samedi 14 juin 2014

Les dessous (pas très nets) du conseil municipal.

Comme vous ne les lirez pas dans la presse.

D'ailleurs c'est par elle que nous commençons. Nous aurions aimé être petite souris pour connaître la gravité des propos entre le Directeur de cabinet et le journaliste de service, si essentiels qu'ils ont été vus devisant pendant quasiment toute la durée du conseil. Des messages à faire passer peut-être ? Ceci nous interpelle sur l'objectivité et la qualité du compte-rendu qui sont données du conseil municipal, tout le monde n'ayant pas le don d'ubiquité inscrit dans les gènes, comme dans le monde de la politique.

Le déplacement subtil de chaises opéré par Madame la Maire prenant la place de son premier adjoint (l'officiel absent pour l'occasion, placardisé pour cause de compétences outrageantes ?) et son premier troisième adjoint (l'officieux, autoproclamé pour cause de politicailleries débridées ?) ayant pris la place habituellement réservée au Maire, n'est pas non plus passé inaperçu. Une disposition prémonitoire ?

Que dire du long moment, après le début officiel de la séance, où notre Maire semble prendre connaissance de l'ordre du jour ? A part que nous avons des raisons d'être vraiment inquiets pour les six ans à venir. Si toutefois nous en arrivons jusque là. 

Etait-il bien opportun de marginaliser l'expression du leader de l'opposition, sur un sujet où il se trouve quoi qu'on en pense dans son droit le plus strict : celui de n'avoir pas été respecté (c'est en tout cas ce qu'il considère et devant de nombreux témoins), dans le cadre de sa fonction, qui plus est dans l'enceinte du conseil, comme tout élu. Il avait dit qu'il porterait plainte, il l'a fait, suite à une affaire que nous avons déjà évoquée, qui s'est produite au conseil municipal précédent.

Le morceau de bravoure nous paraît être la délibération sur les comptes administratifs. Voilà une délibération qui dans les municipalités précédentes prenait une partie essentielle du conseil. Sachant qu'elle est censée expliquer aux administrés le bon emploi de l'argent public sur l'année écoulée. C'est vrai que par les temps qui courent, l'argent public coule à flots et n'intéresse pas les citoyens. Alors nous avons bien noté qu'en l'absence du premier adjoint, qui doit être à peu près le seul, sauf erreur, à savoir de quoi il retourne et le décliner pour le plus grand nombre, il ne fallait pas s'attendre à des miracles. En effet, il n'y a pas eu de déception à ce niveau, la délibération sur le sujet était à peu près aussi pertinente et efficiente qu'un discours de François Hollande, et même cette comparaison nous paraît encore très avantageuse. Circulez y'a rien à voir ! Ah bon, nous on croyait ingénument qu'il y avait beaucoup de choses à dire.

Rien ne sert de penser, faut réfléchir avant ! (Pierre Dac)

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