mardi 30 juin 2015

Madame et Monsieur la morale ou les affres personnifiées du néant politique brignolais.

Ils sont ravis de jacasser comme pies au vent, vénérant la duplicité, saint-graal de leur pathétique existence politique, tels des simples d'esprit. Apôtres de leur incommensurable sottise, ils prétendent nous en infliger le fardeau. Et ça pérore dans l'espoir de servir d'obscurs intérêts dont l'indigence le dispute à la sournoiserie... Insignifiantes marionnettes ayant fait allégeance à leurs plus bas instincts, délaissant l'art de la critique de la raison pure pour y préférer l'auto-proclamation de leur honorabilité. Ils se drapent des atours de la respectabilité et de la vertu réunies, faute d'en être digne. 

Devrions-nous en rire, alors même que tout avenir semble sombrer dans des esprits aussi étriqués, vaniteux dindons se rêvant en aigles planant sur les monts environnants ? Notez le renversement de toute logique, ces vermisseaux de la pensée voudraient rejeter sur nous la faute originelle de leur perfidie et de leur niaiserie. Pourtant minuscules petits êtres, aucune existence citoyenne n'a eu à subir la moindre conséquence par notre prose, que chacun lira seulement s'il le désire. Elle devra subir en revanche l'inconséquence permanente de votre prétention et celle non moins systématique de votre stérile agitation, le croupion frétillant, signe distinctif des courtisanes et des courtisans. Rien ne lui sera non plus épargné de votre déficiente imagination et de constants errements, qu'aujourd'hui vous idolâtrez comme le veau d'or après l'avoir conspué. Puissent donc vos esprits étroits devenir le sépulcre éternel de vos déraisons...

Vous vous flattez d'importance, valets à la triste figure. Notables vous l'êtes, si ce n'est par le sang ou la prestance, vous l'êtes assurément en âneries et autres cabotinages préférés des amuseurs de salon, dont une cour de duchesse raffole tant. Le citoyen ne peut que contempler, moitié consterné, moitié goguenard, le pathétique spectacle de l'avilissement que vous entendez nous présenter comme le summum de l'ascension et de la réflexion politique.

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