jeudi 15 mai 2014

L'affiche de la discorde...

C'est le titre de France 3 consacré au reportage sur la polémique entraînée par le retrait de l'affiche annonçant la journée du Livre Gourmand à Brignoles, et consacrée cette année aux pays méditerranéens !

Au prétexte d'être soucieux de l'utilisation de l'argent public, le Maire et son directeur de cabinet ont décidé de retirer purement et simplement cette affiche. Cela appelle quelques remarques que vous ne verrez pas dans le reportage de France 3 :

- Première remarque, il aura fallu attendre le dernier moment pour que la mairie propose une solution de contournement avec l'édition d'un flyer, qui évidemment n'aura pas le même impact que la campagne de communication initialement prévue. Alors qu'il s'est écoulé 2 bonnes semaines entre la décision de retrait et la nouvelle solution proposée.
- Deuxième remarque, au vu de l'affiche et des quelques mots en arabe pour illustrer la littérature venant de l'autre côté de la méditerranée (ce qui ne nous paraît pas extrêmement insensé), nous avons envie de dire au directeur de cabinet (Madame la Maire ayant précautionneusement évité de se prononcer sur le sujet) que s'il n'a que ce combat à mener pour changer de politique au sein de la commune, il n'a vraiment pas grand chose d'autre à faire !
- Troisième remarque : être soucieux de l'utilisation de l'argent public, quelle noble idée, sauf qu'au vu de sa rémunération à l'Odel Var,  on sent tout de suite le directeur de cabinet de la mairie de Brignoles, beaucoup moins inquiet sur le sujet.
- Quatrième remarque : de façon générale, cette façon de procéder assez légère, vis à vis d'un événement culturel nous laisse absolument consternés sur le rapport de la nouvelle équipe à la culture. On avait déjà bien noté que l'absence d'adjoint à la culture n'était pas un bon signe, contrairement aux promesses du programme de Madame la Maire, mais là ça sent bon la reprise en main façon sixties ! Pas sûr que la culture y gagne et les Brignolais avec.

Tout ceci nous rappelle, toutes proportions et comparaisons gardées, cette phrase tirée d'une pièce de théâtre d'un auteur allemand (Hanns Johst, 1890-1978), national-socialiste convaincu et affiché : "Quand j’entends le mot culture... je relâche la sécurité de mon Browning".

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