mardi 30 juin 2015

« Ce qu'il y a de pire, ce n'est pas la médiocrité proprement dite : c'est la médiocrité satisfaite d'elle-même ; c'est la médiocrité qui prend pour le but le point où elle s'arrête à mi-chemin et quelquefois même au premier pas. » Emile de Girardin.

"Hier, la motion, sans le texte, a été approuvée". Les yeux nous en sont tombés. Voilà un conseil communautaire qui vote une motion sans en connaître le contenu écrit précisément noir sur blanc, ce qui est la moindre des choses. Promesse d'une initiative est explicitée par un élu de ce même conseil concernant la fronde des petites communes, face au désengagement (qui est tout sauf une surprise) de l'Etat ! Tout de même, la ficelle est un peu grosse. Bon en même temps, c'est un secret de polichinelle, le conseil communautaire du Comté de Provence est devenu selon plusieurs sources, une chambre d'enregistrement ou dès qu'une question est posée, la nette sensation que tout le monde s'emmerde vous prend immédiatement aux tripes !

Peut-on suggérer, là comme au conseil municipal de Brignoles, de demander l'autorisation de suppression desdits conseils, afin d'économiser du temps précieux de Madame la Duchesse qui n'en doutons pas sera utile à la cause nationale, au vu de son hyperactivité parlementaire !

Sur le fond, il est toujours ahurissant de constater que des élus toujours prompts à fustiger une politique d'assistanat outrancière, viennent tenir un discours inverse quand il s'agit des collectivités et de la défense de leur pré carré. Rappelons que contrairement à l'Etat, les collectivités ne peuvent voter des budgets de fonctionnement en déficit et ne peuvent recourir à l'emprunt que pour les investissements (ouf, on a évité le pire !). Pour autant le ver est tout de même dans le fruit, car dans le budget des collectivités se trouvent les dotations de l'Etat. Seulement pour que l'Etat puisse continuer à honorer ses missions, que fait-il ? Il emprunte sur les marchés depuis cette fabuleuse initiative de 1973, dont on ne mesurera jamais assez les bienfaits. Alors que fait-on ? Et pourquoi ne pas autoriser les collectivités à emprunter sur les marchés pour boucler leurs fins de mois ? Oups, pas la tête, pas la tête...

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