dimanche 12 mars 2017

Pauvre France et pauvre Brignoles !

Oui pauvre France, à l'heure où vu hors de ses frontières, ce n'est donc pas nous qui l'écrivons, un pays naguère flamboyant devient l'ombre de lui-même et ses plus hauts représentants, décadents et sans éthique. Il n'est pour autant, nullement question ici de se flageller, car si l'herbe semble toujours plus verte ailleurs, il ne s'agit bien souvent que d'un effet d'optique et d'un angle de vue différent. Balayer devant sa porte constituerait déjà un ambitieux et salutaire projet. Il devient de plus en plus difficile et prétentieux de vouloir peser sur le destin de la planète, à fortiori de lui donner des leçons, quand on n'a même plus la capacité à influer sur l'avenir de son propre pays. La faute à qui ? Comme toujours la réponse ne peut être binaire, avec d'un côté le mal, de l'autre le bien... Car si le poisson pourrit toujours par la tête, celui qui le consomme n'en sera pas moins responsable de son état.
Même des élus locaux, opportunément entourés de majorités prosternées et intéressées (comme au temps jadis par de misérables prébendes, jetées telles des os à ronger, par des médiocres pour des médiocres), se comportent trop souvent et au choix, en potentats ou en domestiques zélés. Il est aussi frappant de constater une passivité, nous n'osons dire une complicité, des plus éminents représentants locaux de l'Etat ou de la Justice, face aux manquements répétés et insupportables d'élus qui plastronnent, persuadés de leur impunité et de leur supériorité. Un signe qui ne trompe pas. Les événements nationaux représentent l'arbre qui cache la forêt, ils ne sauraient être emblématiques d'une situation réelle, qui a consisté pendant des décennies, à camoufler la poussière sous le tapis, tout en puisant sans vergogne dans la manne publique.
Un magazine national nous fait l’honneur de s’intéresser à la paupérisation annoncée de Brignoles. Diantre, quel hommage. Pour nous rappeler, quelle chance, que Monsieur Oui-Oui a réclamé des études, pour se rendre compte de tout ce que n’importe quel administré sait déjà depuis des années. Histoire sûrement de dépenser de l’argent public inutilement, quand on a n’a pas d’idée et moins encore de pétrole. Histoire aussi de justifier des décisions unilatérales qui vont à l’encontre de tout bon sens et de toute évidente expérience, mais certainement pas de tout intérêt clientéliste. Comme nous l’avons déjà dit, nous voyons de plus en plus de prédateurs immobiliers qui gravitent autour de Brignoles, mais des spécialistes (qui soient authentiques et incontestables) de l’urbanisation, nous avons beau nous écarquiller les yeux, nous n’en voyons toujours guère ! Est-il encore bien utile de rappeler qu’une municipalité qui « plébiscite » un agent immobilier qui ne vit même pas dans ses murs, comme adjoint à l’urbanisme et « ex ? » futur maire, n’a plus grand-chose à espérer ! Demandez-donc aux habitants de la Faute-sur-Mer (toute une promesse de programme, rien que dans le nom), le procès Xynthia vous parlera peut-être plus...

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