samedi 28 novembre 2015

« La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement et c’est pourtant la plus grande de nos misères ». Au secours, Blaise...

Il a été souvent reproché à la municipalité précédente de n'être qu'une chambre d'enregistrement affublée d'une opposition qui s'opposait trop (sic !). Après les séances que nous inflige la municipalité actuelle, nous redécouvrons qu'en matière politique, le pire ne connaît aucune limite...
Ce ne sont certes pas les comptes-rendus d'une presse devenue l'ombre d'elle-même qui pourront vous en convaincre. La perte de Jean-Jacques Ottaviani, en dépit de ses engagements ostensibles, aura été largement fatale à une édition locale devenue bien tiédasse et futile, s’agissant de la chose publique.
Il y avait pourtant une tension palpable dans ce conseil aux rangs clairsemés (comme souvent d'ailleurs) et une rupture qui semble visiblement consommée entre Madame la Duchesse et son premier adjoint. Forcément quand vous avez une équipe qui ne vit pas à Brignoles, qui n'aime ni Brignoles ni davantage les Brignolais qui ne leur lèchent pas les pompes (les actes d'amour se prouvent et ne se déclament pas sur un mode emphatique), qui fonctionne en complète autarcie, il n’y a rien à espérer, les miracles se faisant rares par les temps qui courent.
Nous voilà tout de même rassurés de savoir que le nouveau porte-parole de Madame la Duchesse a pris les choses en main. L'avantage c'est qu'après chacune de ses prises de parole, vous en êtes au même point, le désert intellectuel étant la chose au monde qui se partage le plus aisément et surtout cela peut durer indéfiniment.

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