jeudi 5 juin 2014

Caramy, bon chic, bon genre !

Bien entendu, le déplacement du vide-grenier des berges du Caramy à la place Clemenceau n'a pas fait l'unanimité, loin s'en faut. A part Madame la Maire, sa garde rapprochée et quelques dévots utiles à la cause, n'importe qui aurait pu s'en douter à Brignoles, de droite comme de gauche. Car plus que le déplacement, ce qui est absolument regrettable dans cette décision, c'est son côté péremptoire sans concertation et sa motivation profonde (la véritable). D'abord si la décision était sincèrement motivée par une meilleure gestion du stationnement, il ne fallait pas être bien futé pour mettre en place une organisation qui soit adaptée en concertation avec les parties intéressées (certes cela demande un peu de cervelle, pourtant c'est encore visiblement trop compliqué). Ensuite il n'y a pas tant de choses qui fonctionnent si bien que ça à Brignoles, ce vide-grenier pour une grande majorité en faisait partie. Il y avait donc d'autres priorités : la propreté par exemple... sur l'ensemble de la commune ! Rappelons aussi que Brignoles n'est pas et ne sera jamais Le Beausset ou Saint-Cyr, où l'on pourra voir un jour de grandes bourgeoises en talons aiguilles promener leur pékinois sur les berges, sous le regard concupiscent de vieux beaux, gourmette au poignet, somnolents à l'ombre des grands arbres (Juste un fantasme et un clin d’œil...). C'est du simple bon sens, il est vrai que plus on monte dans la hiérarchie politique, plus on s'aperçoit que le bon sens est inversement proportionnel à l'intérêt partisan et politicien. Nul n'est parfait, mais les politiques le sont bien moins que les autres !

1 commentaire:

  1. Son courrier commence comme cela: " j'ai décidé de déplacer le vide grenier..." point barre. Le reste démerdez vous. Comment en est on arrivé là? Cette verrue du petit peuple et du bas peuple qui grossit ces maigres revenus et ces mauvaise fins de mois étaient insupportables pour la petite bourgeoisie locale et la reine du peuple brignolais. Elle qui ne passe qu'un dixième de son temps sur le territoire. En fait selon ses dires commentés par ces sbires: " ça fait pas chic " en fait cela fait mauvais genre. Nous pouvons avoir honte d'un tel mépris. Retraités en quête d'une dizaine d'euros, jeunes désocialisés espérant remplir le porte monnaie en argent de poche, maghrébins de tous poils tentant de vendre quelques "reliques" pour arrondir leur maigre traitement, tout cela pour madame le maire cela fait mauvais genre. Du mépris à a déception quand vous apprenez que toute cette population de manants confirme et avoue avoir voté pour elle. De la déception à l'indignation enfin quand personne ne vient leur dire en face qu'ils sont indésirables le long du caramy. Il va bientôt être le temps de relever la tête et faire front à cette indifférence, cet irrespect affiché aux rares brignolais qui espèrent encore une amélioration de leur condition tant promis il y a encore quelques mois. Qui va oser?

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