissement ou plus prosaïquement au traditionnel graissage de patte. Mais ne désespérez pas, à ce prix votre gratification sera à la hauteur des petitesses déployées pour l'occasion. Ploutocratie et népotisme restent l'avenir du Var et il faut croire qu'il existe suffisamment d'administrés pour en redemander. Notablement plus qu'ailleurs ? Infiniment plus, c'est indéniable ! On comprend d'un coup, l'attirance toute particulière que suscite la « Marine ». Ce n'est pas le moindre des paradoxes de son parti longtemps honni et infréquentable, d'être en passe de faire œuvre de salubrité publique aux yeux de nombreux électeurs. La culpabilité qu'on souhaite faire endosser à ces derniers, à seule fin de manipulations politiciennes, ne fonctionnant plus vraiment.
Pour autant nous n'avons nulle intention de dresser un stérile tableau d'avantages comparés. Il s'agit de revenir sur l'élaboration d'une liste pour les régionales dans la droite ligne des pratiques locales, venant d'un parti qui entend confisquer le mot « républicains », quand « ripouxblicains » suffirait parfois à caractériser bon nombre de ses membres. Disons-le tout net, la seule perspective pour la droite de gagner (peut-être) ces élections en paca, après les avoir systématiquement et délibérément torpillées par le passé pour éviter à tout prix qu'un potentiel collègue et néanmoins concurrent du département voisin ne prenne trop la lumière, a suscité pléthore de vocations opportunistes. Malheureusement pour les électeurs, les places ne sont pas ouvertes aux plus capables et compétents, mais bien entendu aux plus serviles, voire aux plus généreux donateurs quand ce ne sont pas les plus nuisibles qui sont ainsi mis en avant pour d'obscures raisons clientélistes. A l’image des européennes, les partis préfèrent envoyer siéger à de rares exceptions près les plus médiocres, ils auront au moins le bon goût de jouer les carpettes, nous infligeant leurs insupportables certitudes d’un air le plus niais possible, pour au final faire où on leur dit de faire. Une véritable religion ici. 

Pain béni pour Madame la Duchesse qui n'a pas renoncé à faire rentrer par la fenêtre celui qu'elle n'a pu faire rentrer par la porte royale. Monsieur oui-oui en personne. Quoi de mieux pour couillonner encore plus les électeurs, qu'une future tête de liste affublée d'une vice-présidente fantoche du département et d'une non moins fantoche future conseillère régionale, qui pourra au passage arrondir des fins de mois déjà durement affectées par un vilain impôt de « solidarité » sur la fortune. Le coup fourré vis à vis d'un premier adjoint au pouvoir aussi proche du zéro absolu que certains « QI » municipaux, ne nous a pas non plus échappé, mais il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Il est toujours aussi nécessaire de ne jamais se séparer d’une longue cuillère pour souper avec le diable...

D'un vide intellectuel et culturel sidéral, motivés par leur seule cupidité, bien des élus aimeraient nous convaincre qu'ils ont une utilité, c'est pourtant tout le contraire ! Rions encore un bon coup, c'est tellement facile avec Monsieur oui-oui, qui selon plusieurs sources vous confie d'un air pénétré (...) qu'il n'est pas intéressé par une place. Pour un affairiste notoire qui possède déjà les clés de la ville, sans être en reste sur la communauté de communes, suppléant son égérie au parlement (gros soupirs face à tant de vacuité concentrée), suppléant l'ex futur vice-président du conseil départemental, en embuscade sur la liste des élections régionales, sans compter des fonctions au sein de la cciv pour le moins très étonnantes, c'est désopilant. Mais sinon tout va bien pour lui et n'allez surtout pas croire qu'il existe une once de jalousie dans nos propos, vous ne pouvez être jaloux du vide, cela n'aurait aucun sens. Terminons-en avec l'UDI, ce parti croupion sur lequel l'UMP locale ou nationale lève la patte chaque fois qu'elle a besoin de se soulager, déjà en état de mort cérébrale dans le département, l'acte de décès est désormais en préparation. Morale de l'histoire : il est définitivement vain d'aller à Canossa, quand une bonne chèvre estampillée « ump » (ça ne manque pas) fera parfaitement l'affaire.

mardi 8 septembre 2015

Vive la rentrée !

Ce n'est pas par manque de sujet que nous nous sommes laissés aller à un peu de farniente, mais par lassitude de la bêtise portée à son paroxysme. Celle contre laquelle vous n'avez aucune espèce d’emprise, mis à part l’opportunité de donner tout son sens au mot "infini".

C'est ainsi, mais revenons à nos moutons si l’on puit dire, il est un sujet qui nous tient plus particulièrement à cœur. Il s'agit de la future (ex ?) communauté d'agglomération. Comme nous le savons tous, cette dernière n'a pu voir le jour, conséquence dans un premier temps de bouderie par communes interposées afin de déterminer qui avait la plus grosse, ou alors c'était très bien imité ! Mais on allait voir ce qu'on allait voir, une fois la tragi-comédie des municipales 2014 derrière nous. Bien entendu, il n'en a rien été. Et pour cause, à part quelques brignolais (de moins en moins nombreux, il faut le reconnaître) et leur culte rendu à Madame la Duchesse et ses caniches, il n'existe plus grand monde pour se faire hara-kiri sur l'autel de l'incapacité et du foutage de gueule réunis. Il serait donc particulièrement de mauvais goût de reprocher aux Saint-Maximinois, leur premier magistrat en tête, d'envoyer gentiment balader aux calendes grecques, un projet qui les mettrait sous la coupe réglée d'une ploutocratie qui ne dit pas son nom. Ils se connaissent tellement. Il est vrai aussi qu’ils ne cachaient pas leur satisfaction de nous avoir refilé la "patate chaude" les Saint-Maximinois, mais ceci est une autre histoire... 

Proposons à Saint-Maximin siège et présidence et vous constaterez que tout redeviendra beaucoup plus simple. Certes ce serait donner quitus à une hégémonie sans partage de l’ancien président tout puissant du département. Elle n'a pas fait que du bien à Brignoles, mais d'un autre côté peut-on reprocher à un élu d'avoir défendu vaille que vaille les intérêts de sa commune d'adoption ? Ne serait-ce pas plutôt les manquements successifs et répétés des élus brignolais qu'il faudrait fustiger. Cela n'irait par ailleurs ni dans le sens de l'histoire, ni davantage dans l'intérêt des Brignolais (encore que rien n’est moins sûr), mais au vu de la démonstration de dynamique et de savoir-faire d'un côté et de son exact opposé de l'autre, force est de constater qu'il existerait enfin une logique dans ce département ! Pas forcément une logique politique, mais une logique tout de même.

Entre la Sainte-Baume qui rêve maintenant du grand large à l'ouest et Val d'Issole qui n'en peut plus de ce bourbier néfaste, privant ainsi le territoire d'une manne certaine, on préférera sans nul doute sacrifier l'intérêt du territoire sur l'autel des petites politicailleries entre "amis". Celui-ci a vu défiler des générations d'élus varois. Comme le chiendent, vous croyez vous en débarrasser et il revient encore plus vivace qu’avant. Bien évidemment, on a les élus qu'on mérite, de fait il semblerait que nous ne méritions vraiment pas grand-chose !