vendredi 25 novembre 2016

Chez les cannibales, le cannibalisme est moral, le saviez-vous ?

Le Grand vizir sort de sa tanière ! Notre Duchesse ne serait plus au mieux de sa forme. La grande surprise-partie de l’élection à la présidence de la future agglomération, en janvier 2017, ne semble plus aller de soi. Toute pimpante et frétillante, telle Perrette et son pot à lait, sa Grâce se voyait emporter l’affaire comme à son habitude, équipée d’un broyeur de noisettes à récalcitrants. Entre-temps la condamnation est tombée. Très (trop) symboliquement, car avec bien moins que ça dans la besace à turpitudes, le quidam moyen aurait sévèrement morflé. Une flétrissure sur une image pourtant sans cesse polie sur le métier. L'échéance prochaine d'une importation de la gestion exceptionnelle de Brignoles et du Comté de Provence vers leurs contrées, commence à rendre quelques maires nerveux. Sur quelle galère vont-ils s’embarquer. Ils n’ont pas tort et s'épanchent, en « off » bien entendu. Dans le cas contraire de bonnes noix sont indispensables, de maigrichonnes noisettes n’y suffiraient pas. Nous pouvons nous tromper, mais il semble que dans l’immédiat, l’article ne soit pas en rayon.

Cependant les vieilles recettes ont la vie dure dans ce coin de paradis (malheureusement pas pour tous). Le Grand vizir de Toulon va donc sonner sérieusement les cloches aux impétrants qui n’auraient pas le bon goût de voter pour une Duchesse et toute sa cour des miracles ! Il va sûrement leur expliquer à quel point il s'agit d'un excellent choix, quitte ensuite à boire le calice jusqu’à la lie. Il s’en moque le Grand vizir, ce n’est plus la Duchesse qui l’intéresse, il veut éviter à tout prix que quelque olibrius puisse ne serait-ce qu’envisager, d’aller pisser sans sa permission. Impensable, inacceptable, tout un monde s’effondrerait. Il ne contrôle plus aussi bien le département, depuis que Horace l'affranchi s'est retiré dans ses terres. Il vole au secours de Madame la Duchesse, parce qu'il subsiste encore réciprocité d'intérêts bien compris. La cité honnie retrouve ainsi grâce, le temps d'une manigance. L’argent public n’a pas d’odeur et pousse comme le chiendent, il suffit de se baisser pour le ramasser et en vivre confortablement, à une seule condition : garder le pouvoir.

Les administrés, nous direz-vous, l’efficience et la bonne gouvernance d'une collectivité de 100 000 âmes dans tout ça ? On s’en fout, aucun intérêt. Le pouvoir et le pognon d’abord, après on discute. Avec un « revolver » sur la tempe, c’est l’idée ! Il faut croire qu'on aime ça, dans ce coin de paradis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire