dimanche 23 octobre 2016

Einstein l'avait bien annoncé : le temps est relatif et Madame la Duchesse en fait la démonstration.

Publicité n° 2 :  « Nous ne sommes là que depuis deux ans. » Dixit Madame la Duchesse.
Depuis que le « motodidacte » préféré de ces dames et président de région donne des cours de comptabilité à la Chambre Régionale des Comptes, plus rien ne saurait nous surprendre. Il est vrai qu'une horloge en déplacement fait « tic-tac » moins vite qu'une autre horloge restant au repos. Pourtant selon des sources autorisées, la durée des extravagances de l’équipe municipale brignolaise serait plus proche des trois ans que des deux. Allez, deux ans et demi nous auraient apparu plus… respectueux, de la patience qu’il faut aux Brignolais pour supporter l’indicible.
S’ensuit une liste d’arguments (pour idiots ? c'est à s'y méprendre) concoctés par la cellule de communication municipale. La baisse des dotations de l’État est une décision connue depuis longtemps, imposée par l'obligation d'une saine et honnête gestion des deniers publics en échange de nouvelles dispositions concernant l’intercommunalité. Quand on prétend gérer une collectivité, on anticipe, on sollicite son imagination et il n'est pas interdit d'actionner les neurones. Bien qu'à l'impossible nul n'est tenu. Si la situation « délicate » de la commune doit, il est vrai, à des décisions ou des manquements des mandatures précédentes, elle le doit tout autant à des décisions prises dans le secret des alcôves départementales, concernant Brignoles. Ce n'est donc pas la peine de prendre les Brignolais pour des idiots que l'agence de communication officielle de la mairie, se fera un devoir de rouler dans la farine.
Quant à l'état plus présentable de la dette communale actuelle, s’il y a bien une personne qui n’y est strictement pour rien, c’est bien Madame la Duchesse. Nous n’aurons pas la cruauté de lui rappeler que son ex-adjoint aux finances a été à la manœuvre pour ce faire. Article de presse à l’appui, entre-temps, il a été demandé de faire le ménage. Depuis ses compétences n’ont pas eu l’heur d’atteindre celles bien connues de Madame la Duchesse. Elle aussi pourra faire profiter de son expertise, pourquoi pas directement la Cour des Comptes. Nous en salivons d'avance. Sur la question du fonds de roulement et si vous avez compris la logique qui sous-tend le propos, prière de nous en faire part, nous aurions besoin d’une expertise, à l'aune de nos inspecteurs des finances publiques.
Enfin concernant les données financières et de manière générale, autant vous avouer que nous avons le plus grand doute sur leur pertinence. Dès que l’on se penche sur les chiffres officiels de la commune de Brignoles jusqu’en 2015, 2016 n’étant pas terminée, le sérieux des informations communiquées à grands renforts de trompettes nous laisse pantois. Dette, fonds de roulement, capacité d’autofinancement,... sans vision, sans prospective et en naviguant à vue, constituent la tarte à la crème classique, balancée à la tête des administrés pour les épater. A moins que Brignoles ne soit devenue un gigantesque asile à ciel ouvert, sinon partons du principe que les idiots ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Mais ceci n’engage que nous.

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