mercredi 7 mars 2018

Il est venu le temps de la médiocratie.

Une médiocratie allant de pair avec une légèreté d’adolescents divertis qui constituent les bataillons d'idolâtres militants Oui-Ouiniens. Observez-les ces volatiles sans tête, courir célébrer les agapes de maître renard, grand bâtisseur de poulaillers. Il est vrai que cette époque compte bien de frénétiques consommateurs se piétinant sur les lieux de délices « Nutella », nouveau totem sacré d’une médiocratie galopante. Pourtant, il ne devrait échapper à personne qu’un concentré de flagornerie, de vacuité, de propagande et d’intérêt, ne saurait constituer un projet politique et moins encore une vision. Croire le contraire, mérite notre ardente compassion.
Nous exagérons ? Tout au contraire, croyez-bien que non. Socialiste opportuniste du temps où le parti rose bonbon prospérait, avant de rejoindre ventre à terre les rangs d’une droite prometteuse d’affaires juteuses, le Oui-Oui commun est rompu à l’exercice d’une médiocratie et d’une ploutocratie réunies. L’autel des intérêts mercantiles n’en a cependant pas terminé avec les célébrations. Ainsi tous les réseaux qui comptent encore sont dépêchés, en quête d’une investiture en bon état de marche. Qu’à cela ne tienne, le pouvoir en place ne cherche-t-il pas des plans faciles ? Quoi de mieux, en effet, que d’investir des sortants au nez et à la barbe des représentants d’une force devenue obsolète et encombrante. Les élections se font certes dans les bureaux de vote, mais se décident souvent ailleurs. Nonobstant cela, rien ne garantit que le mauvais scénario soit mis en scène, car l’heure semble propice au grenouillage à tous les étages. La vieille politique est morte, vive la vieille politique. Du moins tant que les électeurs s’en contentent.
Seulement quand on monte au mât de cocagne, il faut avoir les braies propres, vient de suggérer l’équipe municipale brignolaise précédente, dans les pages de la feuille de chou locale. Une mise au point toute en retenue, tant le « foutage de gueule » tient une place prépondérante au sein de l’équipe en fonction. Un Palais des Congrès à Brignoles, diantre, la belle affaire que voilà. Il nous revient alors en mémoire le regretté Georges Brassens et son mécréant : « J'voudrais avoir la foi, la foi d'mon charbonnier, qu'est heureux comme un pape et con comme un panier. » A ce stade il n’est pas inutile de rappeler qu’entre le Capitole et la Roche Tarpéienne, la distance demeure extrêmement courte !

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