lundi 14 septembre 2015

Spéciale élections régionales, apportée par un vent du sud qui murmure à l'oreille des iconoclastes que nous sommes.

Vous désirez ardemment réussir en politique ? Il faudra alors démontrer une aptitude certaine à la perfidie, l'asservissement ou plus prosaïquement au traditionnel graissage de patte. Mais ne désespérez pas, à ce prix votre gratification sera à la hauteur des petitesses déployées pour l'occasion. Ploutocratie et népotisme restent l'avenir du Var et il faut croire qu'il existe suffisamment d'administrés pour en redemander. Notablement plus qu'ailleurs ? Infiniment plus, c'est indéniable ! On comprend d'un coup, l'attirance toute particulière que suscite la « Marine ». Ce n'est pas le moindre des paradoxes de son parti longtemps honni et infréquentable, d'être en passe de faire œuvre de salubrité publique aux yeux de nombreux électeurs. La culpabilité qu'on souhaite faire endosser à ces derniers, à seule fin de manipulations politiciennes, ne fonctionnant plus vraiment.
Pour autant nous n'avons nulle intention de dresser un stérile tableau d'avantages comparés. Il s'agit de revenir sur l'élaboration d'une liste pour les régionales dans la droite ligne des pratiques locales, venant d'un parti qui entend confisquer le mot « républicains », quand « ripouxblicains » suffirait parfois à caractériser bon nombre de ses membres. Disons-le tout net, la seule perspective pour la droite de gagner (peut-être) ces élections en paca, après les avoir systématiquement et délibérément torpillées par le passé pour éviter à tout prix qu'un potentiel collègue et néanmoins concurrent du département voisin ne prenne trop la lumière, a suscité pléthore de vocations opportunistes. Malheureusement pour les électeurs, les places ne sont pas ouvertes aux plus capables et compétents, mais bien entendu aux plus serviles, voire aux plus généreux donateurs quand ce ne sont pas les plus nuisibles qui sont ainsi mis en avant pour d'obscures raisons clientélistes. A l’image des européennes, les partis préfèrent envoyer siéger à de rares exceptions près les plus médiocres, ils auront au moins le bon goût de jouer les carpettes, nous infligeant leurs insupportables certitudes d’un air le plus niais possible, pour au final faire où on leur dit de faire. Une véritable religion ici. 

Pain béni pour Madame la Duchesse qui n'a pas renoncé à faire rentrer par la fenêtre celui qu'elle n'a pu faire rentrer par la porte royale. Monsieur oui-oui en personne. Quoi de mieux pour couillonner encore plus les électeurs, qu'une future tête de liste affublée d'une vice-présidente fantoche du département et d'une non moins fantoche future conseillère régionale, qui pourra au passage arrondir des fins de mois déjà durement affectées par un vilain impôt de « solidarité » sur la fortune. Le coup fourré vis à vis d'un premier adjoint au pouvoir aussi proche du zéro absolu que certains « QI » municipaux, ne nous a pas non plus échappé, mais il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Il est toujours aussi nécessaire de ne jamais se séparer d’une longue cuillère pour souper avec le diable...

D'un vide intellectuel et culturel sidéral, motivés par leur seule cupidité, bien des élus aimeraient nous convaincre qu'ils ont une utilité, c'est pourtant tout le contraire ! Rions encore un bon coup, c'est tellement facile avec Monsieur oui-oui, qui selon plusieurs sources vous confie d'un air pénétré (...) qu'il n'est pas intéressé par une place. Pour un affairiste notoire qui possède déjà les clés de la ville, sans être en reste sur la communauté de communes, suppléant son égérie au parlement (gros soupirs face à tant de vacuité concentrée), suppléant l'ex futur vice-président du conseil départemental, en embuscade sur la liste des élections régionales, sans compter des fonctions au sein de la cciv pour le moins très étonnantes, c'est désopilant. Mais sinon tout va bien pour lui et n'allez surtout pas croire qu'il existe une once de jalousie dans nos propos, vous ne pouvez être jaloux du vide, cela n'aurait aucun sens. Terminons-en avec l'UDI, ce parti croupion sur lequel l'UMP locale ou nationale lève la patte chaque fois qu'elle a besoin de se soulager, déjà en état de mort cérébrale dans le département, l'acte de décès est désormais en préparation. Morale de l'histoire : il est définitivement vain d'aller à Canossa, quand une bonne chèvre estampillée « ump » (ça ne manque pas) fera parfaitement l'affaire.

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