mercredi 13 août 2014

"Je suis là pour avancer pour Brignoles, avec un certain recul". Libre adaptation d'une célèbre raffarinade !

"La logique républicaine varoise, c'est trois sénateurs UMP et un sénateur PS", explique-t-il en appelant les élus ruraux à la responsabilité, dans les colonnes du Journal du Dimanche. Le "il" c'est bien entendu le Sénateur Maire de Toulon Hubert Falco.
C'est tout de même avouer à demi-mot une façon particulière de conduire la politique dans le Var. A savoir un verrouillage personnalisé, grâce à l'appareil politique qui reste le plus puissant de la région, encore faiseur de rois et de reines, auquel on adjoint un strapontin de complaisance pour l'opposition que l'on considère seule légitime. Cette petite touche donnant ainsi un habillage respectable de caution démocratique à tout business politicien.
Une erreur de communication ou un rappel à la "raison" du plus fort ? Nous ne devrions plus attendre bien longtemps pour le savoir.

Toutefois notre propos est ailleurs, car quid de Madame la Maire de Brignoles aux élections sénatoriales ? Notre Grand Chambellan du département aurait-il définitivement tiré un trait sur Sœur Josette-Emmanuelle ? Ou serait-ce plutôt qu'elle déteste les strapontins, trop souvent synonymes de gamelle électorale, et donc plus adaptés à l'opposition ou un(e) faire-valoir, qu'on pourra jeter ensuite comme une vieille serviette usagée, voire manipuler à sa guise pour répondre à ses propres intérêts ? Après tout, tant qu'il existera suffisamment de crédules pour cautionner, la politique politicienne gardera toujours de beaux jours devant elle.
Quoi qu'il en soit, le propre des politiciens professionnels est de toujours rebondir sur l'opportunité suivante sans en avoir l'air, là où les citoyens ont le plus grand mal à simplement se relever. Il est vrai qu'avec l'argent public tout devient tellement plus simple et plus facile. Affaire à suivre...

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