mardi 8 novembre 2016

Heureux en amour, malheureux au jeu et inversement !

La tension doit être à son comble au premier étage de la Mairie de Brignoles, transformée en bunker depuis l'arrivée de Madame la Duchesse et ses valets. La circulation au sein de l'Hôtel de Ville en a objectivement été affectée entre la précédente mandature et celle-ci. Nous ne serions pas surpris, qu'un jour, des quidams empruntant l'escalier municipal, manquent de se liquéfier au son d'un tonitruant « AUSWEIS BITTE ! ». A ce qu'on dit, la sympahique DGS recrutée pour sa grande expérience dans le domaine agricole de feu le Conseil Général (renaissant immédiatement de ses cendres sous le label Conseil Départemental, car en France on n'a pas d'idées mais on a des labels) n'en serait pas plus bouleversée que cela. Mais vous savez ce qu'il en est, les mauvaises langues restent à l'affût du moindre ragot...

Ce n'est pas non plus sans quelque émotion que nous pensons très fort à Monsieur Oui-Oui, qui pourrait avoir un peu le bourdon ces temps-ci. La perspective que Madame la Duchesse ait des velleités de s'accrocher, comme une moule à un rocher, à ce qu'il pense lui revenir de droit devrait l'y aider. D'autant qu'une telle décision n'aurait aucune incidence financière dommageable, mais se trouverait paradoxalement plus attrayante, comme nous l'avons déjà indiqué dans de précédents articles. L'absence de champ d'application de lois « scélérates » de type écrêtement ou cumul de mandats locaux y pourvoyant. Quel véritable dilemme : y aller et quoi qu'on en dise, la loi sur le cumul des mandats des parlementaires s'appliquera en cas de victoire, à moins que le pouvoir en place ne souhaite s'installer de suite dans une défiance nationale profonde, durablement néfaste ; ne pas y aller et s'installer de facto et durablement dans une crise locale pernicieuse. Ou y aller et démissionner ? Que nenni, outre que le suppléant devrait repasser dans un tel cas de figure devant les électeurs, cela serait du plus mauvais effet. Ou encore y aller en organisant sa défaite, risqué, très risqué pour la suite... 

Ensuite tout le monde vous le dira, le pouvoir national s'exporte insidieusement et progressivement à Bruxelles pour une part, dans les collectivités territoriales d'autre part. Son alter ego départemental étant peu ou prou voué à s'éroder mollement, pour disparaître progressivement dans les années qui viennent. C'est dans l'air du temps. Dans ces conditions, vous l'aurez compris, l'intérêt du citoyen n'a que peu de poids dans les décisions d'un élu et moins encore dans celles d'une Duchesse. Déjà qu'il n'en avait pas beaucoup, cela ne va pas s'arranger.

Alors gardons une petite pensée pour Monsieur Oui-Oui qui se voyait déjà Calife de Brignoles, entouré de tous les imbéciles heureux, grands cireurs de pompes et d'escarpins devant l'éternel, qui le badent hypocritement. Aurait t-il été pris pour un c.. et ses sulfureux soutiens avec lui ? A notre avis, sa propre expertise en tant que fervent adepte et pratiquant du procédé, devrait lui en donner une bonne idée. Quelle injustice après avoir tant œuvré pour ses intérêts, de constater que tant d'hyperactivité à ventiler l'air de Brignoles et ses environs, ne sera pas récompensée à sa juste valeur. Ainsi va la vie et ses aléas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire