samedi 1 octobre 2016

C'était la rentrée des cancres à Brignoles !

Nous parlons bien sûr de la reprise des conseils municipaux. Un effectif clairsemé pour un concert de vacuité, de lieux communs, de servitude, de louanges autoproclamées, d'insignifiance. Définitivement insipide, inodore et sans saveur. La précaution de déclarer hors concours l'histrion que plus personne n'écoute, mis à part lui-même, n’aura pourtant pas suffi. Un personnage sorti tout droit de la présipauté du Groland. La charité chrétienne nous commande de ne pas en ajouter davantage. Que dire, sinon qu'il n'y a rien à dire ou au contraire tellement. Nous ne savons plus très bien si les conseils municipaux sont à l'image de Brignoles, ou si Brignoles est à l'image desdits conseils. Dans les deux cas, c'est une Berezina politique, un Waterloo de la pensée humaine.
Il nous revient en mémoire l'oukase du premier adjoint de Saint-Cyr-sur-Mer, en 1989, quand il eût l'outrecuidance de se présenter (et de gagner) contre le premier magistrat en exercice, notre duchesse en personne ! Il gère aujourd'hui la destinée de la troisième ville du Var qui, à ce qu'on dit, n'a pas à s'en plaindre. les Saint-Cyriens avaient cherché l'erreur et ils avaient trouvé ! Il est vrai qu’une agrégation en sciences économiques et un titre de professeur des universités ne font pas tout, mais aident un peu à réfléchir, tout de même. Il nous revient aussi en mémoire le camouflet infligé à notre inénarrable monsieur oui-oui dans son propre fief, prié d'aller se faire voir ailleurs. Ailleurs se fut à Brignoles, imploré par une cohorte de noblaillons teigneux et intronisé sans vaseline dans le fondement des Brignolais, qui vraiment, n'en avaient cure.
Imaginez-vous cette gestion démultipliée dans la future agglomération. Non ? Vous avez du mal ? Nous aussi, or voilà bien ce qui va se produire. Que ce soit la brune ou la blonde, chacune désespère sur son propre territoire, dans son propre camp, c'est vous dire que dans tous les cas de figure, vous l'avez, nous l'avons dans l'os, au moins jusqu’en 2020. Vous n'êtes pourtant pas au bout de vos surprises, loin de là.
Le rififi de Tourves, c'est quand même autre chose, voilà des conseillers municipaux avec une colonne vertébrale. Preuve qu'il en existe. Voilà des conseillers municipaux qui n’entendent pas faire où on leur dit de faire, parce qu’il leur reste un fond de dignité, d’audace et de caractère. Les arguments du maire pour sa défense, relèvent du gag absolu, nous y reviendrons, comme nous reviendrons sur l'enterrement de première classe de la (bonne) gestion politique, programmé sur notre territoire.

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