mercredi 12 octobre 2016

Ah l’image de Brignoles, ah l’image de Madame la Duchesse, ah l’image de la municipalité, ah l’image du Var !

Les images nous les laissons volontiers aux adorateurs d’icônes.

Savoir qu’une employée municipale s’est faite violemment agressée en plein centre-ville, est une fois de trop. Alors non, il n’est pas question de cacher les ordures sous le tapis, au prétexte de ne pas donner une mauvaise image.
Savoir qu’un cocktail Molotov a été balancé dans la boulangerie de la vieille ville, est une fois de trop. Alors non, il n’est pas question de cacher les ordures sous le tapis, au prétexte de ne pas donner une mauvaise image.

Vient un moment où palabrer sur les réseaux sociaux, sur l’incapacité réelle ou supposée de nos gouvernants, ne saurait suffire à masquer celle bien concrète d'élus locaux. Vient un moment où la complaisance des uns, la passivité des autres et il faut bien le dire la bêtise de beaucoup, engagent pleinement leur responsabilité. Si la culture de l’excuse est systématiquement refusée au citoyen lambda, elle reste très prisée de certains élus et de leurs courtisans, particulièrement ceux dont la gamelle a été opportunément remplie.

Quand vous savez qu’un candidat à l’élection d’une chambre consulaire reçoit, en 2016, des menaces de mort, l’image n’est pas celle d’un monde fantasmé par des affabulateurs, comme certains idiots inutiles voudraient continuer à le faire croire, mais celle de la réalité ! Et la réalité n’est pas belle. Pour autant, il faut l’assumer, la combattre en arrêtant d’adorer des nombrils crasseux. Nous sommes en droit et avons le devoir de mener la vie dure aux élus... Elle ne sera jamais aussi dure que pour tous les administrés qui rament en fin de mois, en milieu de mois et en début de mois, ils sont de plus en plus nombreux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire