lundi 1 juin 2015

Le guichet unique de la petite enfance pour les nuls et les autres.

Un truc "vachement technique" issu de cerveaux toujours aussi peu imaginatifs visant à réduire les coûts, en mutualisant des activités et en ayant recours à des ressources partagées, tout en continuant de fournir une information de qualité. En réalité, en plus sincère et moins prétentieux, une manière très officielle et à moindre coût de siphonner toutes les activités liées à la petite enfance et plus si affinités, dans le but d'en tirer un maximum de profits financiers. Le type même de la fausse bonne idée, dans de mauvaises mains. Au passage, cette manière de voir les choses qui paraît tellement triviale économiquement parlant, que Monsieur de La Palisse aurait pu l'avoir lui-même, a eu son heure de gloire dans les grandes entreprises américaines ou japonaises. Résultat : c'est comme pour l'entreprise sans ouvrier (et donc sans syndicat !), il faut vraiment être un handicapé (ou un hypertrophié ça revient souvent au même) du cerveau pour imaginer que c'est un concept durable et d'avenir. Les Japonais pour leur part l'ont vite assimilé. Le fonctionnement efficient de toute activité et ses relations avec d'autres (activités), a ses raisons que la raison ne connaît pas et fort heureusement. Subtil équilibre d'expérience et de savoir-faire échappant totalement à la concupiscence, cachée sous le masque du désintéressement et de l'amour (des petits "zenfants" ?).

Autant ne pas se voiler la face, profit financier, même d'un excellent rendement, ne veut pas dire bien être des collaborateurs à l'exception notable systématique des principaux dirigeants, la feuille de salaire leur donnant ainsi l'illusion qu'ils sont des patrons XXL, des vrais... Surtout avec de l'argent facile, rien à voir avec celui de l'entreprise qui doit aller se chercher les parts de marché avec les dents et innover en permanence. Quand en plus vous êtes adossés à des investisseurs, épaulés par de grassouillets spécialistes de l'immobilier et nouez de "fructueuses relations" avec des associations déclarés d'utilité publique (suivez notre regard), tout en s'appuyant sur un réseau (d'élus ou de l'ombre, seul le résultat compte), c'est le jackpot assuré. Trop long à développer mais cela mériterait un petit coup de projecteur.

De façon plus large, ce qui a fait la France, c'est d'abord de débarrasser l'Etat de ce qui relève du domaine strictement privé (notamment la religion), d'identifier distinctement ce qui est fondamentalement régalien au sens de la souveraineté et non du pouvoir stricto sensu, de ce qui ne l'est pas, de doter le pays d'une vision (à l'origine des grandes entreprises et des grands projets, qu'il s'agisse de la sphère publique ou non), de ne pas confondre l'appropriation d'un système de pensée (le libéralisme) avec celui d'une doctrine économique, au risque de produire strictement l'inverse de l'objectif visé. Tout cela bien avant que le politique de notre époque ne pense à sa réélection avant de penser à faire quelque chose d'utile de ses dix doigts et d'être au moins imaginatif avant d'en avoir justement le début du commencement d'une, de vision !

Aujourd'hui ce qui fait le malheur de la France en général, du Var et de Brignoles en particulier, c'est la mise en œuvre orchestrée de tout son contraire, dans le seul but de faire fructifier de petits ou gros intérêts privés bien juteux mais qui n'en demeurent pas moins minables, ainsi va le pays et ses citoyens ! L'aimable plaisanterie systématiquement invoquée de la nécessaire adaptation à la mondialisation et à l'Europe pour les uns, de la situation financière catastrophique pour les autres est juste pathétique, puisque cela tendrait à démontrer chez les politiques l'inanité de leur action et la vacuité de leur existence même !

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